Mission 1 : La page blanche

par Iwao Higashimura Dim 15 Jan - 21:38

Un jour vous avez trouvé cette offre d’emploi imprécise et bizarre publiée dans un journal à petit tirage trouvé par hasard à un moment de votre vie ou vous aviez besoin d'argent.
Recrute Factotum pour rendre le monde meilleur. Très bonne paye. Pas de diplômes demandés.
Suite à cela vous avez passé un entretien surréaliste avec Madame Hesse, la patronne, qui a parlé quasiment en continue tout du long, en gloussant régulièrement, tantôt philosophant sur l'état du monde, tantôt se plaignant de la météo, tantôt vantant les mérites du dernier succès musical populaire entendu un peu plus tôt ce matin, par hasard, en changeant de station, tantôt constatant qu'à son âge elle n'a plus son énergie d’hantant mais qu'elle ne se laisse pas abattre pour autant. Bref, de tout, mais surtout de rien, et surement du travail en lui même.
Au bout d'une bonne heure, elle a fini par vous annoncer en souriant que vous colliez parfaitement au profil et vous a joyeusement offert une étrange montre qu'elle a nommé "mondomètre".

Vous travaillez pour l'Agence depuis plusieurs semaines déjà. Mais on ne vous a jamais rien demandé. Raphaël Malot le secrétaire ne semble pas non plus débordé, il passe ses journées à réviser ses cours et à boire le café sans se plaindre de son gout médiocre.
Vous vous ennuyez ferme 35h par semaine, mais vous ne pouvez pas vous plaindre, en effet la paye est bien arrivée jusqu'à vos compte bancaire, et elle est énorme, comme promis.

Ce matin ressemble à tout les autres, et alors que l'un de vous traine sur des forums sur le paranormal et que l'autre fait des pompes diamants, un son inédit se fait entendre.
Il vous faut plusieurs seconde pour comprendre qu'il s'agit de la sonnette de l'Agence.

Un homme dans la soixantaine, vêtu d'un pardessus très chic et d'une écharpe rouge du plus belle effet, se dirige vers le secrétaire. Son visage vous est quelque peu familier.
Il demande d'une voix hésitante :
C'est ici l'Agence ? On m'a dit que... qu'on pouvait vous demander de l'aide... N'importe qu'elle type d'aide... C'est assez spéciale...
Raphaël a à peine le temps d'ouvrir la bouche que Madame Hesse se précipite hors de son bureau.
Monsieur De Savarin en personne ? Dans mon Agence ? Quel ravissement ! Suivez moi je vous en prie ! Dit-elle, de sa voix trop aiguë et trop forte. En finissant par un de ses fameux gloussement qui commence déjà à vous sortir par les yeux, vous laissant là tout les deux, à vous demander à quoi sert le secrétaire.

L'homme vous jette un regard confus et suit la patronne dans son bureau.
Seulement cinq minutes plus tard les voilà déjà qui ressortent. L'homme, Monsieur De Savarin, à l'air complétement rassuré. Il sert chaleureusement la main de Madame Hesse et vous fait un grand sourire.
Très content de travailler avec vous Messieurs, j’attends de vos nouvelles avec impatience !
Puis il quitte les lieux.

Madame Hesse, toute joyeuse vous annonce avec joie :
Monsieur Huet, Monsieur Oroshi, votre première mission commence maintenant ! Et pas pour n'importe qui ! Monsieur De Savarin ! Le dernier grand auteur de littérature Française à mon sens ! Je pourrais vous parler des heures de son chef d’œuvre "L'élégance des piscines" ou de son fameux recueil de poème, moult fois primé, "Les chaussettes écarlates". Des lectures qui devraient être obligatoire, rien de moins !
Mais passons, vous les connaissez sans doute déjà. La tâche est simple. Il doit sortir un nouveau roman pour cet été mais il souffre du syndrome de la page blanche. Le pauvre homme a déjà tellement fait pour les Lettres... Je peux le comprendre.
Vous devez faire en sorte qu'il retrouve son inspiration ! Vous avez trois jours ! Bon courage.

Elle vous tend alors un papier sur lequel son écrit les coordonnées de l'auteur maudit, avant de repartir vers son bureau en marmonnant joyeusement.
Siméon de Savarin, si ce n'est pas mirifique...

