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LORE : les dieux

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LORE : les dieux  Empty LORE : les dieux

Message par la fée verte Sam 6 Avr - 19:50

Le panthéon blasphématoire

il ne s’agit pas d’un panthéon à proprement parler mais, à l’origine, de divinités tutélaires de tribus nomades sans rapports les unes avec les autres, qualifiés de blasphématoires par les gens des cités qui méprisent les esprits qui le composent comme des entités maléfiques, opposées de leurs propres dieux d’ordre et de hiérarchie.  Avec le temps, les différents clergés urbains les ont mêlés à leurs propres systèmes de croyances en faisant d’eux des entités maléfiques vaincues par les dieux civilisateurs à la suite d’affrontements légendaires. La nature de ces victoires diffère selon le dieu concerné.  Batailles, combats singuliers, épreuves de force, épreuves de réflexion et concours de beauté sont les plus courants. D’une façon ou d’une autre, c’est toujours par sa maîtrise du blanc et/ou du bleu que le dieu civilisateur triomphe de la force sauvage ou de la beauté obscène du mauvais dieu.
C’est cette forme d’opposant à l’ordre établi dans les cités qui a permis à certains de ces dieux de survivre à la disparition de la tribu qui les vénéraient au départ, voire de conquérir plus d’adeptes qu’ils n’en avaient jamais eu parmi les mécontents et les intrigants. Ils forment des  clergés secrets, enseignant à leurs fidèles des savoirs et des entraînements dont un honnête citoyen est censé n’avoir que faire.Tous ces cultes ont en commun d’avertir le fidèle sur les risques d’aller trop loin et de s’abandonner totalement à la divinité, ce qui ne les rend que plus excitants et plus attrayants. En voici quelques-uns parmi les plus populaire.

Oro, le grand serpent.

De tous les dieux blasphématoires, c’est celui dont le culte est, de loin, le plus vaste.
Aux dires de ses adeptes, Oro est la nature véritable de toutes choses vivantes et dispose d’un contrôle absolu sur tous les aspects de la vie. L’influence des autres dieux et le libre arbitre des mortels ne seraient que des illusions nécessaires pour ceux dont l’esprit est trop faible pour accepter pleinement cette vérité toute simple.
Le culte d’Oro ne comporte ni sacrifices, ni cérémonies ni même de prières. Aux dires de ses membres, il ne s’agit même pas d’un culte mais d’une coalition d’intérêts, car celui à qui tout le monde obéit déjà n’a que faire d’être vénéré. Pour la même raison, à la différence des autres dieux blasphématoires, Oro n’accorde pas ses pouvoirs à ses fidèles en récompense d’une soumission qui lui est déjà acquise. C’est l’adepte lui-même qui, à mesure qu’il comprend de mieux en mieux la nature d’Oro, éveille en lui des talents qu’il a toujours possédé. Le culte tolère sans problèmes qu’un adepte vénère une autre divinité, blasphématoire ou non. Il ne restera cependant qu’un adepte mineur s’il refuse de reconnaître que les autres dieux ne sont que des visages du grand serpent.

