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2 - La traversée du Val

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2 - La traversée du Val Empty 2 - La traversée du Val

Message par Gravillon Mar 18 Mai - 22:18



Samladh

Voilà longtemps que Clairval n'avait pas été le théâtre d'une telle agitation en cette heure plus que matinale, l'horizon s'éclairant à peine d'une légère lueur témoignant de l'aube approchante.

Le château est en état d'ébullition, et cette fois-ci le climat n'en est pas responsable : ce matin est celui de votre départ tant attendu pour Goëville, et juste avant celui-ci, tout le monde s'active en tous sens pour régler tous les derniers détails, sous l'oeil vigilant de lord Eldric, qui fut sans doute l'un des premiers levés, et de lady Allyson.

Dans la grande cour devant l'entrée principale sont rangés les nombreux chevaux, frais et prêts pour la longue et pénible route, sous la chaleur qui promet d'être étouffante. Les bagages plus ou moins importants ont été chargés sur des bêtes supplémentaires qui ne prendront aucun cavalier, ce qui ne vous dispensera pas de remplir vos fontes de selles individuelles. Les quelques animaux devant être du voyage sont également prêts.

Une poignée d'hommes d'armes (précisément, cinq d'entre eux), ainsi que la septa se tiennent également prêts pour le moment du départ. Lady Shett et Daliah Stone encadrent lady Joenne, toutes pimpantes, Ronan reste sagement en retrait à recevoir les dernières instructions de l'intendant Oddon, tandis qu'Ilaia flatte distraitement l'encolure de son cheval en attendant le top départ.

En arrivant, les uns et les autres, vous pouvez parfaitement sentir ce parfum de fébrilité et d'exaltation qui entoure votre convoi. Les attentes accumulées, la découverte, les promesses, peut-être... Et pour certains sans doute, une dose d'inquiétude. Lady Allyson paraît un peu blafarde, mais sans doute est-ce en raison de l'obscurité rompue par la lueur des torches ?


Elias Marsten

Non sans une certaine émotion, je viens saluer Père et Mère avant le départ. Je ne m'attarde pas outre mesure car je sais que la séparation est difficile pour cette dernière et je ne veux montrer aucun signe de faiblesse devant le Seigneur du château.

Une fois ces adieux faits, j'enfourche ma monture en prenant bien soin de m'appuyer sur ma jambe valide. J'ai dû répéter le mouvement tellement de fois pour compenser ma faiblesse que désormais l'acrobatie semble presque naturelle. Une fois sur la selle, il n'y paraîtra plus et je tâcherai de descendre le moins possible de ma monture lors des haltes ou bien à l'abri des regards indiscrets quand cela sera absolument nécessaire.

Je chasse ses préoccupations de mon esprit pour afficher mon plus beau sourire conquérant ! Je viens me placer à proximité de mon frère Arthur tout en cherchant des yeux ma soeur qui je l'espère, viendra se joindre à nous. Le voyage sera l'occasion de converser comme nous le faisions par le passé.

Je salue enfin Ilaia de loin, d'un signe de tête amical. J'aimerais me rapprocher d'elle mais je sais que mon oncle verrait cela d'un mauvais oeil et je ne souhaite pour rien au monde m'attirer son courroux.


Melgan

Je suis levé depuis le milieu de la nuit, ne m'accordant qu'une poignée d'heures de repos. Néanmoins, ma mise est fraîche, du moins pour l'instant. Je m'active avec ardeur et énergie pour répondre à mes obligations, c'est à dire le service de mon maître, ser Baras.

Tout en m'affairant pour m'assurer des montures et du paquetage du chevalier je reste pour autant attentif à la mise en place du convoi. Je me permets un clin d’œil à mes amis, Owen et Ronan, essayant de repérer un éventuel besoin chez eux. Surtout Ronan, jeune écuyer, qui pourrait commettre un faux-pas.

L'excitation du voyage rend les choses plus simples. Comme d'autres je suis gagné par l'enthousiasme de l'expédition si attendue, et ma bonne humeur est visible, même si je m'efforce à une certaine retenue.


Arthur Marsten

Egalement levé depuis un bon moment, j'ai veillé à la fin des préparatifs sans toutefois intervenir si le besoin ne s'en fait pas sentir, faisant confiance à nos hommes pour que les instructions données soient suivies, ainsi que pour palier aux évidents petits aléas induits par se genre d'expédition.

En vêtements de voyages et en plstron du cuir, épée longue au côté, j'accueille l'arrivée des voyageurs d'un sourire et d'un petit mot gentil pour chacun d'entre eux et leur indique leur place dans le futur convoi.

Une fois que tout le monde sera prêt, je vais saluer Lord Eldric et Lady Allysson, assurant au premier que nous ferons honneur à notre famille et à Clairval, et à la seconde que je veillerai sur mon frère et ma soeur en précisant tout de même qu'il sont à mon sens tout à fait aptes à le faire eux-même.
Je donne ensuite le signal du départ sans plus attendre et prends la tête du convoi, montant avec un aisance née de l'habitude.


Leilani Marsten

Également prête assez tôt, en tenue de voyage, mes cheveux tressés et accrochés à l'arrière de mon crâne pour ne pas me gêner, j'aide même un tout petit peu au chargement de nos affaires. Après avoir salué mon père et ma mère, cette dernière avec un peu plus de tendresse, je monte et rejoins Elias.

Mon sourire ne peut mentir ; je suis assurément excitée par cette aventure !


Owen

J'observe Carotte avec une certaine fierté. C'est qu'avec ma lance de cavalerie pointant le ciel dans son logement, à droite de ma selle, mon beau bouclier aux armes Marsten fixé à gauche, protégeant l'emplacement de mon arc et de mon carquois, et enfin Flèche juchée sur son coussin de selle, au niveau de la croupe, j'ai un peu l'impression d'avoir là un équipage de grand seigneur, ou au moins de chevalier. J'ai quelques paroles douce pour calmer l'aigle en lui caressant un peu la tête, délicatement, dans le sens des plumes, afin de l'aider à gérer toute l'excitation aux alentours. Et en premier lieu celle de Frétille qui entreprend d'aller renifler tout un chacun avant que je la siffle impérieusement pour la faire venir au pied. Un coup d’œil aux Wolfhounds aussi, pour vérifier qu'ils restent bien auprès des seigneurs qui se les sont attachés. J'hésite un instant à mettre le chaperon au rapace et à lui lacer une serre, mais j'abandonne vite l'idée. Flèche n'aime guère cela, préférant tenir seule sur son coussin ou à défaut prendre son envol, et je ne serait peut-être que trop contraint de l'entraver dans des bourgs, autant le lui épargner lorsque ce n'est pas indispensable. Et inutile pour le moment, avec l'obscurité qui règne encore lors des ces préparatifs matinaux.