Avant toute chose, le mondomètre descend de 2D6
Iwao Higashimura a effectué 2 lancé(s) d'un d6 :

1 , 5

par Iwao Higashimura Dim 15 Jan - 21:44

Le monde va mal, le mondomètre est à -6.
Un séisme de magnitude 6 a eu lieu en Chine, l'essence a augmenté de 13% et ce tube de pop répétitif sans intérêt qui reste dans la tête ne cesse de passer à la radio.

Attention petit rappelle des règles et surtout des blâmes :
On vouvoie les adultes (PJ compris) et on les appelles Monsieur/Madame <Nom>.
On ne se montre pas grossier.
On n'importune pas le client avec des questions.
Sous peine de voir le Mondomètre chuter.

par Bob Huet Dim 15 Jan - 22:27

je prend respectueusement le papier qu'elle me tend
Merci beaucoup mme Hesse. Monsieur Horoshi et moi même allons prendre les choses en main.

je regarde alors l'adresse
Ce n'est pas la porte a coté ! Monsieur Malot, pourriez vous nous appeler un taxi je vous prie ?

Je me tourne alors vers mon partenaire.
Monsieur Onoshi, n'auriez-vous point une de ces citations de la sagesse orientale qui pourrait s'appliquer à la situation ? Ce pourrait etre un point de départ pour monsieur de Savarin

par Hiroto OROSHI Dim 15 Jan - 22:34

Je réfléchis une seconde et je dis, souriant : C'est cool comme première mission, merci, Madame.

As-t-on des infos sur ce qu'il aime (à part les piscines et les chaussettes, car là, c'est déjà fait...
As-t-on des fonds alloués à cette mission ? (Style de quoi acheter un billet dans un parc d'attraction ou un cinéma ?)
Y-a-t-il une expo photographique dans le coin ou un truc du genre ?

Et pour la citation, je dirais comme le sage Yu-tse-Tiang "Le nénuphar s'ouvre quand l'eau et la terre le nourrit"

Il vaudrait peut-être mieux une voiture de location, ça coûtera moins cher pour 3 jours qu'une course de taxi aller et retour... Ou un ticket de bus... Par contre, cher partenaire, je dois avouer une chose : je suis phobique du train depuis quelques temps... Je suis désolé ! (je me lève et m'incline très bas face à Bob, plus bas que lui qui est assis...)

par Bob Huet Dim 15 Jan - 23:29

Je me lève et m'incline devant lui
Honorable partenaire, vous n'aves pas à être désolé, merci de m'avoir prévenu. Nous nous abstiendrons donc de prendre le train.
le métro est-il aussi concerné ?

par Hiroto OROSHI Lun 16 Jan - 6:31

Tramways, métro, tout ce qui touche de près ou de loin à un truc sur rails me déclenchent des sueurs dans un premier temps, ensuite j'ai envie de sortir, et si je reste encore, je panique et serais capable de sauter en marche... et heureusement, les ascenseurs ne s'éternisent pas... Encore une fois, désolé, partenaire. Je le dis dans un souci de transparence, car nous devons travailler ensemble, mais je préfèrerai que l'évocation de ce petit défaut humiliant reste entre ces 4 murs. (nouvelle courbette)

par Bob Huet Lun 16 Jan - 7:16

Rassurez vous, vénérable collègue, j'ai déjà oublié ce qui vient d'être dit. J'ai juste retenu que, du fait de votre classe naturelle et de votre prestige il nous faut éviter les transports en commun.

Nous veillerons donc à ce que vos transports se fasse individuellement ou en tout petit groupe.

Et je fais une nouvelle courbette.

par Hiroto OROSHI Lun 16 Jan - 8:20

Je me retourne vers Madame Hesse l'air interrogateur...

par Monsieur Hème Mar 17 Jan - 2:11

J'arrive sur ces entrefaites au volant d'une grosse berline noire aux vitres teintées. Je me gare devant l'agence, baisse une des vitres et interpelle mes collègues d'une voix joyeuse.
- Messieurs, Bonjour ! Ravi de vous revoir ! Madame Hesse a finalement décidé de me donner une chance à ses côtés, et je suis ravi d'intégrer l'équipe !

