Re: Le Thayaphayawoed

par Claude Lalouette Ven 5 Avr - 21:43

Je retourne vers la falaise.
Donc pas de feu, mais gardons le bois, on pourrait avoir besoin de torches plus tard.

par RolandDeRohan Dim 7 Avr - 23:15

C'est donc sous l'escarpement que vous vous restaurez, prenant soin d'économiser vos vivres. Vos musettes sont encore bien garnies, et vos maigrelettes chasses vous permettent de moins prélever sur vos vivres, mais vous n'avez aucune idée du nombre de jours qu'il vous reste pour finir l'ascension.

Après une nuit où vous procédez à des tours de garde, comme d'habitude, vous vous vous préparez aux premières lueurs de l'aube.

Quarante-quatrième jour

Après un petit déjeune frugal faits principalement de quelques fruits secs vous vous mettez à la recherche d'une voie pour les hauteurs. Vous longez de longues heures la falaise sans voir un quelconque moyen de poursuivre votre odyssée. La paroi de la montagne est particulièrement raide et dénuée de toute anfractuosité.

C'est bien après la mi-journée que vous parvenez à un passage qui s’apparente à un sentier. Quittant la falaise pour passer dans une gorge étroite et pentue, apparemment sinueuse, c'est la première fois que vous trouvez une voie aussi aisée.
Vous êtes heureux de l'opportunité qu'offre cette faille mais la question se pose de poursuivre le long de la falaise ou d'embrasser ce goulet.

Galatia est désolée de ne pouvoir vous être d'aucune aide face à ce choix :

-"Je ne sais pas si ma mémoire me fait encore défaut, ou si je ne suis tout simplement jamais passé par ici..."

par Jean-François Masson Mar 9 Avr - 10:55

- Il va donc falloir choisir. Est-ce qu'on continue en poursuivant le long de la falaise ou est-ce qu'on passe par ce goulet ?

Sans attendre de réponse, je fais part de mes réflexions.

- Si on passe par la falaise, on sait plus ou moins à quoi nous attendre. De longues heures de marche avant de trouver un endroit par où escalader et des grottes pour passer la nuit. Mais on ne trouvera plus de bois pour se chauffer et pour se défendre en cas d'attaque de créatures.
Si on passe par ce goulet, on part vers l'inconnu. L'avantage c'est qu'on est plus obligé de chercher pendant des heures pour progresser dans notre ascension. Mais on ne sait pas où cela va nous mener. Et puis ça peut être étroit là-dedans... Si on se fait attaquer, il faudra faire face, on aura pas le choix.

par Claude Lalouette Sam 13 Avr - 22:15

Je répond a Jean François
Dans tous les cas si on se fait attaquer il faudra faire face. L'avantage d'un couloir étroit c'est qu'on ne peut pas être débordé et encerclés. Et les aigles auront beaucoup de mal a déployer leurs ailes, donc à nous attaquer.
Et les bambous nous donnent un grosse allonge.
Passer par la falaise, cela peut nous prendre des heures sans pour autant etre sur de trouver quelque choses.
Donc je suis partisan de passer par ce goulet

Je fais un clin d'oeil à Jean Francois
En vérifiant quand même qu'il de peut pas guider une énorme pierre, comme dans Indiana Jones

par Athanasia Lun 15 Avr - 17:48

C'est avec une certaine excitation que j'approuve les paroles de Claude, disant simplement Avançons !

Ce que je fais moi-même d'un pas décidé.

par RolandDeRohan Mar 16 Avr - 7:27

Actéon se montre aussi enthousiaste que toi Athanasia :

-« Allons-y ! Peut-être que nous avons tout simplement dépassé l’endroit où Galatia a été capturée par les aigles. C’est bon signe ! »

Lucas, méditatif, apporte aussi sa voix pour approuver la tendance générale :

-« Dans ce défilé on sera partiellement protégé de la vue des aigles, et peut-être qu’il mène à un moyen pour accéder rapidement au sommet. Le fameux ascenseur dont j’ai parlé. »

Claude, en compagnie d’Actéon tu marches de front. En effet le ravin permet la plupart de temps à ce que vous avanciez à deux. Le sol est rocailleux. Des pierres noires, blanches, grises et rouges, peut-être issues d’éboulements passés.
Lucas et Athanasia vous marchez côte à côte, Jean-François tu fermes la marche avec Galatia, plus que jamais alerte, jetant de rapides regards en arrière.

La faille est sombre, et humide. Au fur et à mesure que vous avancez vous entendez un bruit de chute d’eau qui ne cesse de croitre. Après trois heures de marche vous arrivez au niveau d’une cascade assourdissante que vous ne voyez pas, dissimulée par la faille haute de trois à six mètres selon les endroits. Vous vous imaginez très bien un torrent dévaler rapidement le flanc de la montagne à l’est.

