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LORE : généralités sur les terres vives.

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LORE : généralités sur les terres vives.  Empty LORE : généralités sur les terres vives.

Message par la fée verte Mar 2 Avr - 0:28

Les essences

Dans le monde réel, les êtres et les choses ont des attributs objectifs et concrets comme le volume, la masse et la température, et d'autres qui n'existent pas en soi mais dépendent du jugement de qui les observe, comme la beauté. Dans les terres vives, cette distinction n'existe pas. Les êtres vivants et non-vivants sont modelés par les essences qui les habitent. Ainsi , l'essence couramment associée à la couleur rouge donne aux animaux prédateurs et aux guerriers humains leur force, leur férocité et leur instinct de combat. L'essence associée au vert, présente dans toutes créatures vivantes, commande à la croissance, à la santé et à la fécondité. D'autres essences sont responsables de la beauté, de la chance ou de la pensée abstraite.  
On parle du "tissage" d'un humain ou d'un animal pour décrire sa propension a attirer en lui une essence plutôt qu'une autre. Chez la plupart des êtres vivants, le tissage reste le même de la naissance à la mort. certains dieux et certains très grands sorciers aux tarifs exorbitants ont cependant le pouvoir de modifier le tissage d'un individu.
Un dicton courant dans plusieurs civilisations des terres vives dit que "sans l'effort de l'homme, les dieux eux même sont impuissants". Ainsi, un individu chez qui l'essence rouge est particulièrement intense devra tout de même s'entraîner s'il espère devenir un grand guerrier. A entraînement égal, il aura juste plus de résultat qu'un autre.

L'essence la plus fondamentale, symbolisée par la couleur noire, représente la structure même du réel. Elle est la force qui fait la régularité des cycles jour/nuit, des cycles des saisons, qui fait tomber les objets sur le sol plutôt que dans le ciel, qui rend la terre ferme et l'air gazeux et ainsi de suite.
Lorsqu’une zone est en déficit de noir apparaît l' "instabilité" :les lois de la physique et de la biologie s'assouplissent et la nature commence à faire ce qui lui chante, ce qui est rarement une bonne nouvelle pour ceux qui y résident. Des volcans apparaissent, des tempêtes de neige s’abattent en plein été, des espèces improbables de plantes et d’animaux jaillissent de nulle part, l’eau ne gèle plus à zéro degrés pile mais un jour à cinq et le lendemain à moins-cinq… Les conditions de vie évoluent bien plus vite que la capacité des cultures humaines à s’y adapter, ce qui finit par rendre ces zones en premier lieu inhabitables pour les humains et, si la situation s’aggrave encore, pour la vie toute entière.
Si au contraire le noir est en excès, les lois de la physique deviennent plus rigides. Les créatures improbables comme les dragons et les cyclopes meurent  et la magie s’affaiblit jusqu’à disparaître. Encore plus loin, c’est le cycle des saisons qui disparaît, remplacé par une saison intermédiaire permanente. Les sociétés humaines sont sclérosées, elles n’inventent plus rien. La longévité des animaux et plantes augmente un peu tandis que leur fertilité dégringole. Pour finir, même les formes de vie "normales" finissent par disparaître faute de progéniture. Ainsi, toutes les autres couleurs ont besoin, pour exister, que le noir ne soit jamais ni trop fort ni trop faible, car c’est la condition de la vie.