Je me passe un rapide coup de peigne pour redresser une brosse qui n'en a guère besoin. Je lance un coup d’œil circonspect à ma tenue, ayant opté pour ma veste de cuir neuve afin de donner la meilleur impression de la Maison. Puis je salue discrètement toutes ses seigneuries et vais donner l'accolade à Melgan et Ronan.

- C'est le grand jour, alors ! Vous avez aussi hâtes que moi, j'imagine ? Leur glisse-je avant de les laisser à leurs devoirs. Puis je m'approche de Ser Arthur pour prendre mes ordres en m'inclinant.
- Monseigneur, désirez-vous que je prenne l'arrière ? Ce serai plus aisé pour rameuter les chiens s'ils s'écartent un moment, pendant le trajet.


Baras Marsten

J'arrive bon dernier, l'eau ruisselant encore du haut de mon crâne, vêtu de mes habits de monte. Pourtant chacun sait que j'ai fait parti des premiers debout, mais mes sessions d'exercices exigent du temps.

Je souris de loin à mon frère et à sa femme, mais il n'est pas encore temps d'aller les voir. Au lieu de quoi j'appelle Ombre,, le wolfhound sur lequel j'ai jeté mon dévolu. Ce chien au pelage noir, jeune mâle à l'aube de sa vie de reproducteur. C'est aussi un moyen de voir si Owen les a bien préparé. Son caractère fougueux lors des chasses et promenades doit être tenu lorsque nous sommes en société. Et il semblerait que notre maitre piqueux ai bien travaillé, vu comment l'animal se met à mon côté et me suivant comme le nom qu'il porte.
Je peux donc faire ainsi ma tournée d'inspection des gardes et veiller à leur mise et leur équipement. Satisfait je m'en retourne vers ma famille, posant une main affectueuse sur le mollet de ma fille déjà en selle.

Mon frère à le droit au salut fraternel, nous n'avons pas besoin de mots entre nous. Par contre je m'arrête devant sa femme, car je comprends son angoisse.

Ne vous inquiétez pas, nous garderons un oeil sur vos enfants.

Je m'en retourne alors vers le convoi, mais m'arrête auprès de mon destrier. Lui caressant l'encolure, je semble lui murmurer quelque chose à l'oreille.
Puis je m'en retourne vers mon propre jument de voyage, vérifiant que mes armes communes sont bien avec moi. Puis je me hisse sur ma selle d'une manière fluide que ma corpulence aurait pu ne pas laisser penser.

J'apostrophe alors Arthur sur un ton amusé

Alors, tu le donnes ce départ?



Melgan

Dès que Baras nous rejoint je m'efforce de boucler la préparation le plus rapidement possible, ainsi que de vérifier que l'équipement de voyage nécessaire est complet.

Puis tel une ombre silencieuse je suis le chevalier pour le seconder, et répondre à la moindre de ses demandes.


Arthur Marsten

D'un petit hochement de tête, je donne à Owen l'autorisation de chevaucher en queue de convoi et lui octroie un des soldats pour compagnie, les autres encadreront les femmes au milieu du convoi.

J'ai un petit sourire à mon oncle avant de libérer le wolfhound qui patientait sagement aux pieds de mon cheval d'un claquement de langue et fais en sorte que ma monture lui emboîte le pas, lançant de fait le signal du départ.


Elias Marsten

La caravane s'ébranle et nous voilà partis ! Je suis le mouvement aux côtés de mon frère et j'ai relativement fière allure dans mon costume de voyage confortable mais élégant confectionné spécialement pour l'occasion, aux couleurs de notre maison. J'ai un petit pincement au coeur à la vue des wolfhounds car ils me rappellent que Pyrite ne sera pas du voyage. Je me suis laissé convaincre que c'était le mieux pour lui. Cela ne m'empêche nullement de savourer l'exaltation du moment.

Je reste silencieux et perdu dans mes pensées, ne parvenant à trouver aucune parole ou bon mot convenant à la situation. Il est visible sur mon visage que je suis impatient de faire mes preuves.


Samladh

Lord Eldric vous adresse un dernier salut de la main, la mine fermée. Son regard s'accroche un instant à celui de son futur héritier en titre, lui transmettant par ce simple échange sa confiance tout autant que le poids des responsabilités qui lui incombent durant ce voyage. Viennent ensuite quelques acclamations de la petite foule rassemblée, allant de lady Marsten qui ne peut retenir un Soyez prudents ! de bon aloi pour ses enfants, à la plus âgée des soeurs de Melgan qui lui adresse non un Ramène-nous un souvenir ! qui cache mal son émotion réelle.

La poussière s'élève et le fracas des sabots se fait assourdissant dans la cour alors que le convoi s'ébroue et quitte progressivement l'enceinte protectrice et familière de Clairval. Le départ est plus que matinal pour profiter de la relative fraîcheur le plus longtemps possible, le jour n'est pas même vraiment levé. A l'avant, chevauchent fièrement Arthur, Baras, Elias et Leilani. Juste derrière eux se tiennent Melgan, attentif aux désidératas du chevalier qui le devance, Ilaia et la septa. Ce trio est lui-même suivi de Joenne et ses deux dames de compagnie, encadrées par une poignée de gardes qui s'occupent également des animaux chargés spécifiquement des bagages. La queue du convoi est constituée (sauf contre-ordre ultérieur) de Ronan qui reste discret et observateur, d'Owen et d'un garde. Les animaux restent auprès de leurs maîtres respectifs, encore frais et pleins d'entrain.

Il ne faut que quelques minutes pour atteindre Pont-Chevreuil, que vous traversez sans marquer d'arrêt. De nombreux habitants sont déjà réveillés et vous regardent passer, surpris par ce convoi inattendu. Les plus vifs aperçoivent des visages bien connus de la maison Marsten, et s'inclinent à votre passage respectueusement tandis que vous franchissez le fameux pont au sud du village, vous permettant de poursuivre la route plein sud vers les terres des Lyras et l'étroit passage menant à l'entrée méridionale de la Trouée d'Erreg.

Le jour se lève peu à peu. Pas un nuage à l'horizon, pas un souffle d'air. L'atmosphère est déjà chaude, même voyageant légers, la sueur vient vite et la poussière est une gêne permanente. Le sol est incroyablement sec, et les champs qui bordent la route d'habitude toujours verdoyants sont d'un jaune paille des plus inhabituels.

Vous prenez deux heures de chevauchée à allure tranquille pour rejoindre Basse-Marche, le petit village sous le contrôle de vos voisins Lyras. L'occasion de faire une première pause pour boire un peu et faire boire vos montures, avant de poursuivre en direction du débouché de la Trouée d'Erreg, où s'étendent les terres des Dannett.


