Chapitre 1

par Gregor Pulasky Jeu 9 Fév - 22:49

A venir prochainement

par Gregor Pulasky Mer 8 Mar - 13:01

Nous sommes donc le 16 septembre 1920, à New-York, en plein cœur de Wall Street.

Il est midi, la chaleur est assez accablante, et le quartier ressemble à une fourmilière. Vous vous y êtes donnés rendez-vous pour déjeuner, mais vous commencez à regretter ce choix, face à la foule d'employés sortant des bureaux et se pressant dans les rues pour profiter du beau temps et essayer, comme vous, d'attraper une table en terrasse. Vous devez jouer des coudes régulièrement pour vous frayer votre chemin et avancer dans la foule de costumes sombres, de chemises blanches, de chapeaux et de casquettes.

Cela fait quelques jours que vous ne vous êtes pas vus. Fiona, tu comptes partager les dernières avancées de ta thèse sur les rites funéraires des Indiens d'Amérique. Stuart, tu as sous le coude quelques anecdotes et potins croustillants glanés pendant tes heures de service au Chumleys. Will, tu es impatient d'annoncer l'arrivée prochaine d'un nouveau modèle de biplan sur ta base, que tu as tellement hâte d'essayer...

par Stuart Cummings Mer 8 Mar - 16:08

Après avoir travaillé toute la matinée, j’accueille avec soulagement l’heure à laquelle je vais enfin pouvoir me poser. Il est 11h30 et je quitte mon poste de serveur. Je laisse une ou deux directives à mon remplaçant concernant les clients attablés. Je sais que dans quelques heures, je vais devoir revenir pour prendre mon service du soir. Je prends mes affaires et sors sous un soleil éclatant, me dirigeant vers Wall-Street. Cela fait un moment que je n’ai pas discuté avec Fiona et Will. Depuis la disparition de mon frère, ceux sont plus ou moins les deux seules personnes avec qui j’entretiens une relation amicale. Je presse le pas mais la chaleur étouffante me ramène rapidement à la réalité. Si je continue sur cette cadence, je vais finir trempé de sueur et malheureusement ma garde-robe n’est pas réellement garni. A part deux ou trois tee-shirt, un pull et quelques jeans je ne possède pas grand-chose. Je m’essuie donc le front et avance vers le centre de New-York.
Les rues sont bondées, je me fraye difficilement un chemin. Quelle idée nous a prise de venir ici un midi ? Je regrette mon petit appartement dans lequel je suis tranquille. Il est petit, sombre mais au moins il n’y a personne pour me donner des coups de coude ou pour m’écraser les pieds. Je soupire et finis par entrapercevoir au loin Fiona. Je tente de lui faire signe et m’avance vers elle. Je sens la foule me frôler, me pousser, passer devant moi. Tout le monde est pressé.
Lorsque j’arrive devant elle, je m’arrête mais les bousculades ne faiblissent pas pour autant.

- Bonjour Fiona, tu vas bien ? Nous ne devrions pas rester ici, ça grouille de gens. On va finir écrasé par la masse. T’as une idée du restaurant dans lequel tu veux aller ? J’espère qu’il restera encore de la place.

Mes amis savent que je ne roule pas sur l’or et que je fais un gros effort pour venir manger avec eux. J’espère néanmoins que le restaurant qu’ils vont choisir ne sera pas trop cher pour mes maigres économies.

- Will n’est pas encore là ?

Je lève la tête et regarde à la ronde.

par Gregor Pulasky Mer 8 Mar - 20:56

[Bon, comme ce post revient en arrière, je supprime le précédent que j'avais écrit. Je vous laisse continuer l'intro et reprendrai le fil plus tard. Ce n'est pas grave, ce sont les calages du début].

par Fiona Walsh Jeu 9 Mar - 10:55

Je n'ai pas beaucoup dormi. J'ai compilé beaucoup de documents sur les rites funéraires des Navajos qui vivent dans l'Ouest américain en Arizona, Nouveau-Mexique, Utah et Californie. Mais je rencontre des difficultés sur les Hopis, pourtant du même secteur, et les archives fournies par Stuart n'abordent pas cette tribu.