Tout en bas de l’échelle de ce culte, on trouve les élèves. Pour la plupart, ce sont de  petits voyous vivant d’escroquerie, de racket, de vol et de prostitution. Les leçons des maîtres ne sont pas gratuites et peu de gens peuvent se les offrir par des moyens légaux. Par chance, les maîtres font  peu de cas de l’origine de l’argent qu’on leur verse tant que ça ne leur attire pas d’ennuis.  Ils entraînent d’abord leurs élèves au combat, en particulier à l’art de gérer un adversaire plus grand, plus lourd et plus athlétique. Ce choix s’explique par le fait que les habitants des bas fonds, qui mangent rarement à leur faim, sont presque toujours désavantagés physiquement contre les guerriers des castes supérieures. Se présenter comme l’élève d’un adepte d’Oro suffit à dissuader la plupart des gens de vous chercher des problèmes, d’autant plus que personne de sain d’esprit n’oserait mentir à ce sujet. Un élève suffisamment formé au combat pour ne pas faire honte à son maître peut ensuite être formé aux techniques de séduction, de vol à la tire, d’infiltration, et d’autres manières de gagner sa vie en marge de la société. Tant qu’il peut payer, le choix lui appartient.
Des élèves plus fortunés, issus des classes privilégiés, viennent parfois aussi étudier auprès d’un adepte du grand serpent, avide de pouvoir ou simplement excités par le frisson de l’interdit. Ils sont soumis à la même règle que les petites frappes : soit ils apprennent d’abord à se battre, soit ils n’apprennent rien du tout peu importe combien ils sont prêt à payer. Le culte doit être craint, un point c’est tout.
Lorsqu’un adepte refuse une mission qu’il estime indigne de lui, il propose généralement au client éconduit de le mettre en relation avec un de ses élèves, lequel est, lui aussi, libre de refuser. En effet, les élèves n’ont pas d’obligations particulières, ni envers leurs maîtres ni envers le culte. Ce sont de simples clients qui paient pour prendre des cours. La plupart du temps, ceci dit, ils acceptent dans le but de mettre leurs connaissances en pratique, de se faire de l’argent pour payer leurs leçons et d’impressionner leurs professeurs. Le travail devient alors une affaire privée entre le client et l’élève, dans laquelle le culte n’a aucune part. Leurs missions sont généralement violentes et vont de l’intimidation verbale au bras cassé. On ne leur confie pas la charge d’un meurtre à moins que la victime soit suffisamment insignifiante ou détestable pour que sa mort ne donne pas lieu à une enquête.

Viennent ensuite les adeptes qui sont des membres à part entière. Peu d’élèves envisagent sérieusement de devenir adeptes et mois encore y parviennent. Quand un élève en est jugé digne, il lui est proposé une fois et une fois seulement de rejoindre le culte. Ceux qui acceptent se voient permis de faire la rencontre d’un prêtre serpent. Nul en dehors des prêtres et des adeptes ne connaît les détails de l’initiation qui peut durer des mois, voire des années. Quand elle prend fin, le nouvel adepte est aussi vif et agile qu’une panthère, aussi froid qu’un reptile, capable de causer une terreur viscérale à un homme ordinaire rien qu’en croisant son regard ou de passer inaperçu même dans une foule dont il ne partage ni la culture ni la couleur de peau. Et surtout, il est d’une loyauté sans faille au culte du grand serpent. A l’image de leur dieu, les prêtres ne punissent jamais la trahison ou la désobéissance : ils la rendent simplement impossible. Les adeptes sont des agents d’élite chargés d’accomplir la plupart des missions confiées au culte : espionnage, sabotage, coups montés, assassinats, corruption…

Enfin, les prêtres constituent l’élite du culte. Ils ne semblent pas avoir de hiérarchie officielle, ce dont ils n’ont guère besoin tant la soumission à leur dieu les gardent de tous conflits internes. Tout à leur dévouement, ils ne manifestent pratiquement plus d’émotions ou de désirs personnels.  ils enseignent contre rémunération aux adeptes, comme ces derniers le font avec les élèves, à ceci près qu’il se font rarement payer en argent. Seul l’accomplissement d’une mission de haute importance vaut l’enseignement d’un prêtre.
Ils n’interviennent presque jamais en personne, si bien que leurs pouvoirs sont méconnus, pour la plupart. On sait seulement que, par une simple incantation, ils peuvent provoquer une vague de terreur suffisamment intense pour plonger une cité entière dans le chaos, ou fasciner pratiquement n’importe quel humain jusqu’à le mettre à genoux d’un simple regard. Leur longévité est telle qu’on ignore s’ils peuvent encore mourir de vieillesse.

Étant donné son rapport avec le crime organisé, le culte d’Oro est interdit sous peine de mort, excepté dans les cités dont il a déjà pris le contrôle.

Guni, la déesse virile.

Exception parmi les dieux blasphématoires, Guni n’était pas une divinité tribale à l’origine.Au mieux, elle tire une vague inspiration de communautés dans lesquelles seuls les êtres considérés comme bispirituelles (ayant un esprit d’homme et un esprit de femme) étaient destinées à la magie et aux pratiques chamaniques. En pratique, elle est apparue comme une parodie de Some, dieu de la raison, de la chasteté et de l’immatériel. Some est représenté sous la forme d’un jeune garçon ailé, mince et androgyne, dont les organes génitaux sont minuscules ou inexistants selon les versions. A l’opposé, Guni est représenté sous les traits d’une femme gigantesque, musclée à outrance et pourvue d’un appareil génital masculin disproportionné même pour sa taille.
Les adeptes de Guni se complaisent dans la sexualité, la danse, la lutte, la gymnastique, les épreuves de force et tout ce qui glorifie le corps et sa vigueur. Les fidèles sont encouragés à jouir de leur chair de toutes les manières imaginables, des plus saines jusqu’aux plus destructrices comme la consommation de drogues ou les excès de table gargantuesques. Seul le viol est prohibé, car il dépossède la victime de son propre corps.