Arthur Marsten

Je ne me dérobe pas au regard de Lord Marsten, me contentant de hocher la tête, pour accepter sa confiance tout autant que les charges qui vont avec mon rôle.

Une fois le départ donné, je ne me retourne pas.
Je salue avec sérieux ceux des villageois qui nous reconnaissent et marque le respect du à leurs seigneurs et nous engage sur le chemin pour sortir de nos terres.

Durant le trajet, je me déride quelque peu, étant dans un environnement connu et tout à fait à mon aise dans ce genre d'expéditions...

Pendant la pause, je veille à ce que tout le monde - bête comprise - s'hydrate bien et m'enquiers auprès des femmes de leur état.


Baras Marsten

Je suis d'humeur assez joviale pendant le trajet. Je souris aux villageois et villageoises que je connais, plaisantant de loin à l'occasion avec Callista Fowler si elle est sur le pas de son auberge.

Alors que nous traversons la trouée je me mets à siffloter des airs que notre soldatesque connait sans mal mais dont certaines oreilles plus chastes n'ont sans doute jamais entendu la moindre note.

A la pause, je ne peux m'empêcher une petite réflexion dans le vide.

Il faudra vraiment pousser les Lyras à ployer le genou. Nous serions maitre de toute la trouée ainsi.

Je me rapproche de Elias et pose virilement ma main sur son épaule.

Tu pourrais marier une de ses filles!

Je n'arrive cependant pas à garder mon sérieux et éclate de rire quelques secondes après.

Je m'en vais retrouver les soldats mais demande à mon neveu avant.

As tu prévenu Danett que nous allions passer sur ses terres?


Elias Marsten

Même sur nos terres, le voyage peut être dangereux. Ma jambe affaiblie est un constant rappel qu'il ne faut jamais baisser la garde. Ceci dit, entouré d'Arthur et Baras, je me sens en confiance et progressivement, je me déride à mon tour même si je supporte beaucoup plus mal la chaleur et la poussière que les deux chevaliers.

A la plaisanterie de mon oncle, je reste un instant muet avant d'accompagner son éclat de rire d'un large sourire amusé. Puis, cela me plonge dans mes pensées: le mariage, oui, il faudra y songer. C'est mon devoir pour la famille!

Arrive enfin la pause et malgré mon intention initiale de ne pas descendre de ma monture sauf à la nuit venue, je décide de descendre de cheval constatant que chevaucher sur de longs trajets n'est pas une partie de plaisir, surtout sous les rayons ardents du soleil. Et encore, le jour ne fait que se lever.

Je m'abreuve longuement et m'assure que ma soeur va bien avant de faire quelques exercices d'assouplissement pour ma jambe. Quand j'entends mon oncle non loin interroger Arthur sur les Danett, je tends l'oreille.


Leilani Marsten

A Pont-Chevreuil je salue les habitant avec enthousiasme, tout en restant près de mes frères et de mon oncle, fièrement.

Durant cette petite pause, je m'hydrate correctement et prends soin de ma monture. La petite réflexion de Baras à Elias ne m'échappe pas mais je n'ai pas un regard vers eux, me contentant de sourire distraitement.

Je rejoins alors les autres membres féminins de l'équipée.

- Lady Joenne, supportez-vous bien le voyage ? , je demande, tout sourire.




Arthur Marsten

La question de Baras à mon frère me fait regarder celui-ci d'un air sérieux, et il est visible que peut-être contrairement à lui, j'ai déjà pensé à cette question.
Bien entendu, je ne suis pas le décisionnaire principal mais il paraît évident que j'apprécierais a minima d'être consulté.

J'ai d'ailleurs un petit sourire encourageant pour mon frère et mon regard ne peut éviter de se tourner vers ma propre femme alors que je réponds à la question de notre oncle.

Au vu de nos relations actuelles avec eux, il ne nous a pas paru pertinent de les avertir de notre passage, non.


Melgan

Lors du départ je me montre gêné par le moindre des mots de ma famille. Non que j’ai honte, mais je redoute toujours un comportement déplacé de leur part en présence de grands. Je suis donc définitivement soulagé quand le convoi s’engage sur la route.

Chevauchant juste derrière ser Baras j’aurai aimé m’entretenir avec lui comme un écuyer peut faire la conversation avec son chevalier. Mais la présence des enfants du lord m’intimide.

Je reste donc silencieux, bien que disponible à toute demande de mon maître.

Après les premières heures de voyage, ne tenant plus en selle, je trouve l’audace d’interroger ser Baras :

-« Désirez-vous que j’aille un peu en avant reconnaître la route ? M’assurer qu’aucun fâcheux se présente ? »

Cavalier émérite, j’ai envie de galoper un peu librement.



Baras Marsten

Au pli de mes lèvres je semble dubitatif devant la réponse de l'héritier de mon frère. Maisnla préparation de notre équipée lui a échoué et il a fait ses choix. Ilnserait malvenu que je m'élève contre cette décision ou tout du moins que je la remette en doute. Donc je hoche la tête en guise de compréhension.

J'allaisndire quelque-chose mais Melgan intervient, montrant encore une fois la vivacité de son esprit.

C'est fou comme vous les jeunes vous ne supportez pas la lenteur des voyages. A la première occasion de pouvoir foncer à bride abattue, vous sautez dessus.

Je souris à mon écuyer lui montrant que cela m'amuse mais que ce n'est en rien une remontrance.

Je vois bien que tu souhaites y aller.... Très bien, par en avant. Mais fais très attention et ne t'éloigne pas trop quand même. Tubes écuyer, pas éclaireur.

Je me tourne vers notre escorte.

Et vous, vous feriez bien de faire attention. On sait pas comment réagira cette teigne de Danett.


Owen

Je contemple avec une certaine fierté la petite colonne qui avance devant moi. N'ayant jamais participé à aucune guerre, je la trouve déjà imposante et ayant belle allure, me donnant une impression d'importance. Je sais bien que les habitants de Pont-Chevreuil témoignent essentiellement leur dévouement aux seigneuries, mais je ne peux m’empêcher de bomber le torse en traversant le bourg, affichant mon mince sourire pourtant souvent rare.

J'écoute les conversations de Ronan et du garde en renfort, mais ne participe que rarement. Cela ne serait pas facile, d'ailleurs, car je me suis décalé légèrement en arrière pour éviter que la vue de Flèche sur la croupe de Carotte ne stresse trop Ronan. Je le sais encore à fleur de peau en présence de rapace. De temps en temps, lorsque le terrain se montre sans difficulté pour la chevauchée, je me referme, fermant même les yeux, pour me concentrer sur ma respiration et ma poitrine abimée. Je sais que la journée va être très chaude et promet d'être pénible. Autant préserver mon endurance autant que je peux pendant ces heures encore fraiches. Puis lorsque le soleil commence à suffisamment chauffer l'air pour créer des ascendances thermiques, je lâche une première fois Flèche qui commence à s'agiter. Je suis toujours ému lorsque je la vois déployer largement ses ailes après l'impulsion de mon bras, la puissance du son de l'air frappé, son envol tout en force et le contraste lorsqu'elle se met à planer en cercle, avec une élégante fluidité. Mon regard finie par la quitter, je sais qu'elle reviendra d'elle même après son exploration et éventuellement une chasse.