Alors que la journée touche à sa fin Claude tu remarques, presque en même temps qu’Actéon, des ossements. Blancs ou gris des os d’animaux sont repérables au milieu des pierres. À première vue ces os vous font penser à des bouquetins ou apparentés. Une première inspection vous révèle que les côtes ont été broyés.

C’est le grec ancien superstitieux qui s’exprime quand Actéon parle :

-« Voilà, nous marchons vers l’antre d’un monstre… »

Lucas, un peu angoissé, ajoute :

-« Ou un ancien monstre. Les ossements ont l’air ancien et l’endroit ne pue pas. »

Certes l’endroit est humide, avec de petites flaques dans certains creux de rochers, mais il n’empeste pas la charogne.

par Claude Lalouette Mar 16 Avr - 8:30

Je m'arrete et regarde ces ossements. Quelque part je ressens un peu d'excitation : enfin quelque chose de nouveau pour stimuler mon esprit analyste de scientifique.
Visiblement un carnivore est passé par là. Ce qu'il a mangé semble de la taille d'une grosse chèvre. Il a des mâchoires suffisamment puissantes pour écraser les cotes, mais pas assez pour briser des gros os comme un tibia. Quelque chose comme un loup ou lynx. Dans des montagnes comme cela je dirait plutot un lynx.
Ce n'est pas récent.

Je regarde autour de moi pour voir s'il y a des empreinte dans les zones humides.

par Jean-François Masson Mar 16 Avr - 10:47

- S'il y a une créature en ces lieux, elle doit être comme toutes les autres et avoir peur du feu. Si nous pouvons trouver de quoi alimenter un feu cela pourrait nous protéger en cas d'attaque.

Je regarde autour de moi à la recherche de branches pour faire un feu.

- Après la journée que nous venons de passer, nous devons nous reposer ici. Il va falloir établir des tours de garde et surtout être très vigilant.

Puis je me tourne vers mon fils :

- Penses-tu qu'il soit possible de brûler de vieux ossements ? Dis moi si je me trompe, mais il me semble que sur certains sites paléontologies, des ossements brûlés ont été retrouvés.

par Athanasia Mar 16 Avr - 12:01

Attentive mais silencieuse pendant tout le chemin, j'ai l'air plutôt ravie d'arriver au bout de celui-ci, mais nettement moins lors de la découverte des ossements.

Peu rassurée, j'ai tendance à me rapprocher d'Actéon de façon inconsciente tout en tentant de trouver une autre explication.

Ces animaux auraient pu tomber ici, non ? Cela pourrait expliquer qu'ils aient les os cassés.

J'ai ensuite l'air horrifiée à la proposition de Jean-François.

Mais non ! C'est sacrilège ! Ce genre de choses est réservé pour les offrandes aux Dieux !!

par Claude Lalouette Mar 16 Avr - 12:06

Je me tourne vers jean Francois et prend un air rigolard:
Tu te souviens, jean Francois, de ce barbecue où tu avais fait bruler les côtelettes ?
Il ne restait plus que les os avec un peu de charbon autour !

Des ossements brulés c'est parce qu'on les a mis dans un feu qui brulait tout seul.
Les os c'est du calcium, ca ne brule pas...

j'ai pris soin de parler dans notre langue, pour ne pas offusquer encore plus Athanasia. Et rajoute

Non Jean François, des os ça ne peut pas faire de feu.

par RolandDeRohan Dim 21 Avr - 4:25

Vous avancez lentement à travers le défilé, tendus l'idée de voir un monstre mythologique surgir de l'ombre pour vous attaquer avec férocité. Actéon reste devant à tes côtés Claude. Il s'est saisi de sa lance primitive, à la tête en silex, prêt à répondre à une éventuelle menace.

Galatia, s'en trop y croire elle-même, tente de te rassurer Athanaisa :

-"Il y a trop d'ossements pour qu'ils soient tombés tous en même temps. Mais les os sont vieux. Peut-être que la chose responsable de cet holocauste a déserté les lieux depuis longtemps.
"

Le défilé s'élargit peu à peu en gorge de plus en plus large. Vous avez l'impression d'être dans une étroite vallée rocailleuse comme si un bloc du Thayaphayawoed avait été détaché du reste pour laisser place à cet endroit.
Les arbustes sont rachitiques et sans fruits. La mousse règne partout, profitant de l'humidité ambiante. Vers l'est il y a toujours le bruit sourd d'une gigantesque cascade. Les ombres s'étendent au fur et à mesure que la lumière du soleil décroit. À cause des falaises la lumière des constellations et de la lune est moindre.