Ses prêtres se font appeler les « maîtres de la chair ». Ils reçoivent de leur déesse la capacité d’altérer le corps humain comme ils l’entendent, à la seule condition que la cible consente à cette transformation. Beaucoup utilisent cette capacité sur eux-même afin de se donner une apparence proche de celle de leur déesse, ce qui leur pose ensuite quelques problèmes de discrétion. Les maîtres de la chair vendent essentiellement leurs services aux soldats et gladiateurs qui désirent devenir plus forts, aux courtisanes qui veulent être plus belles et aux gens de pouvoir qui veulent se donner une figure plus sérieuse, autant de besognes qu’ils estiment généralement ennuyeuses et indignes de leurs talents, mais qui leur permettent de gagner leur vie et de financer leur culte. Leurs services coûtent habituellement très chers, mais ce sont avant tout des artistes avides de défis et d’originalité, ce qui les pousse à casser les prix, voire à travailler gratuitement s’ils reçoivent une demande suffisamment intéressante à leur goût.
Si le culte de Guni est illégal dans la plupart des cités, il est loin de provoquer un rejet aussi violent que celui d’Oro. Ce sont, des fauteurs de troubles plus que des criminels, et beaucoup de personnages puissants font secrètement appel à leurs services, ou participent à leurs « cérémonies » festives.  
Une branche secondaire du culte s’est même bâtie une certaine respectabilité en abandonnant toutes les pratiques jugées nocives pour le corps, telles que les excès alimentaires ou la consommation de stupéfiants, pour ne s’adonner qu’à celles qui entretiennent sa force et sa santé. Les fidèles de la branche principale les considèrent avec une certaine condescendance, tout en profitant de la façade respectable que la branche secondaire leur apporte.

Vénour, le loup dévoreur de mondes.

Vénour est le principe suprême de la faim et, par extension, de l’ambition, de la convoitise et de la détermination à s’emparer de ce qu’on veut à tous prix. La nature de ce qui est convoité importe peu, tout comme il importe peu (du moins, aux yeux des adeptes les plus dévots) que l’objectif soit atteignable ou non. C’est dans l’appétit qu’est la force du dieu, et non dans sa satisfaction.

Cette divinité est restée très proches de ses origines tribales et rurales. Ses principaux fidèles sont  chasseurs, explorateurs, mercenaires et pillards, souvent un peu des quatre.  L’agriculture, l’élevage, le travail salarié autre que martial et la fabrication d’objets destinés à la vente leur sont interdits. Ils ne peuvent vendre que le gibier qu’ils ont chassé ou les biens dont ils se sont emparé par la force. Celui qui enfreint ces règles n’est pas puni par ses semblables car, à leurs yeux, le simple fait de s’éloigner de Vénour est déjà sa propre punition. Au pire, ils le délaisseront et ne verront plus en lui qu’une proie potentielle comme les autres.
Son culte ne compte aucun prêtre mais des « initiés » connaissant les rites et les breuvages qui permettent à l’esprit du loup d’envahir le corps du fidèle juste avant un raid ou une bataille. Le guerrier ainsi habité n’est plus accessible à la peur, ni à la pitié. Il ne pense plus qu’à la victoire et au sang versé par l’ennemi. Même un homme qui n’a jamais tenu une arme de sa vie se bat comme il respire quand il est habité par l’esprit du loup car, en réalité, c’est le loup qui se bat à sa place tandis que l’humain se regarde agir malgré lui. Il est dit que plus le fidèle est loyal aux voies du loup, plus grande est sa force quand son esprit le possède.