Lors de la pause, je m'assure en premier chef que les chiens aient à boire, avant d'aller aider les hommes à desseller et bouchonner les chevaux. Avec notre équipage réduit, ils auront bien besoin d'aide pour s'occuper de toutes les bêtes, surtout si les écuyers sont sollicités pour d'autre tâches. J'écoute en silence les Seigneurs s'entretenir de notre voyage, me gardant bien d'intervenir.


Samladh

La petite pause est appréciée par tous. Il faut dire que si généralement le décor de la Trouée d'Erreg, vaste cirque montagneux, est à couper le souffle, la descente depuis vos terres vers l'entrée sud présente des paysages inoubliables, et en particulier ici, depuis les terres des Lydas. De plus, faire quelques pas et se désaltérer avant les heures de grosse chaleur est un luxe dont vous auriez bien tort de vous priver.

Au centre du convoi, auprès des dames, le moral est pour le moment au beau fixe. Certes la chaleur est désagréable, mais ce sera pire plus tard et tout le monde est encore frais et dispo. A moins que ce ne soit la perspective, pour certaines, de rentrer chez elles ? Toujours est-il qu'Arthur n'a pas à s'en faire : pas de plaintes ni de réclamations ou de récriminations. De la même manière, Leilani peut sans problème se mêler un peu à ce petit groupe, ce qui d'habitude n'est pas très facile.
- Tout va bien, tout va très bien. répond lady Shett la première avant même Joenne ait pu répondre directement. J'avais oublié depuis mon premier passage par ici à quel point la vue est magnifique. Toutes ces majestueuses montagnes qui nous cernent de toutes parts, de vrais murailles !
Joenne ajoute :
- C'est vrai, oui. Même en aimant la mer comme je l'aime, il est difficile de rester totalement insensible à un tel panorama. Qui présente en plus l'avantage non négligeable de procurer de l'ombre et un peu d'air grâce à l'altitude !
Les échanges continuent ainsi un petit peu, et vont même pouvoir se poursuivre une fois la pause terminée, car elle tire déjà sur sa fin.

Dans le même temps, on s'est activé pour s'occuper des bêtes, vos biens pour ainsi dire les plus précieux à l'aune d'un tel voyage, et distribuer une très courte collation, avec la participation active et précieuse d'Owen et sous la supervision d'Arthur et Baras. Elias se délasse un peu et discrètement fait quelques étirements pour sa jambe raide et fragile.

Melgan, après avoir le nécessaire pour le cheval de ser Baras et le sien, est le premier à s'élancer de nouveau en éclaireur sur la piste, sifflant ainsi la fin de la première pause. Il est donc le premier à découvrir la route qui se faufile entre les montagnes et des collines abruptes et rocailleuses. Le sol est constellé de roches, l'herbe normalement abondante est rare, complètement grillée par la sècheresse, et même disparue pour l'essentiel au profit d'une sorte de terre craquelée et dure comme de la pierre.

En avançant, de part et d'autre les parois rocheuses se rapprochent, et forment maintenant un véritable défilé. Le paysage est grandiose, mais le soleil est monté et la température grimpe. Fort heureusement, une forêt clairsemée de résineux offre des ombres peu épaisses tout de même très appréciables. C'est donc suants qu'en milieu de matinée sous un soleil brûlant, tout d'un coup les montagnes semblent s'écarter pour vous permettre dans leur haute bienveillance de sortir de la Trouée d'Erreg.

Vous n'avez pas encore rejoint la Grande Route néanmoins. Vous devez désormais longer les terres des Dannett jusqu'à Cerfville puis traverser le pont afin d'y parvenir. Ce n'est qu'après une nouvelle courte pause que vous vous lancez afin de mettre derrière vous définitivement cette partie du chemin, Clairval et la Trouée d'Erreg, à l'assaut vers l'inconnu pour une majorité d'entre vous.

Cependant, les terres que vous longez maintenant n'ont rien de bien différent, si ce n'est que des collines plus arrondies ont pris la place des montagnes et du roc. Sur votre main droite, la Galopante suit son cours rapide et infatigable, bien plus large qu'il ne l'est par chez vous plus en amont. Sur votre main gauche, une forêt claire mêlant résineux, chênes, et autres variétés d'arbres de plaines. Des fermes sont parfois visibles, le chemin est très poussiéreux et reste complètement déserté, vous ne croisez personne. Il est également fort sinueux pour s'adapter au tracé de la Galopante entre les collines, même si la direction générale va plein sud.

Arthur[/color]
Baras[/color]
Elias[/color]
Leilani[/color]
Melgan[/color]
Owen[/color]


Owen

Peu après notre départ, j'annonce à Ronan.

- Je vous laisse l'arrière-garde, je dois parler au Seigneur.


Je pousse donc un peu Carotte pour remonter le convoi jusqu'à Ser Arthur et incline poliment la tête pour demander la parole.

- Messire, j'ai aperçu Flèche qui cerclait bizarrement, au loin par là, avant de repartir. Annonce-je lentement, très concentré pour choisir soigneusement mes mots. Elle se comportait comme lorsqu'elle perçoit un danger. Avec Melgan parti seul en éclaireur, je vous avoue quelques inquiétudes. Désirez-vous que je le rattrape pour le seconder ?


Arthur Marsten

Satisfait de voir que tout semble se dérouler au mieux pour tout le monde malgré la chaleur et la poussière, je chemine en tête avec Baras et Elias, attentif à notre environnement.
Bien que surveillant notre rythme - qui a de toute façon été prévu en fonction de ses chaleurs - je ne cherche pas à pousser les bêtes - ni les Hommes - car de la bonne gestion de celles-ci dépendra en grande partie la bonne tenue de notre trajet et je suis tout à fait conscient de cet état de fait.

J'entends Owen remonté la colonne et ralentit un peu lorsqu'il devient évident qu'il souhaite me parler.

Lorsque tu me fais ton "rapport", je cherche ton rapace des yeux dans le ciel, réfléchis un instant à ce que tu me dis, ainsi qu'à ta proposition et dis finalement.

Merci. Non, c'est inutile, Melgan connaît son affaire, si danger il y a, il reviendra bien vite faire son rapport et si c'est trop tard, tu ne feras que tomber toi aussi.
Retourne à l'arrière garde et sois vigilant.