Je réajuste le foulard en soie noué autour de mon cou, et poursuis :
Je viens de prendre livraison de cette voiture pour l'agence et vous me sembliez sur le point de sortir. Souhaitez-vous que je vous dépose quelque part ?

par Hiroto OROSHI Mar 17 Jan - 5:37

Heu... Re-bonjour Monsieur Hème.
Justement, nous étions en train de discuter du moyen de transport adéquat pour nous rendre sur le lieu de mission.
Mais si vous le permettez, j'avais besoin de savoir d'autres informations sur cet auteur et les moyens financiers à notre disposition. Connaissez-vous déjà tout sur la mission à faire ?

Il y a un dicton dans mon pays d'origine qui est attribué à un dialogue entre une tortue et un renard, qui dit "Il ne faut pas oublier de mettre un pied devant avant d'avancer".
Justement, Madame Hesse allait nous donner une réponse à ces détails.

Mais prenez mon siège, je vous en prie.
(Je me lève, m'incline devant Monsieur Hème et m'assois sur un siège en réserve, contre le mur).

par Iwao Higashimura Mar 17 Jan - 8:46

Madame Hesse a regagné son bureau. Si vous voulez l'interroger il faudra toquer.
Mais elle ne vous laisse pas le temps. Elle passe la tête par la porte et annonce :
Je viens d'appeler Monsieur Hème pour vous aider. Il devait ne commencer que demain mais qui de mieux qu'un poète en herbe pour cette mission ? Il ne devrait pas tarder. S'il n'est pas déjà là, il est très ponctuelle.
Et sans attendre elle referme la porte.

Raphaël Malot, vous voyant dans l'embarras s'approche de Monsieur Oroshi timidement en tenant une liasse de papier sur laquelle est écrit "convention collective".
Monsieur Oroshi ? Euh... Si je peux me permettre... Je crois que... Enfin... En fait vous n'aurez pas de moyens financiers allouer à la mission. Madame Hesse considère que votre paye est assez conséquente pour couvrir tout vos frais...

De plus si vous voulez en savoir plus sur l'auteur des ordinateurs sont utilisable dans vos bureau.

par Bob Huet Mar 17 Jan - 9:09

C'est vrai que la paye est conséquente...

Mais pensez à garder vos justificatifs, il sera possible de les déduire comme frais professionnels de la feuille d'impots

par Hiroto OROSHI Mar 17 Jan - 19:22

Y'a un truc pas net là dedans... Bon, j'explore s'il y a un bureau, déjà... Et s'il y a un ordinateur, j'essaye de l'allumer...

par Iwao Higashimura Mar 17 Jan - 19:27

Il y a 4 ordinateurs dans l'espace employé, et un de plus au bureau de Raphaël mais il serait sans doute malvenu de lui piquer son poste.
Les ordinateurs de l'espace employé s'allume très facilement, en appuyant sur le gros bouton dessus, et ne nécessite aucun mot de passe malgré les plaintes de Raphaël qui répète dès qu'il le peut que "c'est moyen sécure les gars..."

par Hiroto OROSHI Mar 17 Jan - 21:19

Madame Hesse a écrit:Il y a 4 ordinateurs dans l'espace employé, et un de plus au bureau de Raphaël mais il serait sans doute malvenu de lui piquer son poste.
Les ordinateurs de l'espace employé s'allume très facilement, en appuyant sur le gros bouton dessus, et ne nécessite aucun mot de passe malgré les plaintes de Raphaël qui répète dès qu'il le peut que "c'est moyen sécure les gars..."

Je réplique "Voyons, un peu de respect pour nos employeurs ! Je suis sûr que ça fait partie d'un plan !" Et je réfléchi... "Mais ils ne m'ont même pas demandé mon numéro de compte.... Comment ont-ils pu nous verser quoi que ce soit ???"
Bon, j'allume le PC sur mon bureau (marqué je suppose à mon nom ? Si comme je le crains, il n'y a pas de nom, je prends un des bureaux vides "Voila, c'est mon bureau. Choisissez le vôtre !").
Et j'essaye de trouver 2 choses sur ce qui est maintenant mon bureau : une messagerie et un dossier avec cet auteur, Monsieur de Savarin...

par Bob Huet Mar 17 Jan - 23:06

Suivant la méthode de mon collègue je vais m'assoir a un autre bureau et cherche dans les tiroirs du papier et de quoi écrire.