Partout vous pouvez voir des ossements d'animaux cassés ou broyés. Vos narines vous font découvrir des excréments séchés d'un marron clair. Les crottes, des filaments perlés de boules, sont aussi grosses que celles d'un chien de bonne taille.

Vous arrivez à une impasse brutale. La gorge s'arrête face à une falaise à la roche noire particulièrement verticale et droite, qui rend impossible sa montée. Néanmoins de part et d'autre des éboulements et des cheminées permettent d'avancer lentement vers les hauteurs. D'ailleurs sous votre regard ahuri quatré bouquetins, bien plus gros que ceux de la terre, passent d'ouest en est pour disparaitre derrière un éperon rocheux le temps que vous preniez vos ac et les bandiez, Athanasia et Jean-François.

Quand vous regardez intuitivement vers l'ouest pour voir ce qu'ils auraient pu fuir vous apercevez l'ombre d'un aigle se détacher dans la nuit. Le rapace géant est prêt, à peine trente mètres au-dessus de vos têtes. Il décrit une longue courbe de va-et-vient de l'ouest vers vous.

Lucas, pensif, et sans doute un peu effrayé, balbutie :

-"C'est comme s'il voulait que nous allions vers lui. Que nous le suivions..."

Actéon tranche net :

-"Alors nous ne le suivrons pas et prendrons à l'est !"

par Jean-François Masson Dim 21 Avr - 14:26

Pendant notre ascension, j'en ai profité pour récupérer quelques branches des arbustes tout rachitiques.
Lorsque des bouquetins apparaissent devant nous, je m'empresse de sortir mon arc.
Puis je marmonne dans ma barbe après avoir raté l'occasion d'en chasser un. Je réponds à Actéon :

- Oui je suis d'accord avec toi. Allons vers l'est.

Puis soudain je m'arrête :

- Quelque chose me chiffonne quand même. Vous avez parlé du fait que les aigles soient peut-être en rivalité les uns avec les autres. Comment savoir si celui-ci nous veut du mal ?

Je demande à Galatia :

- Est-ce que tu sais si ces créatures savent parler ? Nous pourrions tenter de communiquer avec lui, à distance.

par Claude Lalouette Dim 21 Avr - 20:35

Je regarde un moment le mouvement de cet aigle dans le ciel :

-C'est vrai que son mouvement n'est pas logique. Normalement un rapace tourne autour de sa proie, ou se laisse porter par les courants aériens. Un mouvement d'alerte retour comme celui là est surprenant.
Tu as raison Jean François, il faut essayer de communiquer avec lui.

Je regarde autour de moi, saute sur un éboulis et commence à faire de grand gestes des bras dans la direction de l'oiseau...

par Athanasia Lun 22 Avr - 15:31

Peu rassurée par les paroles de Galatia, je poursuis néanmoins bravement le chemin, l'oeil aux aguets.
Pour autant, je suis un peu lente à me saisir de mon arc afin de "chasser le bouquetin"... mais de toute façon, je ne suis toujours pas très partante pour "finir" un animal et le manger, même si j'ai déjà été amenée à le faire durant cette longue ascension.

Une fois le manège de l'aigle repéré, je suis moins catégorique qu'Actéon et vais dans le sens de jean-François et Claude, même si je ne comprends pas le sens de leurs paroles.

Si nous nous basons sur le fait qu'il y ait "deux camps" chez les aigles,et que l'un de ces camps est favorbale à notre progression, nous avons une chance sur deux que cet aigle fasse partie de ceux qui veulent faliciter notre progression.

Autant essayer d'en savoir un peu avant de confier notre destin au dieux, n'est-ce pas ? Finis-je en souriant timidement, toujours visiblement peu rassurée dans cet environnement.

par RolandDeRohan Mar 23 Avr - 0:24

[Attention à la charte couleur pour l'écriture, orange pour le français, rouge pour le grec.
Jean-François, vu que tu t'es adressé à Galatia je pars du principe que tu voulais t'exprimer en grec. J'ai donc rectifié ta couleur de message.]

Galatia te répond Jean-François en essayant de suivre le mouvement de l'aigle :

-"Ils parlent grec, comme nous, et leur reine aussi, bien qu'il s'agisse d'un grec légèrement différent."

Actéon est toujours aussi peu convaincu par votre idée de faire confiance à l'aigle :

-"Peut-être qu'aucun des deux camps ne nous veut du bien. S'il veut nous parler, pourquoi ne vient-il pas nous voir ?"

Lucas, perplexe, se rapproche sensiblement de toi Athanasia, peut-être pour te rassurer.