Comme d'habitude, je porte ma tenue d'archéologue que j'emporte partout avec moi en cinq exemplaires. Pantalon fluide et gilet sans manches à poches multiples Camel. Chemise blanche en lin. Bottes en cuirs marron. Et bien entendu, mon chapeau qui ne me quitte jamais, offert par mon père avant sa mort. Ma chevelure noire, ondulée, épaisse laisse glisser des gouttes de transpiration le long de ma nuque. Les couper au carré n'était peut-être pas une si bonne idée ! Désormais, je ne peux plus les nouer en chignon flou. J'enfile ma sacoche en cuir marron où j'ai stocké les dossiers à rendre à Stuart, mon carnet de notes à la couverture en cuir marron et mon Derringer. Ne sait-on jamais ce qui peut se passer dans une aussi grande ville. Je sors de ma suite et quitte mon hôtel en hâtant le pas.

Je me fraie un chemin parmi la masse humaine qui semble toujours s'agiter futilement. Je ne me ferais jamais à cette ville dont j'arpente les avenues sans fin depuis peu. Sa géométrie monotone aide à se repérer, même si je garde tout de même un plan sur moi. Si je n'écrivais pas ce livre pour finir le travail inachevé de mon père, je travaillerai sur un chantier, dans une zone silencieuse, entourée d'os et de vestiges plus passionnants que ce cirque urbain. Heureusement, la compagnie de Stuart et Will me rend l'exercice plus doux.

J'aperçois Stuart qui me fait signe au loin, avant de me rejoindre.

— Tout à fait d'accord avec toi. Depuis mon arrivée à New York, je ne jure que par le restaurant italien de Marco, à un bloc d'ici. Ses pizzas comblent les papilles des amateurs de ce type de cuisine. Il est souvent bondé, mais le patron est un cousin lointain de ma mère. Il sait que je n'apprécie pas trop la foule et me permet de manger à l'arrière où il réserve quelques tables à sa clientèle privilégiée.

Je vois que Stuart hésite un peu. Je sais qu'il ne roule pas sur l'or et qu'il fournit un gros effort en venant ici. Pour ma part, ma mère a épousé un homme issu d'une riche famille d'Irlande. Depuis la mort de mon père, j'ai hérité d'une grande partie de la fortune familiale qui me permet de vivre plus que confortablement. Même si je ne le crie pas sur les toits, j'aime en faire profiter mes amis.

— Et pour te remercier pour tes dossiers sur les Navajos, ce midi c'est moi qui régale !

Je tourne la tête alentour et j'aperçois Will qui nous rejoint.

— Regardes, le voilà ! je m'exclame en le désignant du doigt.

par Invité Jeu 9 Mar - 13:21

Avant de descendre de mon cockpit, je coupe le contact et saute par dessus l’habitacle pour atterrir dans l’herbe de façon théâtrale.
Je ressens aussitôt la chaleur qui donne déjà très fort depuis de matin.

Les mécaniciens s’agite déjà autour de l’avion et les aspirants aviateur s’approche pour avoir des explications.
Je regarde mon apprentis binôme.
Et au vue de la tête de celui-ci, il n’a pas dus aimé le troisième tonneaux.

Vers un des mécaniciens le responsable, faudra regarder mais je trouve qu’un des carburateurs sonne bizarre.
Pis quand je tire sur le manche je trouve que le pavillon arrière revient très mal, d’où le dernier tonneau.
Puis vers l’aspirant, vous êtes d’accord avec moi Mr Enderson ? Je prends la non réponse comme acquis.

Puis je reporte mon attention sur le chef mécano, tous en extirpant une montre à gousset. *Merde l’heure tourne.*
Pas la peine de s’en occuper maintenant on fera ça se soir ou demain à la fraîche, il doit faire chaud dans les hangars.

Je laisse le bi-plan au soins des aspirants et mécano, biensur je pète un petit salut militaire et une phrase du style.
Quartier libre pour tous, réviser les épreuves pratique et l’on se revois dans deux jours à 8h00, repos messieurs.
Je me dirige donc vers les vestiaires pour passer une tenue plus aérer.
Un brin de toilette car le visage pleins de cambouis c’est quand même moyen.
Je resors propre comme un sous neuf, vêtue d’une chemise manche longue et d’un gilet de couleur crème et d’un pantalon assortie. Des brodequins quasi neufs au pieds.
Ma montre à gousset dans une des poches et mon sempiternel blouson de cuir mis sur l’epaule.
Je regarde dans le miroir et remet en place ma casquette sur la tête.
Je suis définitivement prêt, j’attrape une petite sacoche à l’intérieur une bouteille de vin qu’un ami français ma fais parvenir ils appellent ça du beaujolais...

