Re: Chapitre 1

par Invité Sam 25 Mar - 18:04

Ça va aller, on vous enmenes en sécurité, dis je en français, afin de mettre en confiance l'homme.
Puis je continue sur ma lancer dans l'idée de le traîner jusqu'au restaurant.
Bien sur je semble regarder aux alentours attentif à l'environnement de la foulles.

par Stuart Cummings Sam 25 Mar - 20:53

Surpris d'entendre Will répondre en français, je lui demande dans la même langue, tout en continuant de tenir le pauvre type à bout de bras :

- Tu parles français toi ?

Puis j'ajoute :

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

par Invité Dim 26 Mar - 11:48

J'ai un regard vers Stuart je me contente juste de lui faire un clin d'œil rapide, car la réponse est dans la question.
Puis répond dans ma langue naturel, j'ai pas tous compris en faites, j'ai compris juste ça "couchez-vous" , dis je en soufflant car porté un homme à demi inconscient ça pèse.

par Gregor Pulasky Dim 26 Mar - 18:37

Pendant ce petit échange entre vous, Will et Stuart, vous commencez à redresser l'homme, sous le regard interrogatif et inquiet du passant qui s'est également arrêté.

La tâche n'est cependant pas évidente, loin s'en faut. Le blessé est plus lourd que sa frêle carrure ne le laisse à penser. De plus, vous essayez de ne pas trop le bousculer et de le protéger, ce faisant, des gens qui vous contournent hâtivement.

Tout à coup, faisant tâche d'huile, un murmure parcourt la foule, qui se fige progressivement sous le soleil de plomb. Un cri ou deux sont poussés. Vous ne comprenez pas ce qui se passe, de prime abord, puis vous apercevez un plus loin dans la rue une colonne de fumée montant d'une camionnette.

Action (rapide) ?

par Stuart Cummings Dim 26 Mar - 20:32

- "Couchez-vous ?" Il a dit "couchez-vous" ? Mais pourquoi il a dit ça ? T'es sûr que tu as bien compris ?

Surpris par la demande de l'individu, je continue de le soutenir pour l'aider à avancer. Bien qu'il ne paraisse pas lourd, sa grande taille ne facilite pas la manoeuvre et j'éprouve des difficultés à l'amener jusqu'au restaurant italien, là où nous attend Fiona.
Lorsque je commence à entendre des cris, je lève la tête et remarque rapidement la fumée qui s'échappe d'une camionnette.

- Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

Pris de panique, j'intime l'ordre à Will d'accélérer le mouvement :

- Dépêche-toi ! Je ne sais pas ce qu'il y a là-bas, mais ça n'augure rien de bon. Dépêche-toi !

Joignant le geste à la parole, je bande les muscles et tente de rejoindre le restaurant au plus vite.

par Invité Lun 27 Mar - 12:51

Je plisse les yeux apercevant de loin la colonne de fumée.
En revanche le stress palpable de Stuart me fais malgré moi crispé la mâchoire.
C’est d’un ton un peu acerbe que je lui répond.
Tranquille Stuart, y a pas de raison de paniqué pour ça ! Dis-je en haussant les épaules dans la mesure du possible.
*On est pas sous les tirs de la dca ou le mitraillage d’un avion ennemie, faut pas abusé...*

Je resserre donc ma prise sur l’homme et le traîne vers le restaurant.

par Fiona Walsh Lun 27 Mar - 14:32

Marco a posé sur une table une trousse de secours. Mais je commence à m’impatienter, que font Will et Stuart ? Ils devraient déjà être ici. Je décide de sortir pour guetter leur progression. La foule semble désormais plus paniquée que stressée. Certaines personnes poussent des cris. L’ambiance a changé.

Je regarde vers mes deux compagnons qui sont quasiment toujours au même point. Plus loin, j’aperçois une colonne de fumée.

Je décide de les rejoindre à mi-parcours pour les aider.