De fait, je viens donner l'ordre aux soldats, d'être plus vigilants et d'être prêt à faire face à un éventuel danger.
J'ai également un mot aux femmes pour leur dire brièvement de quoi il retourne et que ce n'est probablement rien, mais que je préfère être prudent.

Je reviens ensuite en tête de colonne et vérifier que mon plastron soit bien en place, rajustant quelques pièces et m'assurant que mon épée soit prête à dégainer si besoin.

Je ne fais pas modifier le rythme de notre petite troupe.


Owen

Le seigneur vient de trancher, mais je m'attarde un instant malgré tout, sollicitant silencieusement la parole. J'imagine sans peine que cela doit l'agacer, mais je reprends ma lente élocution dès que j'obtiens son attention.

- Messire, je dois également vous dire que j'ai vu quelques traces de loup. Fraiches, la foulée longues. Une meute en chasse je dirai. Pour faire cela si bas dans les collines, de jour et avec la chaleur qui s'annonce, elle est probablement affamée. Cela arrive alors parfois qu'ils puissent s'en prendre à une personne seule. Beaucoup moins souvent à deux hommes valides.

Je reste un instant, guettant sa réponse. Mais je n'insisterai pas plus s'il reste sur son idée de me renvoyer à l'arrière garde.


Elias Marsten

La pause prend fin et nous reprenons la route. Pour l'instant, je tiens le rythme et je m'en réjouis tout comme je m'imprègne des décors somptueux qui s'offrent à nous. Si je suis un amoureux des terres de notre famille, il n'en reste pas moins que les paysages voisins sont également magnifiques. Je n'ai eu que peu d'occasions de m'y rendre, mes voyages m'ayant plutôt conduit au Sud de Westeros que dans cette région.

L'esprit paradoxalement plus détendu que lors de notre première étape, je compose mentalement quelques balades et Arthur et Baras peuvent m'entendre fredonner à l'occasion. Quand Owen vient faire part d'un danger à mon frère, je me raidis soudainement. Je maudis intérieurement mon insouciance, comme si mon relâchement était responsable du péril. Je manque d'intervenir quand Arthur refuse au maître-chien de rejoindre Melgan parti en éclaireur. Aurai-je une opinion différente ? Difficile à dire puisqu'au final, je ne prends pas la parole.

Un peu plus tard, après qu'Arthur ait transmis le mot d'ordre de la vigilance à tout le convoi, Owen fait part d'un danger plus spécifique: celle d'une meute de loups. Là, encore, je suis tenté d'intervenir mais je sens bien que ce n'est pas mon rôle et je laisse donc le soin à Arthur de répondre. Je lance toutefois à Owen un regard appuyé comme si j'essayais de lui transmettre un discret appel à la prudence.


Baras Marsten

Lorsque Owen avertit une première fois mon neveu, j'ai le même réflexe que lui et cherche l'oiseau dans le ciel. Cependant ma vue accusant le même âge que moi, je ne discerne pas vraiment le volatile. Je laisse Arthur répondre et étant en accord avec sa décision ne rajoute rien. Mais lors de son retour, l'insistance de Owen me fait intervenir.

Ta présence est trop nécessaire à la poursuite de notre route. Ecoute ton seigneur et retourne à l'arrière. Je vais aller retrouver mon écuyer. Au pire, si une blessure devait m'empêcher de continuer, vous ne perdriez qu'un représentant au tournoi et il sera toujours possible de trouver une explication pour sauver la face de la famille. Mais j'ai connu pire qu'une meute de loups, ça devrait aller.

Je finis par chercher du regard l'accord d'Arthur qui demeure décisionnaire.


Arthur Marsten

La nouvelle intervention d'Owen semble ne me plaire qu'à moitié, ce qui est visible à mon léger froncement de sourcil, mais j'approuve les paroles de mon oncle d'un hochement de tête, avant de lui dire dans un sourire.

Oui, je ne suis pas très inquiet sur ce point.


Ayant donc confirmer la proposition de Bars, je rajoute, pour Owen.

Merci pour ces précisions, mais la prochaine fois, essaie de me donner toutes les informations en une seule fois.
Et lorsque tu seras de retour à l'arrière garde, envoie-moi Ronan.



Leilani Marsten

Inquiétée par ce qu'il se passe, ou pourrait se passer, je reste près des autres femmes et jeunes filles. J'observe silencieusement les mouvements de notre convoi.


Owen

- Veuillez m'excuser, Messire. Je n'ai pas l'habitude de tels convois et j'ai encore du mal à percevoir les priorités part rapport à une chasse. Explique-je humblement à Ser Arthur. Puis en me tournant vers son oncle. Flèche semble être retournée vers la vallée. J'imagine qu'elle doit surveiller Melgan ou ce qui l'a intrigué. Si vous la voyez cercler, elle vous aidera certainement à repérer l'un ou l'autre. A votre service.

Je caresse alors l'encolure de Carotte pour la faire stopper. J'évite de trop utiliser les rennes lorsque ce n'est pas nécessaire. Sur le bas coté de la route, je me laisse dépasser par la colonne pour rejoindre l'arrière garde.

- Ronan, Ser Arthur te demande. Si tu dois t'aventurer en forêt, fais bien attention aux loups.


Samladh

Owen regagne l'arrière du convoi tandis que les ordres d'Arthur passent auprès des soldats. Ces derniers immédiatement se redressent sur leurs selles, réajustent leur équipement, resserrent les fourreaux des armes et rapprochent leurs mains de celles-ci, prêts à agir. De manière automatique, la tension monte d'un cran et les conversations prennent fin, les uns et les autres se mettant à scruter intensément de part et d'autre de la route.

Ronan est surpris par les paroles que lui adresse Owen. Il avale sa salive le teint subitement un peu plus pâle, et après un hochement de tête pour son camarade, il s'exécute et rejoint rapidement la tête de la troupe où se trouve l'héritier Marsten.
- Messire, Owen m'a informé que vous souhaitiez ma présence ? demande-t-il légèrement anxieux.

Pendant ce temps, Baras a donné des talons pour accroître l'allure de son cheval, devançant désormais le reste du convoi pour aller rejoindre Melgan en éclaireur.

Baras[/color]


Arthur Marsten

J'accueille l'arrivée de Ronan d'un oeil neutre, mais lui dédie tout de même un léger sourire.

En effet Ronan. J'imagine que tu es au courant qu'il y a un danger potentiel et dans ce cas, ta place d'écuyer se trouve avec moi.
Il te faut vérifier que j'ai tout ce dont je pourrais avoir besoin et éventuellement même, vérifier les sangles de mon armure.
Et en cas de combat, tu dois couvrir mes arrières.