Direction ma voiture et me rends au lieux de rendez vous pour y retrouver les autres.
Et il faut croire que tous le mondes a eu la même idée car c’est le bazar, je donne un peu de klaxon aux gens qui traverse sans regarder et me trouve une place non loin.
Pour finir à pied en essayant d’entre apercevoir mes amis, je guette donc et entre aperçoit Fiona et Stuart.
Je leurs fais signes et c’est Fiona qui me repère la première.

Je me dirige vers eux et d’un ton enjoués.
Ça me fais rudement plaisir de vous revoir, salut Stuart, Fiona toujours autant en beautée, vite trouvons nous une table avec tous se mondes les places vont être vite prise.

par Stuart Cummings Ven 10 Mar - 11:12

- Très bien, c’est bon pour moi. Des pizzas, c’est parfait et en plus si on a un endroit au calme, c’est encore mieux.

Et les pizzas ce n’est pas ce qu’il y a de plus chers, me dis-je en mon for intérieur.
Semblant lire dans mes pensées, Fiona me propose de me payer le repas. Je blêmis. Les règles de bienséance voudraient que ce soit moi qui paye le repas d’une charmante jeune femme, mais avec Fiona, nous n’en sommes plus là. C’est une amie et entre amis, on peut faire ce genre de chose là. Enfin je crois…
Et puis, j’ai vécu quelques années dans la rue, et si j’ai bien appris une chose dans la rue, c’est qu’il ne faut jamais refuser un repas gratuit.
Je hoche la tête et réponds :

- Très bien, c’est toi qui régales. Mais après je vous payerai un verre au Chumleys.

Enfin, je vous payerai… Fiona et Will savent très bien que les verres qu’ils reçoivent à l’œil sont payés par l’établissement.
Voyant arriver Will, je le salue comme il se doit :

- Salut Will. Fiona propose d’aller manger une pizza pas loin d’ici. Je te laisse passer devant pour dégager le passage.

par Invité Ven 10 Mar - 15:42

*Une pizza par cette chaleur*, j'ai une moue intrigué et me contente d'hausser les épaules.
Bah va falloir me donner un cap, je n'ai pas la connaissance de tout les restaurants des environs.
Après pour ce qu'il est d'écarter les gens pour nous laissés passer j'ai un peu de doutes, à la rigueur j'aurais eu mon uniforme peut-être mais en civil...
Puis juste avant de frayé un chemin, je me retourne vers mes deux amis.
J'ai un bon cru français dans ma sacoche. Dis je en la tapotant doucement ma sacoche en bandoulière.

par Fiona Walsh Ven 10 Mar - 16:36

— Avec plaisir pour un verre ensuite. J'ai peu dormi et ça me détendra un peu. Hello Will ! Au coin de la 2è à gauche pour la pizzeria.

Je salue Will et enchaine tout de suite sur du pragmatique. Je ne sais jamais comment réagir face aux compliments. Cela n'a jamais été mon point fort. Heureusement, il semble déjà être passé à autre chose. Je ne l'ai pas senti emballé par mon idée, mais il se lance dans la foule, alors j'en déduis qu'il est prêt à tester. Son côté aventurier ! Il se retourne et tapote sa sacoche tout en parlant bon cru français.

— Marco se fera un plaisir de nous ouvrir ta bouteille si tu veux.

Nous progressons difficilement, écrasés par tous ces humains pressés. Le trajet me semble une éternité pour une si courte distance. C'est comme si la ville nous absorbait dans ce qu'elle a de plus chaotique. Agressif. Les humains, non plutôt des ombres, nous bousculent. À chaque coup d'épaule, chaque mot agacé, je chavire un peu plus. *Est-ce la fatigue?*

La sensation poisseuse laisse place à quelque chose de plus glauque. De plus sombre. Perdue dans mes pensées, ni vraiment consciente ni vraiment absente. Je ne sens plus rien. Le vide. Puis, un contact. Une main contre mon épaule qui me ramène à la réalité. J'ouvre des yeux pourtant déjà ouverts. De nouveau, je sens la chaleur suffocante. De nouveau, j'entends les bruits des pas, des voix, des véhicules. Stuart et Will me regardent. Avant de me montrer la devanture de "Chez Marco".

par Gregor Pulasky Dim 12 Mar - 18:56

Vous vous trouvez donc devant la devanture du restaurant "Chez Marco"...