par Gregor Pulasky Lun 27 Mar - 21:49

Stuart et Will, vous pressez donc le pas tant bien que mal vers le restaurant, pendant que Fiona, s'impatientant, ressort pour aller à votre rencontre... Les cris se font plus nombreux, plus pressants, la foule, un instant figée, commence à de disperser en courant, de manière désordonnée, certains semblant tenter de se rapprocher du véhicule dont s'échappe la fumée, d'autres au contraire de s'en éloigner le plus rapidement possible. Fiona, tu aperçois enfin tes compagnons qui essaient de ramener le vieil homme vers le restaurant, mais ils se font maintenant percuter de part et d'autre ; c'est difficile, ils progressent cependant...
Subitement, une explosion énorme, qui vous vrille les tympans, provient de ce fameux camion. En une ou deux secondes seulement, la déflagration projette une onde de choc et de flammes parmi la foule. Vous devenez instantanément sourds, mais n'avez pas le temps de vous en rendre compte. Stuart, Will, vous lâchez involontairement le vieillard, et êtes tous les trois projetés contre la façade de pierre du bâtiment, que vous percutez avec la force d'une chute de plusieurs mètres. Des morceaux de métal, de verre, d'arbre, de corps humains, volent dans l'air avec vous. Will, tu t'écrases sur la bouteille de vin que tu avais amenée pour avec tes amis, les tessons t'entaillent l'abdomen.
Fiona, la vitrine du restaurant explose, mais heureusement pour toi, les milliers de morceaux de verre volent dans ton dos ; la porte est arrachée de ses gonds et part percuter de plein fouet le pauvre Marco, pendant que le souffle te réexpédie aussi sec à l'intérieur, te décollant littéralement du sol sur plusieurs mètres. Ton dos percute une table et tu perçois un craquement.
Vous perdez bien évidemment conscience sur le coup.

Will, un petit jet de DEX, s'il te plaît.

par Stuart Cummings Mar 28 Mar - 11:16

Ne faisant pas attention aux paroles rustres de Will, je m'efforce d'amener le pauvre type en lieu sûr, dans le restaurant. La progression s'avère difficile à cause des passants qui commencent à paniquer en voyant la fumée sortir de la camionnette. Je pousse toutes les personnes que je croise tentant de me frayant un chemin.
Quand soudain une explosion vient me crever les tympans. Un bruit sourd me parcourt l'échine. Je me sens isolé du reste du monde entendant simplement le rythme de mes battements de coeur qui s'accélère. En une seconde, je vois tout le carnage provoqué par l'explosion mais je n'entends rien. J'ai l'impression que tout se passe au ralenti.
La déflagration m'envoie valdinguer comme une vulgaire branche morte. Je percute violemment la façade d'un bâtiment, sentant la vitre se briser sous mon poids. Je finis au sol avec du verre tout autour de moi.
J'arrive à ouvrir une dernière fois les yeux avant de sombrer définitivement dans l'inconscience.

Spoiler:

par Gregor Pulasky Mer 29 Mar - 19:12

Un (in)certain temps s'écoule...

Votre retour à la conscience est lent et progressif. Vous passez par des stades de semi-éveil, comateux et nauséeux, où vous ne percevez que vos spasmes de douleur, mais guère votre environnement. Tout au plus avez-vous conscience d'être allongés, et de cris ou gémissements autour de vous. Le souvenir de l'explosion est toujours dans votre mémoire, bien trop présent.

Cependant, vous finissez par réaliser que vous êtes dans ce qui semble être une chambre d'hôpital ou de clinique. Rassemblant vos esprits et vos forces, vous regardez autour de vous pour découvrir en effet de nombreux autres lits occupés par des blessés. Dans un coin, une infirmière change un bandage derrière un rideau entrouvert qui sépare le dortoir en deux parties, l'une pour les hommes et l'autre pour les femmes.

Vous portez une blouse blanche de patient et vos effets personnels sont posés sur une chaise à côté de vous.

par Fiona Walsh Jeu 30 Mar - 14:05

J'ouvre les yeux. Je me sens nauséeuse. Confuse. Le souvenir de l'explosion se rappelle à moi. Je ferme les yeux pour éloigner ce cauchemar. Les images s'immiscent sous mes paupières, plus vives encore. J'ouvre les yeux. Cette fois, une douleur physique me surprend. Mon dos.

*Où suis-je ?*

Je réalise que je suis allongée. Je tente de trouver l'énergie pour me redresser, mais je n'y parviens pas. Mon corps est encore trop affaibli. Je perçois des gémissements autour de moi. Je tourne la tête d'un côté et vois d'autres lits. D'autres blessés.

Une femme en uniforme passe devant mon lit. *Un hôpital.* Elle se dirige vers un rideau qu'elle ne referme pas entièrement. Je la regarde. Elle change le bandage d'un patient.

Je tourne le regard de l'autre côté et découvre mes biens personnels sur une chaise à côté de moi. Soudain, je reprends mes esprits.

*Où sont passés Will et Stuart ? Comment vont-ils ?*

Une autre infirmière semble comprendre que je suis réveillée et se dirige vers moi.