J'ai allumé l'ordinateur mais ne m'en préoccupe pas, visiblement c'est un outil que je semble mal maitriser...

par Monsieur Hème Mer 18 Jan - 0:39

Après avoir garé la voiture devant l'agence, j'en descends pour emboîter le pas à mes collègues. A l'inverse de mes collègues, je ne semble pas perturbé par l'attribution des ordinateurs et m'installe naturellement face à l'un d'entre eux, déverrouillé et prêt à m'accueillir. Je pianote quelques instants, regarde autour de moi comme si je cherchais quelque chose. Puis, j'avise l'imprimante sur le bureau de Raphaël, branchée à son poste.

D'une ample poussée du pied, je me propulse donc sur ma chaise à roulettes jusqu'à la place de Raphaël. Je lui glisse un distrait Permettez ? et m'installe avant d'entendre la réponse. Après quelques secondes passées à pianoter le clavier, une feuille sort de l'imprimante.

Je la brandis et la montre à mes collègues en disant :
- Messieurs, il me semble avoir trouvé un plan pour nous rendre chez Monsieur De Savarin. Avons-nouis besoin d'autre chose ?

par Bob Huet Mer 18 Jan - 9:17

Je me lève de derriere mon bureau et lui demande
Avant d'aller chez lui, pourriez vous trouver, cher collègue, l'adresse de la plus grosse papeterie de la ville ?

Nous pourrions y passer pour acheter une rame de papier de couleur, ainsi éventuellement qu'un lot de de crayons ou stylos multicolors.
Comme cela il n'aurait plus l'angoisse de la page blanche...

par Iwao Higashimura Mer 18 Jan - 10:11

Monsieur Oroshi ne trouve pas de messagerie installé sur l'ordinateur.
Par contre en cherchant Siméon de Savarin sur internet il y a beaucoup de résultat. Il y a bien sûr sa page Wikipédia.
Des articles, des interviews, des avis sur ses livres. En trainant rapidement de ci de là il peut constater que certain le qualifie du plus grand auteur de sa génération et d'autre d'un auteur ennuyeux, complexe et sans intérêt. Dans les interviews il répond quasiment systématiquement à coté, en faisant toujours un long monologue sur sa vie et ses expériences passées.
- Monsieur De Savarin, diriez vous que vos livres sont engagés politiquement ?
- Vous savez moi, mes livres, je les écrits avant tout pour moi et, quand j'étais jeune, adolescent rocambolesque si j'ose dire, j'ai commis mon lot de bêtises comme tout un chacun, mais bref, ce n'est pas là où je voulais en venir, quand j'étais adolescent j'étais perdu, je pense que c'est le propre de l'adolescent d'être perdu voyez vous, et j'ai trouvé dans la littérature, et ailleurs, Dieu merci j'ai connu aussi l'expérience de la vie réelle, la vie vrai, mais il est aussi exacte de dire que j'ai beaucoup lu, et je lis encore beaucoup, quoique je ne retrouve plus mon plaisir de l'époque, mais ceci est propre à l'humain je le crains, je lisais beaucoup donc, et je dois dire que, non sans une pointe de sarcasme aujourd'hui, sagesse oblige, que certes cela à été... je dirais... formateur... oui c'est ça formateur... mais qu'un adolescent perdu comme je l'étais, je le redis, pléonasme insuportable ! Un adolescent se doit de chercher partout. Dans les livres, dans la musiques, dans les films aussi, on oublie souvent les films aujourd'hui mais ils sont tout aussi formateur !
Bref je divague, tout ça pour dire que je pense que l'art, toute forme d'art, majeur en tout cas, se veut formateur et de se fait est concret, vrai.

Du coté de Monsieur Huet, en fouillant il trouve deux ou trois feuilles de brouillon, il s'agit du verso de fiches de révision imprimées par Raphaël, de l'autre coté il y a un paquet d'informations sur le travail d'Emmanuelle Kant, soulignées, barrées, gribouillées, fluotées...
Mais pour écrire il ne trouve qu'un gros stylo fantasy avec un poussin jaune vif, tout en plume, fixé à un ressort au sommet de l'objet. Quand on appui la mine sur le papier, l'oiseau s'allume en vert.

Le plan de Monsieur Hème indique un trajet d'une demi heure en voiture, rien de bien compliqué. De plus il n'est pas difficile de trouver un papèterie sur le chemin, en effet, en faisant un tout petit détour on passe devant "Papetier des Hannetons", une papeterie fameuse pour son très large choix d'objets en tout genre et son bazars constant.

par Hiroto OROSHI Mer 18 Jan - 13:57

J'ai besoin de 5 minutes !