Je hausse les épaules.

Bon, là, la menace est imprécise et je me suis déjà préparé, donc reste juste un peu en arrière de ma position et ouvre l... sois attentif.

Je me tourne ensuite vers mon frère. Ne te sens pas obligé de rester en tête, Elias, puis je jette un oeil pour vérifier que tout le monde est alerte et vigilant et relance la caravane à l'allure que nous avions précédemment, m'attendant à tomber assez rapidement sur Baras et/ou Melgan


Elias Marsten

Je prends la réflexion de mon frère comme un poing dans l'estomac. Un nuage passe dans le ciel bleu et revoilà Elias le boulet... Ceci dit, j'ai bien conscience que mon frère ne donne pas ses consignes dans le but de blesser mon ego mais bien de préserver nos vies à tous. Et ne pas les respecter, c'est nous faire courir un danger inutile.

Pinçant les lèvres de frustration, je hoche la tête et me contente docilement de répondre d'une voix neutre:

Bien. Je vais me placer en milieu de caravane. Je vais m'assurer que tout va bien pour les Dames.

Puis, je salue l'avant-garde et je laisse la caravane avancer jusqu'à me retrouver au niveau de Leilani. Je lui fait un sourire encourageant et lui lance :

Arthur est sur ses gardes. Il ne prend aucun risque avec notre sécurité.


Owen

M'étant déjà fait bien assez remarquer à mon goût, je reprends sagement l'arrière-garde avec le soldat, lui donnant de brèves explications sur la situation. Je cherche Flèche des yeux pour essayer de lire son vol, mais elle me semble être déjà repartie trop loin. Il est probable qu'elle puisse me voir, en revanche, avec sa vue perçante. J'ai envie de la rappeler en levant la cuisse de poulet que j'ai en réserve dans ma besace, mais je retiens mon geste. J'ai indiqué à Ser Baras que suivre sa position dans le ciel pourrait certainement le guider vers son objectif. Il faudra certainement encore du temps au chevalier pour s'approche, vu à quel point elle s'est éloignée...


Samladh

Ronan écoute les instructions d'Arthur et se fige un instant quand l'héritier manque de lui envoyer les limites liées à son handicap en plein visage. Fort heureusement, le rattrapage in extremis semble passer car le jeune homme, après un instant d'indécision, incline la tête et répond fébrilement mais sans sembler en tenir rigueur :
- Fort bien, Ser Arthur. Merci pour vos conseils.
Et il se place céans à trois mètres en retrait d'Arthur.

Au milieu du convoi, l'attention s'est resserrée sur la route, les conversations ne sont plus que quelques échanges brefs et les regards sont attirés vers l'avant dans la direction où Melgan puis Baras ont disparu.
Joenne profite de l'arrivée d'Elias et les mots destinés à sa sœur, qu'elle a entendus, pour répondre :
- Et il fait bien. J'ai vaguement perçu qu'on parlait de loups, à l'avant ? Qu'en est-il ?
A côté d'elle, lady Shett frissonne involontairement malgré la chaleur.


Elias Marsten

Je souris à Lady Joenne et prend mon air le plus rassurant avant de répondre :

Il semblerait en effet que des traces d'une meute de loups aient été repérées. Mais rien qui ne nécessite l'envoi d'une troupe. Pour plus de sécurité, Ser Baras ait parti prêter main-forte à son écuyer. Au regard de son talent martial, ce sont plutôt les loups assez intrépides pour tenter de s'en prendre à nous que je plains par avance.

Je ponctue ma plaisanterie d'un petit rire léger et je tente également de détourner leur attention:

Pour l'instant, savourons la beauté de ses paysages. Ne trouvez-vous pas cet endroit magnifique. Je n'ai guère eu l'opportunité de voyager dans cette partie des terres des Andals et je dois avouer que cela fait indéniablement partie du plaisir de ce périple.


Arthur Marsten

Très vigilant, Ronan sur mes arrières, j'ouvre le chemin à la caravane.

Inconsciemment, j'augmente légèrement l'allure, une main posée sur la poignée de mon épée, l'autre tenant les rênes de ma monture.


Samladh

D'abord un peu renfrognée par le ton apparemment détaché d'Elias, Joenne se détend néanmoins quelque peu devant les paroles de miel du jeune homme, et c'est d'un ton plutôt avenant qu'elle réplique :
- Vous êtes bien bon de nous rassurer ainsi Elias. Et si nous avons le luxe d'un peu de légèreté, alors oui, il est vrai qu'en dépit des conditions actuelles, le Val offre de bien beaux paysages à qui sait les apprécier. Dans la bibliothèque de mon père, je me rappelle d'un ouvrage, Aller et retour, le doux berceau des Andals, qui raconte dans le détail les voyages et les découvertes, au sein du Val d'Arryn, d'un échanson à la cour d'un gouverneur de l'Est. Intéressant, à Goëville, vous pourrez le consulter si vous le souhaitez.

Pour le reste, sous l'impulsion d'Arthur, l'allure a vite fait d'augmenter, forçant à donner des talons pour faire avancer un peu plus vite les chevaux sur la route sinueuse. Vous ne tarderez pas à ce rythme à arriver dans la zone où doivent être vos deux éclaireurs.


Leilani Marsten

Tout en me venant me placer près d'Elias, je lui adresse un sourire reconnaissant.

- Vous avez raison, les paysages sont superbes, d'autant plus que nous avons peu souvent la chance de pouvoir les admirer. Je suis bien heureuse de participer à cette aventure mais je me passerais volontiers d'une meute de loups... mais ce n'est certainement rien !






Elias Marsten

Je hoche la tête aux propos de ma soeur et de Lady Joenne. C'est une semi-victoire de réussir à converser sur la beauté des paysages même si je ne parviens pas à leur faire oublier le danger. Dans le même temps, c'est peut-être mieux ainsi. La cadence s'accélérant rend la conversation plus difficile et je me concentre sur mon assiette et la course de ma monture.

Cependant, je prends le temps de répondre à Lady Joenne concernant l'ouvrage qu'elle mentionne:

Ma foi, je serai ravi de consulter cet ouvrage. Voilà une raison de plus d'avoir grand hâte d'arriver à Goëville. Je suis très friand de ce genre de récit concernant l'histoire du Val d'Arryn.


Arthur Marsten

En tête, l'impatience de savoir s'il y a bien quelque chose devant me gagne, mais je n'accélère pas plus le rythme, le baissant même un instant pour récupérer un épieu ou une lance, arme bien plus adaptée que l'épée pour une éventuelle rencontre avec une meute de loup...


Elias Marsten

Alors que la tension se fait plus palpable dans le convoi, je me fais plus silencieux. J'observe les alentours prétextant toujours d'observer la beauté des lieux mais restant en fait aux aguets du moindre danger.