De nouveau, je tente de me redresser.

par Stuart Cummings Ven 31 Mar - 13:42

Noir.
Mes paupières bougent imperceptiblement. Le léger filet de lumière qui pénètre à l'intérieur suffit à m'éblouir les yeux. Je les referme puis les ouvre à nouveau, doucement, pour m'habituer à la clarté du jour.
Au début, tout n'est que flou. Je ne parviens pas à distinguer dans quel endroit où je trouve

Où suis-je ?

Puis les souvenirs me reviennent en mémoire comme une claque dans la figure. Je revois l'explosion, j'entends les cris de douleur, les éclats de verre, le sang...
Je ferme les yeux et respire doucement.

Je suis en vie.

J'essaie de me redresser afin de savoir où je me trouve. Quand soudain une violente douleur émane de mon épaule.

- Aïe !

Qu'est-ce qui se passe?!

La violence est telle que je retombe sur mon oreiller. Je laisse passer la douleur. Je n'essaye plus de me redresser. Je tourne la tête pour apercevoir une infirmière.

Je suis à l'hôpital. Je suis en vie.

Et soudain...

Fiona ! Will !

J'essaye de lever la main et je bredouille :

- Mes amis ? Où sont mes amis ? Will et Fiona ? Ils sont ici aussi ?

Je sens les gouttes de sueur sur mon front. J'espère que l'infirmière m'a entendu. Je n'ai plus la force de parler, de bouger. Je ferme les yeux et j'attends.

Fiona, Will, j'espère qu'il ne vous est rien arrivé.

par Invité Sam 1 Avr - 2:02

C’est dingue ça... Je me souviens de Stuart, qui demande de me dépêcher et moi qui le rembarre un peu sèchement. Puis un flash lumière, un bang puissant, l’explosion qui me cueille et... Troue noirs.

Premier cauchemard, y a des vibrations et ça s’agite autour de moi, l’odeur qui flotte dans la pièce me rappelle quelques choses mais quoi, quelques choses qui me rebute au plus profond de mon être.
La douleur cuisante et lancinante elle est toujours là.
Fondus noir.

A nouveau cette noirceur je n’arrive pas à discerner quoi que ce soit, maintenant j’arrive à saisir quelques bribes incomprehebsible, par ci par là ou pense entendre du mondes qui s’agite autour de moi. Je sent toujours cette odeur et la douleur est toujours là mais un peu moins lancinante, mais toujours présente.

Toujours cette pénombre pourquoi je n’arrive à discerner quoi que ce soit. J’entends un peu mieux, des paroles et des murmures, ai ce a moi qu’il s’adresse, je ne sais pas.
Je me sens faible, des gens semble s’occuper autour de moi.
La douleur est là, toujours présente.

Cette fois j’entends disctintivement les gens autour de moi, je semble être dans un hôpital, l’odeur qui reside en ses lieux ravive en moi des souvenirs désagréable.
Je ferme les yeux a nouveau pénombre pour pénombre je tente de me reposer.
Demain ca ira mieux me dis je.

Sentant une presence proche de moi, j’interpelle celle-ci.
Ou suis je ? Pourquoi je ne vois plus rien ? Dis-je d’une voix
grave et pas du tous rassuré.
Je secoie la tête, la douleur est toujours présente.

par Gregor Pulasky Dim 2 Avr - 16:14

Vos reprises de conscience ne sont évidemment pas simultanées, mais, à chaque fois, l'infirmière va venir vers vous pour tenter de vous calmer et vous rassurer.

- Du calme, du calme, tout va bien, on s'occupe de vous ! Ne bougez pas voyons, vous allez vous faire mal.

Vous avez des contusions et des plaies un peu partout, vous vous sentez encore très faibles, tout cela couronné par un mal de tête et des tympans bourdonnants. Vous entendez, cependant, même si les sons sont encore assourdis. Will, ton abdomen te fait particulièrement mal. Fiona, la douleur est plus forte dans ton omoplate gauche. Stuart, tes côtes ont souffert de la collision avec le mur de l'immeuble.

Manifestement, la chambre est prévue pour 4 ou 6 personnes, mais elle en accueille un dizaine. Des lits de fortune ont été ajoutés, clairement en urgence. Un blessé probablement dans un état plus grave semble à l'écart, plus ou moins à l'abri des regards, derrière un autre paravent.