Fiona, tu sors de cette espèce de torpeur presque hypnotique dans laquelle la chaleur ainsi que la traversée de cette foule t'avaient plongée. Encore quelques mètres et tu retrouveras un environnement accueillant et apaisé pour discuter avec tes amis. D'ailleurs, il ne faudra pas oublier de rendre les documents sur les tribus indiennes à Stuart ! Tu souris intérieurement en te rappelant que Wall Street est d'ailleurs située à l'endroit où un mur était autrefois érigé, d'où son nom, et cela pour protéger les toutes premières colonies des Indiens... quand tout à coup, tu es encore une fois bousculée, par un homme qui courait en sens inverse de vous, tenant tant bien que mal sa casquette sur son crâne.

Il se retourne vers toi et laisse échapper par réflexe un :
- Scusi !
Tu reconnais et comprends bien évidemment ta langue maternelle.
Un peu surprise, tu le regardes ; ses yeux sont hagards, et il transpire à grosses gouttes. Il commence à se détourner de toi pour repartir.

Will, tu observes cet incident. La bousculade n'a pas été très violente, et l'homme s'est arrêté pour prononcer une parole que tu n'as pas comprise, mais qui semble être un mot d'excuse, selon toute probabilité.

Stuart, toi, du coin de ton œil toujours sur le qui-vive de reporter, tu remarques un homme qui semble subitement s'affaler en plein milieu de la foule, quelques mètres plus loin.

Que faites-vous ?

par Invité Dim 12 Mar - 20:16

Je me contente d'hausser les épaules et détourne le regard pour regarder la deventure du restaurant, après tous il fait chaud et l'homme semble polis, pas de quoi relever les manches pour si peu.

par Stuart Cummings Dim 12 Mar - 20:55

Ne faisant pas attention à l'individu qui vient de bousculer Fiona, je regarde autour de moi. Des bousculades, ce sont des choses qui arrivent, surtout lorsqu'il y a du monde dans les rues comme aujourd'hui. Mon regard se pose soudain sur une personne qui semble s'affaler au sol. Je pose la main sur le bras de Will et interpelle mes amis :

- Regardez là-bas, il y a un type qui fait un malaise. Ça doit être la chaleur. Avec tout le monde autour, il va suffoquer. Faut faire quelque chose.

J'aimerai demander à Fiona de rentrer dans le restaurant pour ramener de l'eau, mais je pense que nous ne serons pas trop de trois pour aider ce pauvre type à sortir de la masse.

- Venez !

Espérant que mes compagnons vont me suivre, je me dirige vers le type.

par Fiona Walsh Lun 13 Mar - 10:29

Je reprends mes esprits. *Quand je pense que Wall street a été érigé pour se protéger des Indiens !* Je souris intérieurement. *Enfin, se protéger. N'est-ce pas plutôt eux qui étaient attaqués ?*

Toute à ma réflexion, je n'ai pas vu venir un homme qui me bouscule. Je l'entends s'excuser en italien. D'abord surprise, je reste fixée sur lui. Il transpire à grosses gouttes sous sa casquette qu'il tient comme une protection. *Bizarre, avec cette chaleur, non?*

— Attenzione ! je lui réponds à retardement.

Stuart et Will ne semblent pas m'avoir entendue et se détournent de la scène. Will a le regard orienté vers la devanture du restaurant. Stuart regarde ailleurs, avant de nous demander de le suivre pour aider un homme qui fait un malaise. Je reste perplexe. J'observe l'italien qui part dans une direction. Stuart qui nous invite dans une autre. Une pensée me traverse l'esprit et me fait hésiter. *Et si les deux incidents avaient un lien ?*

L'italien sort de mon champ de vision et je décide de suivre mes deux compagnons.

par Invité Lun 13 Mar - 20:29

Je regardais la deventure du restaurant quand Stuart pose la main sur mon avant bras, pas méchamment plus comme signe d'avertissement, en tout cas je l'ai pris comme ça.
Puis ses paroles font écho en moi.
*Qui suis-je pour ne pas aider quelqu'un dans le besoin. *

Je pivote donc et vais aider Stuart à enmener la personne vers le restaurant, on ne sera pas trop de deux.
Vers celui-ci, chacun un bras et on l'enmene vers le restaurant, à la une, à la deux.