Owen

A l'arrière, après le départ de Ronan, j'entreprends de bander mon arc, au cas où. Puis j'observe les alentours, trop pensif pour sacrifier à la conversation.


Samladh

Avançant sur la route bordée des deux côtés par une forêt peu dense au relief accidenté, les nombreux lacets empêchent d'obtenir une bonne visibilité devant vous. Impossible toutefois de ne pas remarquer qu'assez soudainement, les bois s'animent, ou plutôt leurs branches : de nombreux corbeaux y sont perchés. Et, à quelque distance mais manifestement hors de la route (et hors de votre vue), vous pouvez entendre, outre un concert de croassements stridents et désagréables, des sortes de hurlements bestiaux et agressifs bien plus inquiétants.

A noter que l'arrière du convoi s'est un peu désorganisé. L'arrière était tenu par un soldat et Owen, et l'un comme l'autre manquent à l'appel.


Elias Marsten

Le rassemblement des corbeaux est clairement mauvais signe et les hurlements qui s'ensuivent confirment cette impression. Je sors mon épée du fourreau et je regarde aux alentours. Sachant mon frère à l'avant, je me tourne vers l'arrière-garde et constate sa désorganisation et la disparition d'Owen.

Je me hâte donc d'aller prévenir Arthur:

Que se passe-t-il ? Où sont passés Owen et le soldat qui assurait nos arrières ?


Samladh

Un cavalier apparaît entre les arbres puis surgit de la forêt peu épaisse bordant la route pour rejoindre l'avant du convoi. Il s'agit de Melgan.


Melgan

Je chevauche vers le convoi, puis cherche l'héritier des yeux pour me diriger vers lui. Une fois que je suis à portée de voix livre mes informations :

-"Ser Arthur, ser Baras a mis en déroute une meute de loups. Le rapace d'Owen a joué son rôle en plantant ses serres dans l'un des prédateurs. Freux dans les arbres et loups affamés. Peut-être des charognes, ou des corps, les auront attirés.

Puis-je retourner auprès de mon maître pour le seconder dans l'inspection de la zone ?"



Leilani Marsten

Sans m'éloigner du groupe constitué par les femmes, je reste même plus proche d'elles, toujours inquiète.
Je regarde devant, puis derrière, et semble à cet instant encore plus inquiète.

- Où sont passés les hommes qui étaient à l'arrière ?
dis-je, sans m'adresser à quelqu'un en particulier, étant donné qu'Elias qui avait la gentillesse de rester près de nous ne l'est déjà plus.


Samladh

En regardant vers l'arrière, vous voyez justement poindre les silhouettes d'Owen et du soldat qui l'accompagne, venant vers vous.


Leilani Marsten

- Ah !

Je quitte alors le groupe des femmes, ralenti pour rejoindre l'arrière et rejoins Owen à qui je demande directement :

- Est-ce que tout va bien ?


Owen

J'ai une épaule poussiéreuse et une tempe visiblement égratignée, mais elle ne saigne plus vraiment et c'est d'un ton un un peu faraud que je te réponds.

- Tout va bien, Mademoiselle. Juste un peu de distraction et de maladresse...


Puis je tends mon bras en l'air, signe qu'attendait probablement Flèche pour venir s'y poser à grands bruissements d'ailes.
- C'est bien, ma belle, complimente-je le puissant rapace d'une voie douce. Je vais te donner à manger. Mais que me rapportes-tu là ? Tu me donnes ?


Arthur Marsten

Dès qu'Elias me prévient que l'arrière-garde manque à l'appel, je fais arrêter le convoi avant de le mettre en position défensive. Avec 4 hommes manquants - dont 3 combattants - il serait contre-productif de scinder encore plus nos forces.

Heureusement, Melgan arrive assez vite sur ces entrefaites, avec des nouvelles plus rassurantes, et je lui donne mon aval pour qu'il retourne voir Baras, lui enjoignant toutefois de plutôt nous attendre pour mener cette exploration.

Le premier problème étant plus ou moins résolu, je me mets à remonter la colonne, mais n'ai pas beaucoup de chemin à faire, puisqu'Owen est déjà au niveau des femmes.

Avisant la blessure de ce dernier - et ayant entendu ses explications - je lui dis un peu sèchement.

Fais-toi examiner par Septa Héloïse. Les blessures à la tête peuvent être mauvaise, même sans signe extérieur de gravité.

Je vais ensuite rejoindre le soldat de l'arrière-garde qui a eu le bon goût d'y rester en revenant avec Owen, le félicite de n'avoir pas laisser un camarade dans le besoin... et l'engueule pour ne pas avoir prévenu le reste de la caravane du problème.

Cela fait, je remonte la colonne et la fais repartir, à un rythme assez rapide.
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Message par Gravillon Mar 18 Mai - 22:19



Owen

- Bien Messire, réponds-je humblement. A la première halte ?


Samladh

Le convoi n'a qu'à parcourir une centaine de mètres pour se retrouver précisément à l'endroit d'où Melgan a émergé des bois, et qui semble logiquement être le meilleur point où marquer un arrêt, ser Baras ne devant pas être loin.


Owen

Je profite de ces quelques mètres pour donner un pilon de poulet à Flèche, puis je la pose sur son coussin de selle ensuite. Je m'efforce à garder des gestes calmes et lents lorsque je m'occupe d'elle. C'est donc sans trop de précipitations que je m'avance vers la religieuse.

- Septa Mordane. L'aborde-je d'une voix hésitante, répugnant d'évidence à l'interrompre dans sa pauses. Navré de vous déranger, mais le Seigneur m'envoie à vous.


Melgan

j'ai pris les devants du convoi et suis arrivé en premier. Aussitôt que je reconnais les lieux je me mets à la recherche de mon maître ser Baras, bien entendu en restant à cheval.


Arthur Marsten

Je hoche la tête en réponse à la question d'Owen, que je vois avec satisfaction se diriger vers la Septa une fois que nous sommes arrêtés.

J'enjoins la compagnie à se délasser, voire de descendre de cheval, - sans s'éloigner, les loups pouvant toujours être dans le coin - tout en demandant aux gardes d'être attentifs.

Rejoignant alors Melgan, je lui demande dans quelle direction se trouve Baras.


Baras Marsten

J'émerge de la forêt l'épée rangée mais en en tenant une autre dans la main. Je sais que l'odeur de sang et les cadavres de loups vont surement exciter nos chiens, du coup je préfère en récupérer la longe avant qu'une catastrophe n'arrive et les attacher au chariot.

Une fois fait, je reviens vers Arthur. Je ne présente nulle blessure mais j'ai la mine sérieuse.

C'est pas beau ce qu'il y a derrière ces arbres. Et même si les bêtes se sont nourries, elles ne sont pas responsables des morts.