Une essence d'importance mineure dans l'univers mais énorme pour les humains est symbolisée par le blanc. Cette couleur exprime la volonté des humains de domestiquer la nature, leurs congénères et finalement leurs propres passions.  La plupart des gens des cités considèrent que le blanc est le principe suprême du bien et le rouge, celui du mal, un jugement difficilement contestable puisque ce sont les adeptes du blanc (ou les dieux du blanc, selon les croyances) qui ont inventé les notions de bien et de mal. Ils peuvent donc les définir comme ils l’entendent.
Elle est liée aux affaires sociales, à la religion et en particulier aux religions urbaines.  Presque tous les sorciers du blanc sont des prêtres. Ils ne représentent, ceci-dit, qu’une très faible portion des représentants du clergé, pas même un prêtre sur trente. Ils ont généralement un statut élevé au sein de leur culte, mais sans jamais atteindre les sommets où les responsabilités politiques les détourneraient de leurs études.
Pratiquement tous les habitants des cités sont au moins un tout petit peu adeptes du blanc, ne serait-ce qu’en tant que fidèles d’un culte qui lui est lié. Même les voleurs, prostitués et autres marginaux ne font pas exception. En effet, si certains dieux du blancs n’acceptent que les plus purs des purs, d’autres sont prêt à tendre la main à tous. Ainsi, la déesse Sidarda s’est vue attribuée dans de nombreuses cités le titre impropre de déesse des criminels car c’est souvent à elle, par défaut, que les condamnés à mort adressent leur dernière prière. La magie liée au blanc tourne autour des questions de morale, d’ordre social, de justice, de récompense et de punition. Elle ne fonctionne donc jamais de la même manière d’une culture à l’autre. La moralité du lanceur de sort détermine le comportement récompensé ou puni, mais la puissance du sort, elle, dépend de celle de la cible. Un sort punitif visant un individu qui, d’après ses propres codes, n’a rien fait de répréhensible, n’aura aucun effet ou très peu.
Le "tressage du noir et du blanc" est une opération magique des plus dangereuses. Elle consiste à assimiler les lois morales aux lois physiques sur un territoire pouvant aller d’un simple village à un vaste empire. Lorsqu’il est établi, il permet aux dieux du blanc locaux de contrôler la plupart des aspects de la réalité physique. Tant que la population aura un comportement globalement vertueux vis-à-vis de la morale en place, le territoire recevra la faveur des dieux : Le climat sera clément, les récoltes abondantes, les catastrophes naturelles rares et les armées fidèles aux dieux seront largement avantagées sur les impies qui chercheront à envahir le territoire. Si, par contre, la criminalité augmente, que les offenses aux dieux se multiplient ou, plus simplement, que des difficultés économiques ponctuelles rendent impossibles l’observance des rites et des sacrifices, la colère des dieux se manifestera dans toute sa brutalité. Selon le cas, cela peut aller d’une maladie mortelle affectant le dirigeant et son entourage proche jusqu’à une comète qui transformera une cité entière en tas de cendres. Les gens raisonnables s'accordent à dire que les dieux n'ont déjà que trop de pouvoir et que c'est une folie de leur en donner plus.

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LORE : généralités sur les terres vives.  Empty Re: LORE : généralités sur les terres vives.

Message par la fée verte Mar 2 Avr - 1:05

Quelques mythes récurrents

La plupart des habitants des terres vives sont nomades et dépourvus d’écriture. Leur histoire se transmet oralement et ne reste fiable que jusqu’à quatre ou cinq générations en arrière. Au delà commence la période semi-légendaire dont ne subsistent que les quelques évènements les plus mémorables sous une forme altérée et magnifiée par le nombre des récits. Puis vient la période mythique, essentiellement faire d’histoires purement fictives destinées à expliquer à postériori la situation actuelle. Et pour finir, il y a la « nuit des temps ».
Certains mythes sont, cependant, remarquables par leur universalité. On les retrouve aussi bien dans les empires les plus glorieux que dans les peuples de bergers nomades les plus isolés. En voici quelques uns

Les hommes bleus

le bleu est associé à la fonction régalienne d’un bout à l’autre des terres vives, ce qui est probablement lié à un mythe commun à la plupart des peuples selon lequel, dans un passé immémorial, existait une race semi-divine à la peau bleue habitant des cités dont la taille et la magnificence dépassaient de loin tout ce que les plus grands empires actuels sont capables de construire.
Ils étaient mortels, mais vingt vies humaines, ou cinquante selon les versions, pouvaient s’écouler avant que l’un d’eux meure de vieillesse. Les humains qui entraient à leur service vivaient aussi bien plus vieux que les autres, en partie grâce à un niveau de sécurité, de confort et d’abondance que les maigres tribus de chasseurs-cueilleurs qui peuplaient le monde en ce temps ne pouvaient pas même imaginer.
Les bleus tiraient leur pouvoir de leur connaissance sans égale de l’instabilité. Ils pouvaient la provoquer, la diriger, puis créer à plus ou moins grande échelle une stabilité nouvelle en opposition avec les règles normales de la nature. Selon leur fantaisie, ils donnaient vie aux créatures les plus improbables, bâtissaient des palais de glace chaude ou de flammes solidifiées qui ne brûlaient pas au toucher, plongeaient des jardins dans un éternel printemps… Ils n’avaient pas d’autres limites que leur imagination.