par Gregor Pulasky Lun 13 Mar - 22:05

Fiona, l'homme s'apprêtait à repartir en effet, mais ton "attentione" porte pourtant jusqu'à lui et le fige net. Il se retourne de nouveau et te fixe, les yeux affolés. Il paraît hésiter un peu puis te répond quelque chose, en italien également.
Malheureusement, le brouhaha de la foule autour, ainsi que Stuart qui semble vous interpeler en même temps, couvre ses mots. Il te semble vaguement entendre:

Spoiler:

Puis l'homme se détourne avant que tu aies pu réagir et reprend sa course.

par Gregor Pulasky Lun 13 Mar - 22:22

Stuart, Will, vous fendez donc littéralement la foule vers l'endroit où cette silhouette semble s'être affalée.

Effectivement, quelques pas plus loin, un homme est à terre sur le flanc, dos à vous, tremblant. Il a replié un bras sous son ventre. Ses vêtements, pantalon et veston, semblent de bonne facture. Vous ne pouvez pas distinguer son visage, d'où vous êtes, mais vous apercevez des cheveux blancs mi-longs, attachés en queue de cheval.

Les passants le contournent, voire l'enjambent quand ils ne peuvent faire autrement, en lui jetant un regard, parfois indifférent, parfois vaguement dégoûté... Même si vous en avez vu bien d'autres, la scène est quand même assez choquante.

par Fiona Walsh Mar 14 Mar - 10:58

Je ne sais que penser. Que faire. Tiraillée entre cet homme que j'aimerai rattraper et cet autre homme que mes deux compagnons ont rejoint pour l'aider. D'où je me tiens, je ne distingue pas grand chose de lui excepté une longue chevelure blanche. J'observe, choquée les passants le contourner, l'enjamber même. Je reste figée. Abasourdie par l'indifférence générale. Heureusement, Will et Stuart ont bon coeur et sont déjà auprès de lui pour lui porter secours.

Tandis qu'ils l'aident à se relever tant bien que mal, mes pensées reviennent à l'italien. À ces mots. Je n'ai pas tout saisi de ce qu'il m'a dit à cause du brouhaha autour de nous. Mais j'ai senti sa peur. Son effroi même. J'ai même eu l'impression, pendant un court instant qu'il hésitait à m'en dire plus. Mes compagnons vont revenir vers moi. Ils se frayent un chemin parmi la foule. Je ne peux pas rester avec cette sensation. D'abord mon malaise. Maintenant cet homme. Et celui qui fait un malaise. Cela fait trop de coïncidences.

Mon intuition me dit que quelque chose de mauvais se trame.

par Stuart Cummings Mar 14 Mar - 20:26

En accourant vers le pauvre type allongé au sol, je constate avec effroi l'indifférence des personnes qui l'enjambent ou qui passent à côté de lui semblant faire comme s'il n'existait pas. Cela me replonge quelques années auparavant, lorsque je vivais dans la rue et que les passants me regardaient avec dédain ou semblaient m'ignorer en détournant les yeux sur mon passage. C'est ce qui me pousse encore plus à accélérer le mouvement et à venir en aide à ce pauvre homme.
Que lui est-il arrivé ?
De dos, je ne vois que sa chevelure et sa position recroquevillée comme s'il était terrorisé.
Tremble t'il de froid ou de peur ? Par cette chaleur, la réponse parait évidente, mais s'il est atteint d'une maladie...
J'arrive enfin auprès de lui. Je m'agenouille à ses côtés et lui demande :

- Vous allez bien monsieur ? Quelle question idiote ! Que vous est-il arrivé ? Vous avez besoin d'aide ?

Je pose ma main sur son bras et me penche pour voir son visage.

- Nous allons vous aider. Ne vous inquiétez pas.

Avec l'aide de Will, je tente de le redresser et de l'amener jusqu'au restaurant italien. Enfin, si cela est possible...

par Gregor Pulasky Jeu 16 Mar - 13:03

Stuart et Will, vous vous approchez donc de cet homme. Un passant grand et sec, vêtu d'une redingote fripée, s'arrête comme vous, l'air inquiet.

Vous distinguez mieux l'homme maintenant que vous êtes à son côté. Sans être très vieux, il semble quand même d'un certain âge. Sa peau cuivrée est burinée et ridée. A l'évidence, il s'agit d'un amérindien. Il marmonne faiblement quelque chose, peut-être en réponse aux questions de Stuart.

