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Lieux
PBF-Online-2 :: CTHULHU :: 1920 - LES TROIS TOURMENTS DE TADJOURAH par SALOMON :: Descriptions Générales
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Lieux
Shalom
Le Fontainebleau
Caractéristiques:
paquebot-poste
longueur HT: 152 m
largeur: 18,05m
jauge brute: 9986 tx
port en lourd: 9000 tonnes
déplacement: 15970 tonnes
passagers: 96 premières, 119 secondes, 116 troisièmes, 335 rationnaires
propulsion: 2 turbines à vapeur chauffées par 6 chaudières au charbon
puissance: 6900 CV
vitesse: 16 noeuds aux essais, 13,4 noeuds en service
2 hélices
1 cheminée(1)et (16)
Histoire:
Lancé le 9 novembre 1923 à St Nazaire, commandé par les Chargeurs Réunis sous le nom de ISLANDE, puis racheté sur cales par la compagnie des Messageries Maritimes (MM) avec deux de ses sisterships: COMPIEGNE et CHANTILLY. Premier voyage sur la ligne d'Indochine le 19 décembre 1924.
Le voyage
Départ de Marseille
Escales à Suez*, Port-Soudan*, Djibouti, Pondichéry, Singapore*
Arrivée à Saïgon
*: territoire britannique, les autres sont des escales dans l'empire colonial français.
Shalom
Suakin, un joyau de corail sur la Mer Rouge
L'antique port de Suakin se trouve sur les bords de la Mer Rouge, à 60 km au sud de Port-Soudan. Jusqu'en 1905, il était le lieu de passage des négociants soudanais. c'est à partir de cette date que les anglais bâtirent Port-Soudan, destiné à accueillir des navires de fort tonnage. Ceci marqua le déclin de Suakin, qui n'est plus aujourd'hui, qu'un tas de ruines.
Un nom chargé de mystères
Il existe plusieurs hypothèses quant à l'origine du nom de cette île. Il pourrait provenir de l'arabe "sigin" ou "sijun" qui signifie "prison". On prétend d'ailleurs que le Roi Salomon y enfermait les criminels.
Une autre etymologie décompose le nom en "sawwa ginn". Ce qui, toujours en arabe, peut se traduire par "fait par le djinn". Dans la mythologie arabe, un djinn peut-être un bon esprit ou un démon. Son nom pourrait également provenir de "sava ginn" c'est à dire "7 djinns".
On trouve sur certaines cartes antiques des références à l'île de "Sukhoe". Enfin, il est possible que le nom provienne de l'hébreu "sukhim", qui désigne les troglodytes. Sukhim pourrait donc désigner les "habitants des caves", "sucas" signifiant tanières mais également port.
Des légendes venues d'ailleurs
Autrefois, un roi d'Ethiopie envoya sept vierges en cadeau au roi d'Egypte. Elles firent escale à Suakin, à l'époque déserte. A leur arrivée en Egypte, le roi découvrit qu'elles étaient toutes enceintes. Elles racontèrent que les sept djinns les avaient visitées durant la nuit passée à Suakin.
les femmes furent renvoyées sur l'île, que leurs enfants et leurs descendants colonisèrent.
Une autre légende raconte qu'un prince voyageait avec ses femmes, dont sept vierges qu'il installa à Suakin. Revenant de la guerre, le prince découvrit qu'elles avaient mis au monde sept enfants. Il baptisa l'île "savagin", littéralement le "lieu du démon".
Histoire de Suakin
La première mention de Suakin vient du Fashala d'Abyssinie qui raccontait qu'en 950 avant J.C., la reine de Saba se rendit chez le roi Salomon, depuis Massawa via Suakin.
Vers 1520, 336 moines et religieuses venus d'Abyssinie pour se rendre à Jérusalem furent massacrés par les Beja peu après leur départ de Suakin. les premières maisons, réalisées en pierre taillées dans le récif du corail, furent bâties à cette époque.
Au début du 19ème siècles, Suakin devient une forteresse armée de 24 canons. Chaque mois des caravanes de centaines de chameaux font le commerce d'or, dépices, de perles, de parfums, d'ivoire et d'esclaves. L'île compte alors environs 3000 habitants, deux mosquées et sept écoles.
La fin du 19ème siècle est marquée par le révolte du Mahdi, qui prend la ville et Karthoum en 1885. Il est défait par les troupes du général Kitchener qui emportent la ville d'Omdourman en septembre 1898. Suakin ne tombe pas aux mains des madhistes, mais la guerre divise ses revenus par deux.
En 1902, la ville devient le terminus de la ligne ferroviaire avec le Nil. mais déjà l'ïle souffre de ne pouvoir accueillir les navires de fort tonnage.