Chaque initié s’occupe d’une « meute » d’une dizaine de combattants, qui peuvent vivre juste entre eux ou faire partie d’une communauté plus vaste constitués d’enfants, de vieillards et de civils. Les membres d’une même meute sont généralement solidaires. En revanche, ils considèrent les autres meutes comme des rivales et les conflits territoriaux sont monnaie courante. S’il est impossible de parvenir à un accord, le différent entre les meutes rivales se règle par un bain de sang. Parfois, on ne prend même pas la peine d’essayer de discuter d’abord.

Dans les cités, il est vénéré sous une forme plus subtile par les marchands cupides et les courtisans intrigants. Ces derniers estiment, contrairement à ce que prétendent les prêtres « convenables », que la ville n’est pas le lieu de la justice et de la coopération entre les hommes, mais simplement le théâtre d’une autre loi du plus fort où la sournoiserie et l’argent remplacent les muscles et les armes.

La dame de feu

Si les mortels ont une vie brève, ils peuvent aspirer à une gloire éternelle… souvent au prix d’une vie encore plus brève et d’une mort violente. Ceux qui pensent que le jeu en vaut la chandelle prient parfois la dame de feu.
Cette divinité fait honneur aux mortels qui l’ont le plus impressionné par leur courage et leur sens du grandiose en adoptant leur apparence pour un temps pouvant aller de quelques décennies à quelque siècles. Son apparence actuelle de dame de feu est inspirée d’une courtisane de la cité de Kel la glorieuse qui, capturée par des bandits nomades, s’était vue ordonnée de danser pour eux avant qu’ils la profanent l’un après l’autre. L’histoire raconte que, refusant de servir de défouloir a ses bourreaux, la courtisane choisit d’enflammer sa robe et de livrer sa dernière et plus mémorable danse alors que son corps prenait feu. Ses mouvements n’auraient, paraît-il cessé, qu’une fois sa chair totalement consumée.

Ses fidèles sont aussi variés que ses apparences. Ils n’ont en commun que leur soif de gloire et un certain mépris de la mort. Souvent, ils cherchent à être reconnus comme les meilleurs dans leur domaine, quel qu’il soit. Pour cette raison, les faveurs de la dame de feu sont des plus variables et dépendent du domaine dans lequel le fidèle recherche l’excellence.
La culte de la dame de feu est une affaire purement privée. Aux mieux, deux adeptes peuvent discuter de leurs manières respectives de prier ou de faire des offrandes. Ils ne pratiquent aucune cérémonie collective, ce qui serait absurde pour une divinité favorisant à ce point l’exploit individuel. Pour la même raison, il n’y a pas de rites fixés. Chaque fidèle peut et doit honorer la divinité à sa manière.


Moldr, le maître des sens cachés.

Là où la plupart des croyants s’efforcent d’être entendus par leurs dieux, les fidèles de Moldr ambitionnent plutôt de les entendre eux-même et de comprendre leurs messages. A leurs yeux, tout peut être un signe des dieux : le vol des oiseaux, la forme des feuilles de thé dans une tasse, la disposition d’un jeu d’osselets qu’on vient de jeter au sol, la météo récente, le bois flotté rejeté par la mer… Chaque fidèle se spécialise dans l’interprétation d’un type de signe en particulier, pour lequel son dieu lui a inspiré une passion dévorante en récompense de ses prières. L’art d’interpréter les signes requiert un apprentissage long et fastidieux. Souvent, on croit avoir compris le sens d’un signe quand on l’a vu dix ou vingt fois suivi du même évènement. Puis, arrive la vingt et unième fois où il est suivi de l’évènement contraire et tout est remis en question.

Moldr est un dieu cruel et moqueur qui s’amuse des efforts dérisoires des humains pour comprendre  le monde et contrôler leurs destins. La plupart de ses fidèles ne sont que de malheureuses victimes qu’il prend plaisir à faire tourner en bourrique, en se débrouillant pour leur donner raison juste assez souvent pour qu’ils gardent espoir et persévèrent dans leurs vains efforts.  Une fois de temps en temps, il tombe sur un humain plus intéressant : ambitieux, charismatique et surtout, d’une confiance en lui à toutes épreuves.  A ce disciple, il accorde un véritable don de voyance. Il lui permet d’enchaîner les prédictions justes au point d’obtenir la fortune, la gloire et le pouvoir. Puis, quand des milliers de fidèles ne jurent plus que par lui et sont prêts à le suivre jusqu’aux enfers, il lui fait commettre la plus grave erreur de son existence, et des milliers de vies sont détruites.

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