Malgré tout leur pouvoir, les bleus avaient aussi des ennemis. Ceux-ci résidaient dans des « mondes de métal » situés très haut dans le ciel, parmi les étoiles inaccessibles. C’était une race de conquérants, qui avaient déjà asservi et pillé de nombreux autres mondes. Alors que la plus grande force des bleus venait de leur capacité à contrôler l’instabilité, celle du peuple des étoiles venait de leur compréhension sans égale du fonctionnement normal de l’univers, lequel leur avait permis de fabriquer les sortes de navires du ciel dans lesquels ils vivaient. Hélas pour eux, leurs armes et leurs vaisseaux reposaient sur des applications tellement subtiles qu’ils avaient besoin d’une stabilité très forte pour fonctionner. L’instabilité entretenue par les bleus était donc le principal obstacle à leur conquête.
Les détails du conflit sont flous, et chaque peuple y est allé de sa petite anecdote. Ce dont on est certain, c’est que les puits d’instabilité connues sous le nom de fontaines de chaos sont apparues à ce moment. Simple accident ou manœuvre délibérée pour éloigner durablement leurs ennemis ? Rien n’est certain.

Les régions froides et/ou montagneuses servent souvent de territoires à des humanoïdes robustes, velus et simiesques désignés sous les noms de « fronts plats », « têtes d’os » et autres « singes qui marchent ». Ce sont des êtres très territoriaux, qui ne cherchent pas le contact avec les humains. Les peuples qui vivent à proximité des fronts plats racontent souvent que les humains étaient autrefois leurs semblables et que ce sont les bleus qui les ont transformé en ce qu’ils sont aujourd’hui quand ils les ont pris à leur service. Cette croyance est particulièrement répandue dans l’empire du Jiso, où elle est même un dogme national. En effet, avec leur ossature fine et leur peau lisse, les gens du Jiso sont les humains les plus éloignés physiquement des fronts plats. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils se considèrent comme le peuple le plus proche des idéaux des bleus et le plus évolué.

L’armée des pantins de chair

Un autre mythe pratiquement universel.
Les peuples des terres vives se racontent fréquemment des histoires d’armées innombrables qui auraient causé la destruction d’une cité prospère ou une autre. On raconte que ces guerriers ne prononcent pas un mot, qu’ils ne se livrent ni au viol ni au pillage et ne battent jamais en retraite quelles que soient leurs pertes. Ils ne font qu’avancer et frapper tout être humain à leur portée.
Ils ne semblent pas avoir d’organes vitaux. Un bras tranché ou plusieurs flèches dans le corps ne suffisent pas à les arrêter. Ils se battent jusqu’à avoir perdu trop de sang, puis s’effondrent et tombent en poussière.
Cette armée semble sortir du néant. Il est sensément impossible de savoir où elle apparaîtra. Certaines versions prétendent qu’elle avance toujours en direction des fontaines de chaos et ne s’attaque qu’aux villes et villages qui se trouvent sur leur chemin. On dit alors que ces guerriers ont pour vocation véritable d’exterminer les créatures improbables issues de l’instabilité, voire de détruire les fontaines elles-même.
La plupart des histoires associent l’origine des pantins de chair au peuple bleu. Soit ils auraient créé cette armée afin de détruire les fontaines de chaos avant qu’elles deviennent incontrôlables, soit ce serait leurs ennemis des étoiles qui tenteraient de les détruire afin de réduire l’instabilité du monde, de manière à pouvoir l’envahir. Ceux qui croient à la première version voient en cette armée des sauveurs et vont jusqu’à l’accompagner dans ce qu’ils considèrent comme leur croisade, en veillant tout de même à rester assez loin pour éviter que les pantins les attaquent. Ceux qui croient à la seconde y voient une menace pour la planète et font tout leur possible pour stopper l’armée s’ils en croisent la route.

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