En 1905, Suakin compte 10500 habitants et chaque année, près de 10000 pélerins y embarquent pour La Mecque. Mais son destin est scellé lorsque les anglais construisent Port-Soudan afin d'accueillir les gros navires.
En 1923, les bureaux de la National Bank sont fermés et en 1924, le poste de l'Eastern Telegraph est transféré à Port-Soudan.
Shalom
Le plan de Suakin remis par le Stewart avant le départ en voiture :
Shalom
Pour la petite histoire le Paquebot des Messageries Maritimes à sombré dans la rade de Djibouti le 11 juillet 1926 suite à un incendie de sa cargaison. Ayant chaviré, il ne peut être renfloué et servira de formation au môle de Djibouti, permettant de lui donner un semblant de port digne de ce nom.
Mais tout ceci, ce n'est que ce que l'histoire officielle retiendra.
Shalom
Djibouti, enclave française le long de la Mer Rouge
Le 4 juin 1859, le commerçant réunionnais Henri Lambert, ancien consul de France à Aden, est assassiné dans le golfe de Tadjourah. Une mission conduite par le commandant de la station navale de la Côte orientale, le vicomte Alphonse Fleuriot de Langle, arrête les coupables, remis aux autorités turques, puis envoie une délégation de notables locaux à Paris. C'est avec un membre de cette délégation, le « représentant » du «sultan de Tadjourah», Diny Ahmed Aboubekr, que le 11 mars 1862, Édouard Thouvenel, alors ministre de Napoléon III, signe un traité de paix et d'amitié perpétuelle par lequel la France achète « les ports, rade et mouillage d’Obock situés près du cap Ras Bir avec la plaine qui s’étend depuis Ras Aly au sud jusqu’à Ras Doumeirah au nord » pour 10 000 thalers de Marie-Thérèse.
Ce n'est qu'en 1884 qu'une prise de possession réelle a lieu, avec l'arrivée d'un commandant le 1er août : Léonce Lagarde. Il s'agit alors, dans le cadre de l'expansion coloniale française vers Madagascar et l'Indochine, de créer une escale de ravitaillement pour les navires sur une route impériale.
Cependant, Léonce Lagarde étend le Territoire d'Obock et dépendances sous souveraineté française à toute la côte nord du golfe de Tadjourah, qui est occupée en octobre-novembre.
Après un accord sans suites avec le «sultan de Gobad» en janvier 1885, le 26 mars 1885, un accord avec les «chefs Issas» place la côte sud sous souveraineté française. Un accord territorial avec la Grande-Bretagne, par l'échange de notes des 2 et 9 février 1888, arrête cette expansion.
C'est la même année, en 1888, qu'est créé le port de Djibouti qui devient le chef-lieu de la nouvelle Côte française des Somalis en 1896. En 1895, la ville compte 5 000 habitants. Elle est placée sous l'autorité administrative de Bourhan Bey, fils de l'ancien gouverneur de Zeila, Abu Bakr Ibrahim.
Sources : Wikipédia
Shalom
Djibouti, le contrôle de la Mer Rouge par les français
L'origine du nom
Selon une légende Issa, Djibouti viendrait de "Djad bouti", le monstre vaincu : une créature qui hantait cet endroit et qui tuait hommes et animaux. Il fut traqué et tué.
Les Afars appelaient "Gabod" le site du plateau, que les navigateurs arabes reformulèrent en "Gabouti".
Les français en firent Djibouti.
Historique
Après le percement du canal de Suez, apparut la nécessité de disposer d'une escale en Mer Rouge sur la route de Saïgon. Dès 1862, les traités sont passés avec les chefs locaux pour le secteur d'Obock. En décembre 1884, le sultan du Gobaad donne à la France le golfe de Tadjourah, et en 1888, le gouvernement Lagarde crée Djibouti.
En 1895, Djibouti compte 5000 habitants. Son activité s'accroit avec le chemin de fer d'Abbés-Abéba, en Ethiopie, achevé en 1917. Mais l'impossibilité pour les grands navires de disposer d'un quai empêche le véritable essor de la ville.
En juillet 1926, le Fontainebleau s'échoue à l'entrée du port. Il servira de point d'appui à une jetée de 700 mètres depuis le plateau du Marabout, afin de réaliser un port en eau profonde.
Services officiels
Durant les jours qui suivirent le naufrage, les bureaux du gouverneur, les services de la compagnie maritime, la banque et la poste sont saturés des demandes du public.
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"Le mal poursuit les pécheurs ; le bien sera rendu aux justes."
Proverbe de Salomon ; La Bible, XIII, 21 - Xe s. av. J.-C.
Proverbe de Salomon ; La Bible, XIII, 21 - Xe s. av. J.-C.
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