L'infirmière se présente comme Sœur Rosa, responsable de ce dortoir, avec deux aides. Elle semble avoir une petite quarantaine, prévenante et calme. Elle poursuit d'une voix douce et posée, une fois que vous êtes un peu plus apaisés :
- Vous avez été pris en charge à l'hôpital Saint-James après l'explosion. Vos blessures ont été nettoyées et bandées, vous n'êtes pas en danger, rassurez-vous. Mais le docteur Stemfield vous a examiné personnellement, et demandé à ce que vous restiez en observation pour le moment.

Elle jette un regard vers l'entrée du dortoir, où vous distinguez, en tournant les yeux (plutôt que la tête), deux policiers en faction.
- De toute façon, la police souhaite que vous restiez à disposition pour être entendus, avant que l'on vous laisse partir.

Vous vous apercevez également tous les trois dans le dortoir, l'air aussi mal en point qu'on peut l'imaginer dans cette situation...

par Stuart Cummings Lun 3 Avr - 15:43

Toujours allongé sur mon lit, je somnole. Ma respiration est difficile. Si j’inspire trop fort, je sens une douleur dans les côtés. Mais au moins je suis en vie. Au loin, j’entrevois un blessé grave, je me dis que j’aurai pu être à sa place.
L’infirmière me rassure sur mon état de santé. Mais je me demande quand va passer ce fameux docteur. Je suis tellement épuisé que je ne sais pas quand je pourrai sortir. La douleur est également présente. J’espère que je n’aurai pas de séquelles irrémédiables.
Je suis ravi de voir que Will et Fiona sont toujours en vie. Bien qu’ils ne bougent pas beaucoup, ils sont conscients sur leur lit.
Lorsque l’infirmière mentionne les policiers, je pose un regard sur eux.
Pourquoi sont-ils ici ? Était-ce un simple accident ou un attentat ? Soudain les paroles de l’individu que Will et moi avons tenté de sauver me reviennent en mémoire :
Couchez-vous !
Était-il au courant de ce qui allait se passer ? Pourquoi nous avoir prévenu ? Était-il un complice ?
Tant de questions se bousculent dans mon esprit. Mon cœur s’emballe. Je reprends ma respiration pour tenter de me calmer et finis par m’assoupir.
Noir.

par Fiona Walsh Mar 4 Avr - 16:57

Alors que je tente de me redresser pour parler à l’infirmière, une douleur fulgurante parcourt mon omoplate gauche. Mon visage se crispe dans une grimace. L’infirmière se penche vers moi et m’aide à m’asseoir.

Elle se présente, Soeur Rosa, en charge du dortoir. Elle m’informe que des policiers, qu’elle me désigne du doigt, vont interroger les blessés et que je dois me tenir tranquille pour me rétablir. Le docteur passera également contrôler mon état. Pour patienter, elle m’offre un comprimé pour la douleur que j’avale difficilement. Elle me tend un verre d’eau pour faire passer le cachet que je bois d’une traite. Elle pose le verre à côté d’une carafe d’eau sur la petite table de chevet, ainsi que 2 autres comprimés à n’utiliser “qu’en cas de besoin”, et m’invite à me reposer avant de repartir vers un autre blessé.

Quelques dizaines de minutes plus tard, je me sens plus cotonneuse et moins endolorie. La tête redressée sur mon oreiller, je peux mieux observer les autres personnes autour de moi. Certains ont eu bien moins de chance et semblent dans un sale état. C’est alors que j’aperçois Stuart qui échange avec Soeur Rosa. Je suis soulagée qu’il soit là. Il ne semble pas trop en mauvais état. Je cherche du regard et trouve Will qui semble se reposer. Je tente de voir si Marco est là, mais je ne le vois pas. J’espère qu’il va bien.

Je me sais de bonne constitution et je sens l’envie de bouger revenir doucement. Les hôpitaux, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Et puis, j’ai un livre à terminer.

*Combien de temps avant de quitter ce lieu aseptisé ?*

par Invité Mer 5 Avr - 17:19

Je reste rassurer par la voix de l'infirmière , j'ai haussement d'épaule qu'aussitot je regrette amèrement.
J'me racle doucement la gorge quand la sœur semble à porter de voix.
Le ton est très polie et avenant.
Pourrais je faire appel à votre bien veillance ma sœur ?
Kof Kof, je suis pris d'une légère quinte de toux et je serre les dents, je disais donc pourrais je avoir un Coca-Cola et faire prévenir la base aérienne que je suis ici.
Puis me souvenant de la mention des policiers je rajoute intrigué, pourquoi des policiers ?