Bon, je regroupe tout ces liens, et je me débrouille pour les recopier sur mon portable (la reconnaissance de caractère est mon ami !) en photographiant le lien, et j'imprime ce que j'ai trouvé de textuel, je lirais ça pendant le trajet...

C'est bon, je vous accompagne !

par Monsieur Hème Mer 18 Jan - 16:12

- En route dans ce cas.

Je salue Raphaël, le remerciant pour la mise à disposition de son matériel, et sors de l'agence. J'ouvre la porte de la voiture à chacun de mes collègues, m'assurant qu'ils sont bien installés avant de la refermer et de m'installer derrière le volant.

Après quelques minutes de route, je gare la voiture sur la parking de la Papeterie des Hannetons

par Bob Huet Mer 18 Jan - 17:28

Je remercie monsieur Hème de sa prévenance, m'installe dans le véhicule et boucle ma ceinture.

Une fois arrivé je m'apprête à descendre en lui disant :
Merci beaucoup cher collègue. Votre conduite a été d'une exceptionnelle fluidité. Digne d'un chauffeur de maitre expérimenté.
Et votre véhicule est remarquablement confortable.

Je descend alors du véhicule et me dirige vers la papeterie, prêt à ouvrir la porte à mes collègues.

par Iwao Higashimura Mer 18 Jan - 20:08

Vous entrez et constatez l'étendu du chantier, aucun système de classement au monde ne saurait justifier l'existence de ce magasin. Tout semble mélangé avec une espèce de logique malveillante et chaotique, il y a des bacs à fouille pleins partout, avec des objets aussi divers que des cahiers d'écolier terriblement sobre, des trousses en forme de châtaignes, des carte postales des années 60, des gommes officiel "PatPatrouille", un énorme lot de tire-bouchon au couleur de l'ASSE, et des agendas de l'année dernières.

Votre premier réflexe est de vouloir sortir, mais vos yeux tombent forcement à un moment ou un autre sur un prix. Votre cerveau lance la pensée suivante "Mais c'est fichtrement pas cher !" et c'est trop tard, la porte s'est refermé derrière vous, la sonnette du magasin à alerté le personnel et une vendeuse apparait, avec un grand sourire.

Bonjouuuur ! Je vous laisse regarder ! Lance t-elle joyeusement avant de disparaitre en réserve en claquant la porte.
Le silence et une calculatrice casio graph 35+ tombent dans le magasin.
Une chose est sûr, ça ne sera pas évident de trouver ce que vous cherchez.

par Hiroto OROSHI Mer 18 Jan - 22:08

En fait, son magasin ressemble à son propriétaire... Peut-être suffirait-il de l'amener ici et de l'aider à ranger. Il finira par voir sans doute quelque chose qu'il a oublié et qui lui rappellera des souvenirs.

Je toque à la porte et demande à la (charmante) vendeuse, en faisant mille courbettes : Excusez-moi de vous importuner, jeune fille de bonne famille, mais serait-il possible de parler avec le propriétaire directement ? Car j'ai une idée qui pourrait lui plaire. Ranger un peu tout ce stock pour s'y retrouver un peu. Je ne pourrais faire qu'en sa présence, de manière à trier les choses qui encombrent ce magasin sans aucun ordre...

par Bob Huet Mer 18 Jan - 22:55

Un peu en retrait car je suis rentré le dernier après avoir tenu la porte à mes camarades je regarde l'étonnant étalage d'objets divers et variés et murmure à Monsieur Hème, pour ne pas risque de déranger l'honorable monsieur Oroshi :

Ca me rappelle un vieux principe : quand on sait où sont les choses elles sont rangées. Et quand on les étale partout on sait où elles sont car on les voit...

A ce moment mon téléphone sonne. Je sors du magasin pour répondre. Mes collègues me voient répondre l'air excité puis faire un autre appel avant de revenir dans le magasin.
Très chers collègues et surement amis potentiels, je suis au regret de vous annoncer qu'une urgence m'appelle et que je vais devoir vous quitter. J'ai prévenu Madame Hesse, elle vient juste d'embaucher une nouvelle personne et vous l'envoie. Bonne chance pour ma suite de la mission.

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