Un roulement de pierre se fait entendre, provenant de l'ouest. Le bruit de pierres frottant légèrement d'autres pierres. Assez fort pour qu'on l'entende malgré le bruit sourd de la cascade.

par Claude Lalouette Mar 23 Avr - 13:12

Constatant que l'aigle ne répond pas a mes geste et entendant des pierres rouler devant moi je délaisse l'Aigle et baisse le regard.
Peuêtre que l'aigle veut nous annoncer une arrivée...

par Jean-François Masson Mar 23 Avr - 15:21

Fort des explications de Galatia, je m'avance vers l'aigle et demande en hurlant :

- Que nous veux-tu ô toi gracieux aigle ? Es-tu là pour nous indiquer le chemin ? Nous annoncer l'arrivée des tiens ou nous mettre en garde d'un danger ? Répond, nous ne te voulons aucun mal.

Je rougis face à mes paroles. Les penser est une chose, les dire à haute voix en est une autre.

J'ai l'impression d'être ridicule...

par RolandDeRohan Mar 23 Avr - 17:49

[Jean-François, si tu veux avoir une chance d'être entendu par l'aigle il faut que tu hurles à plein poumon, me confirmes tu l'action ?]

par Athanasia Mer 24 Avr - 14:52

Pendant que Jean-François fait sa tentative de contatc avec l'aigle, en ce qui me concerne, je reporte mon attention dans la direction du bruit de pierre, sortant même mon arc et une flèche.

Je ne m'apprête pas à tirer, mais me positionne de façon à pouvoir le faire rapidement en cas de besoin.

par RolandDeRohan Sam 27 Avr - 17:57

Claude et Athanasia, vous êtes sur vos gardes, méfiants quant au bruit de roulement de cailloux dans la gorge. Lucas s'arme d'une pique, le regard courant sur les ombres du passage pierreux. Actéon, téméraire, s'avance lentement vers le bruit rocailleux, intrigué, tenant de ses deux mains sa lance, tel un hoplite grec en garde.

Jean-François, tu hurles vers l'aigle, en espérant que tu sois audible malgré la distance et le bruit sourd de la chute d'eau. Une Galatia méfiante se tient juste derrière toi Jean-François. Elle a posé une main sur l'arc passé à son épaule, prête à s'en saisir. L'aigle s'avance sensiblement, sa formidable silhouette se découpant dans les constellations lumineuses, mais il reste en hauteur. Son cri perçant se fait entendre puissamment.

Actéon pousse lui aussi un cri, d'horreur, en faisant un saut en arrière. Devant lui vous voyez ce qui a provoqué sa peur. Glissant entre deux rochers la tête énorme d'un serpent est apparue, aux yeux verts brumeux et aux trois rangées de crocs impressionnants. Les anneaux glissent en frottant pierres et rochers, mais à votre grande stupeur vous discerner une paire de pieds humains sur ses flancs. L'énorme tête commence à se dresser vers Actéon qui recule au fur et à mesure que le gigantesque serpent.

Le faune s'exclame, affolé :

-"Par Zeus !"

Claude, Lucas, Athanasia, vous êtes à peine trois mètres derrière Actéon. Jean-François, tout comme Galatia, tu es au bord de la falaise, à une petite dizaine du monstrueux reptile. La faunesse se saisit de son arc...

[Attention à ne pas annoncer trop d'actions, ou une action trop longue.
Ne perdez pas de vue que le temps passe vite dans ce genre de situation.
Une bonne idée est d'annoncer une action importante, ou deux actions, et de finir par exprimer une intention d'action.]

par Claude Lalouette Sam 27 Avr - 18:24

Voyant arriver cet énorme serpent je pousse un juron, je ne m'attendait pas à cela !

Attrapant mes bambous je pars en courant sur le coté, espérant contourner sa tète pour pouvoir le prendre par derrière, et éventuellement sortir de son champ visuel...

par Athanasia Mar 30 Avr - 11:29

Si je suis surprise par l'apparition du serpent, je me tenait prête et je bande mon arc de façon automatique, sans tirer toutefois, me contentant de crier.

Halte-là, un "pas" de plus en notre direction et je te transperce l'oeil.

Si le monstre n'obtempère pas, je mettrais ma menace à exécution.

par Lucas Masson Jeu 2 Mai - 12:55

Je suis plus qu’effrayé par la vision de ce serpent bipède mais je reprends rapidement mes esprits.

Je tente de discerner un endroit totalement dégagé où l’aigle pourrait sans mal s’emparer du serpent.

par Jean-François Masson Ven 3 Mai - 21:41

Les yeux rivés sur l'aigle, j'entends les cris d'Actéon. Je tourne la tête pour découvrir un serpent muni de pieds humains.

Quelle horreur !

Je déteste les serpents. Je sens mes jambes qui flageolent. Je reste à une bonne distance et sors mon arc. Je n'arrive pas à prononcer le moindre mot.

par RolandDeRohan Hier à 23:27

[Désolé, peu de temps actuellement. Prochain post demain, ou mercredi.]

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