par Gregor Pulasky Mer 5 Avr - 19:31

Parmi les autres blessés étendus comme vous dans des lits, vous reconnaissez le passant qui, comme vous, s'était arrêté dans la rue pour s'inquiéter de l'état du vieillard. Il est en train de somnoler pour le moment.
Il est a priori dans le milieu de la quarantaine, grand, pour autant que vous puissiez en juger alors qu'il est allongé, avec une calvitie qui attaque ses cheveux noirs quelque peu négligés. De petites lunettes rondes sont posées avec ses habits sur la chaise jouxtant son lit.

par Gregor Pulasky Mer 5 Avr - 19:44

Will, Soeur Rosa te sourit gentiment.
- Bien sûr, dites-moi à quelle base vous êtes, et je les ferai prévenir dès que je pourrai. Par contre, ce sera de l'eau, soldat, je n'ai malheureusement pas le temps de faire serveuse en plus de vous soigner.

Le ton n'est pas désagréable, plutôt amusé et bienveillant, mais la fatigue y est aussi aisément perceptible. Elle ramène une carafe et te remplit un verre d'eau, qu'elle te tend.

- Ah, les policiers. Eh bien, je ne connais pas les détails, mais je crois que tous les témoins doivent être entendus. J'imagine qu'ils veulent savoir ce qui s'est passé. Vous imaginez ?
Elle baisse la voix pour que tu sois seul à l'entendre.

Spoiler:

par Gregor Pulasky Mer 5 Avr - 19:48

Fiona, du lit sur ta gauche, tu entends un :
- Bonjour M'dame enjoué.
- Moi, c'est Jake, pour vous servir.

par Fiona Walsh Jeu 6 Avr - 15:06

En d'autres circonstances, je n'aurai probablement pas répondu à cet homme un peu trop enjoué étant donné le contexte. Pourtant, je m'entends lui répondre timidement :

— Bonjour Jake. Moi, c'est Fiona.

Après tout, il aura peut être des choses à m'apprendre sur ce qui s'est passé. Et j'ai besoin d'occuper mon esprit.

par Invité Ven 7 Avr - 21:02

J’ai un haussement de sourcil et tique quand on m’appel soldat.
Ha non moi c’est Capitaine Will Baxton, je suis pilote instructeur sur la Hazelhurst Aviation Field. Je lui fais un petit clin d’œil.
Je grimace, puis regarde la sœur en essayant d’avoir recours a mon charme naturel.
Vous êtes sûr, j’peut pas avoir un Coca-Cola ? Par cette chaleur ce serait encore plus désaltérant que de l’eau.

par Gregor Pulasky Dim 9 Avr - 19:46

Will, Soeur Rosa, qui s'était légèrement penchée, se redresse pour te considérer quelques secondes, l'air surprise.
Puis, elle répond, plutôt pour elle-même d'ailleurs :
- Bien sûr, vous avez dû faire la guerre, vous...
Elle ne peut retenir un petit soupir de lassitude.
- Je vais voir ce que je peux faire pour que vous ayez votre coca au dîner, capitaine.
Avant de vaquer auprès d'autres blessés.

par Gregor Pulasky Dim 9 Avr - 20:02

Fiona, c'est un jeune homme rouquin qui vient de s'adresser à toi.
Plutôt un jeune garçon, en fait, un douzaine d'années sans doute, d'après son visage encore poupin.
Son bras gauche est serré de bandages, et, s'il tente de faire bonne figure en te souriant faiblement et en prenant ce ton léger, il n'est pas besoin d'être devin pour repérer qu'il souffre beaucoup.
A son accent, son parler, ses vêtements posés sur la chaise à côté du lit, il s'agit probablement d'un gamin des rues.
- Vous savez M'Dame, on m'a dit que j'pourrais y laisser des plumes. Alors, j'pensais... Bah, autant vivre la vie, quoi. Vous voulez pas qu'on s'marie, vous et moi ?
Il essaie d'accentuer son sourire, mais échoue, à cause d'un spasme de douleur qui lui crispe le visage.

par Fiona Walsh Lun 10 Avr - 17:26

J’observe ce jeune homme qui semble être un gamin des rues et je lui retourne son sourire.

— Tu m’en vois très flattée. Mais je suis engagée envers mon métier, l’archéologie. Et c’est le seul engagement que je me sens capable d’honorer pour cette vie-là. Mais si je devais dire oui à un homme, j’aurais considéré ta demande avec un grand sérieux.

Je saisis le verre sur ma table de chevet et le remplis d’eau avant de le lui tendre accompagné d’un cachet.

— Tiens, ça te fera du bien. Moi, ça m’a soulagée et je te le partage avec plaisir.

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