[Will, peux-tu me faire un jet de PER, stp ? Donc, 1d20 + ton modificateur de PER].

Son bras est replié sous son ventre. Il le dégage et vous constatez que sa main est ensanglantée... Avec celle-ci, il tente faiblement de vous saisir le poignet.

par Stuart Cummings Jeu 16 Mar - 15:46

N'arrivant pas à entendre ce que marmonne l'amérindien, je me penche davantage vers lui. Je l'aide à se relever et remarque que sa main est ensanglantée.

- Mon Dieu ! Mais que vous est-il arrivé ?

Je l'aide ensuite à se tenir debout et demande à l'homme vêtu d'une redingote fripé :

- Vous avez vu ce qui lui est arrivé ? Vous n'avez pas un mouchoir pour lui bander la main et arrêter les saignements ?

Je passe une main autour de la taille du blessé et l'aide à avancer :

- Nous allons aller jusqu'au restaurant italien là-bas. ils auront certainement de quoi vous soigner. Ensuite nous appellerons les secours.

Je regarde Will qui observe les environs :

- Tu peux m'aider à le ramener jusque là-bas ?

Je regarde également autour de moi :

- Où est Fiona ?

par Fiona Walsh Jeu 16 Mar - 17:09

J’observe Will et Stuart aider l’homme à se relever. Ils reviennent vers moi. J’entre dans le restaurant et fais signe à Marco qui se dirige vers moi.

- Cio mia cara, come sempre ?

Je n’ai pas eu le temps de lui exposer la situation qu’il me demande déjà si je veux la même chose que d’habitude. Il vient vers moi et comprend à mon expression que non, ce n’est pas comme d’habitude. Je le préviens que mes deux amis arrivent avec un homme qui semble mal en point et il accepte de nous accueillir pour lui apporter notre aide.

Je ressors. Plus loin, Stuart semble me chercher du regard. Je lui fais signe de la main de me rejoindre et je me prépare à leur ouvrir la porte du restaurant.

par Invité Jeu 16 Mar - 17:14

J'allais prendre l'homme par les dessous de bras, pour l'enmener vers l'ouverture du restaurant.
Quand je semble regarder aux alentours.

Jet de dés ici

Puis à la demande de Stuart, je force un peu sur ma prise et compense en enmenant l'homme vers l'entrée du restaurant.

par Gregor Pulasky Lun 20 Mar - 13:08

Will, tu entends un peu ce de que marmonne faiblement l'homme que vous commencez à relever avec Stuart, à savoir :

Spoiler:

Que fais-tu ?

par Gregor Pulasky Lun 20 Mar - 13:20

Fiona, je reviens un peu en arrière. Tes deux compagnons sont en train de redresser tant bien que mal cet homme malade, blessé, ou ayant fait un malaise, tu ne sais. Tu les aperçois par intermittence, en fait.

Ils paraissent d'ailleurs plus ou moins aidés par un autre passant, assez grand, avec des lunettes et une calvitie plus que naissante. En effet, son crâne dégarni pointe au-dessus de la foule, tel un phare, réfléchissant le soleil. Dans une autre situation, cela t'aurait bien amusée...

La foule te contourne toujours. Les gens lâchent parfois un pardon, parfois un mot comme quoi il ne faut pas rester plantée là, parfois plus grossier.

Que fais-tu ? Tu attends tes amis, ou tu entres directement "Chez Marco" ?

par Fiona Walsh Lun 20 Mar - 16:48

Je m'agace du comportement des passants et choisis d'entrer dans le restaurant. Cela laissera le temps à mes deux compagnons de porter secours à ce malheureux. Je franchis la porte du restaurant pour avertir Marco de la situation. Il me fait signe et s'apprête à me diriger vers une table, quand il voit mon expression affolée. Il se ravise et me demande ce qui m'arrive.

— Marco, dispiacere ("désolée"). Je ne suis pas sûre de ce qui s'est passé, mais mes amis aident un homme qui semble avoir fait un malaise. Je ne sais pas. Peux-tu préparer de quoi lui porter secours ? De l'eau, du sucre, des pansements... J'ignore ce dont il a besoin. Mais ils s'y sont mis à trois pour l'aider et je crains que ça ne présage rien de bon.

par Contenu sponsorisé

Chapitre 1

Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1

Re: Chapitre 1