J'ai un regard pour Elias puis Melgan.

L'un de vous saurai quelle famille porte comme blason le cerf des Barathéon mais non couronné?

Ponctuant ma question, je tends l'épée que j'ai à la main à Arthur pour qu'il puisse voir. L'épée a beau être dans un acier simple, sa poignée porte l'emblème d'un cerf rappelant celui de la maison Baratheon mais sans la couronne.

Les épées ont servis récemment.

Puis j'invite Arthur à me suivre pour aller voir la scène.


Elias Marsten

Pendant la pause, je reste auprès des Dames et tente de deviser gaiement sur les péripéties inhérentes à ce genre de voyage. Je n'en reste pas moins vigilant à tout ce qui m'entoure et quand Ser Baras revient parmi nous, c'est tout naturellement que je me rapproche d'Arthur et lui pour entendre son rapport. Non sans avoir au préalable poliment pris congés de la gente compagnie.

Je conserve une expression la plus neutre possible quand mon oncle fait allusion à ce qui semble être un massacre fait par la main de l'homme. J'examine alors avec attention le blason qu'il me montre...


Leilani Marsten

Je suis retournée auprès des femmes, un peu rassurée, mais ne participe que peu aux conversations s'il y en a.


Melgan

Je me creuse la tête suite aux questions de mon maître, mais n'oublie pas d'observer sa mine, pour savoir s'il a besoin de quelque chose après avoir terrassé ces satanés loups.

[Connaissances.]


Elias Marsten

Après quelques instants de réflexions, je réponds à la question de mon oncle en m'adressant à la fois à lui et à mon frère:

Ce blason est indéniablement celui des Baratheon. La couronne n'est qu'un ajout récent aux armoiries, depuis que Ser Robert est devenu Roi mais les armes originelles de la famille n'en portaient pas. Après, quant à savoir qui peut porter ses couleurs sans couronne, je n'ai que des conjectures à vous proposer. Il se pourrait que les armes des deux frères du Roi et de leur suite ne portent pas de couronne mais je ne saurais en jurer.

Espérant avoir pu être d'une quelconque utilité, je laisse le duo s'éloigner vers le lieu du massacre après les avoir salué d'un rapide salut, retournant vers le groupe des Dames.


Arthur Marsten

Je remercie mon oncle et me saisis de l'épée, examinant sa garde avant de finalement la dégainer et de regarder sa lame.

Je hoche la tête aux propos d'Elias
Ah ! Merci de ces précisions, je me demandais justement si la couronne n'était pas un ajout récent.

Mon examen de ma lame terminée, je la rengaine mais la garde en main. Je descends ensuite de cheval et suis Baras.

Allons-y. dis-je simplement, me préparant à la vue de cadavres à moitié dévorés.



Melgan

Je reste silencieux, mortifié de ne pouvoir répondre à la question de ser Bars. Quand Elias nous apporte ses lumières sur le fameux blason je me sens soulagé.

Sans dire un mot j’emboîte le pas à mon maître et à ser Arthur, curieux de découvrir les fameux cadavres.


Owen

Les échos sur l'épée aux armes de la famille du roi m'intrigue beaucoup et je me demande ce que pourrait révéler le charnier dont les seigneurs parlent, mais peu de chance que l'on me demande de m'y rendre. Pour ma part, il me faut l'aval de Septa Heloïse. Chacun son épreuve.


Samladh

Un trio composé composé d'Arthur, Baras et Melgan quitte la route pour se diriger vers le théâtre du drame.
--> Arthur, Baras & Melgan[/color]

Elias et Leilani retournent au centre du convoi, où se trouvent lady Joenne et ses dames de compagnie.
--> Elias & Leilani[/color]

Owen se rend auprès de Septa Heloïse pour être examiné suite à sa chute de cheval.
--> Owen[/color]


Samladh

Leilani & Elias[/color]
Arthur, Baras & Melgan[/color]

Le retour du trio parti s'enquérir des victimes trouvées un peu plus loin surgit à nouveau des bois bordant le chemin, après tout de même une grosse demie-heure d'absence.

Un certain soulagement est immédiatement perceptible dans le convoi, manifestement l'inquiétude commençait à monter.


Melgan

Je suis les deux ser comme leur ombre, surtout Baras, n'oubliant pas mes obligations. J'attends qu'ils expliquent la situation en cherchant septa Heloïse des yeux.


Elias Marsten

Soulagé de voir revenir la fine fleur de notre chevalerie, je vais à leur rencontre d'un pas empressé. J'essaie de lire sur les visages quelques indications sur la nature des évènements qui a pu advenir lors de leur expédition mais je me garde bien de tout commentaire, me contentant de les accueillir d'une voix chaleureuse :

Nous sommes, Messires, fort aise de vous revoir revenir parmi nous. Je dois avouer qu'une légère pointe d'inquiétude commençait à nous faire trouver le temps long.


Baras Marsten

Ne t'en fais pas neveu, nous allons bien. Mais il serait peut-être bon que ces dames ne restent pas trop dans les environs.

Je ne donne nullement l'impression d'aller mal.




Melgan

Je m'approche légèrement de ser Baras et lui souffle une idée :

-"Ser, des pierres. Des pierres plutôt que de la terre. On se tuerait pas sous la tâche dans cette chaleur en essayant de dresser un tumulus en profitant d'un creux dans le sol."


Baras Marsten

Je regarde Melgan à sa proposition.

L'idée est bonne. Reste à savoir si on trouvera de quoi élever plusieurs tumulus, ou un suffisamment grand pour tous les accueillir.


Melgan

J'essaie de repérer des zones rocheuses, ou des anfractuosités propices à un tumulus improvisé.


Leilani Marsten

Voyant bien que personne ne va venir nous expliquer la situation plus en détail, je pousse un long soupir et quitte le groupe des dames en leur adressant un regard et un sourire, pour rejoindre les hommes.

C'est à mon oncle que je m'adresse, très poliment.

- Pouvons nous bientôt reprendre notre route, mon oncle ?



Baras Marsten

Je vois Leilani approcher et sa question me fait sourire.

Cela ma nièce, il faut le voir avec votre frère. Arthur a le commandement de notre troupe, et maintenant il en sait autant que moi. Mais je crains que nous devions prolonger encore un peu cette arrêt forcé.

J'ai un regard pour mon neveu, conscient des risques de chaque choix qui se posent à lui.


Elias Marsten

L'arrivée de Leilani m'arrache un sourire malgré la situation. Elle a toujours été une femme d'initiatives. Le fait qu'elle pose la question m'évite de le faire moi-même et c'est donc tout naturellement que je me tourne vers Arthur comme le font l'ensemble des présents pour connaître la suite des évènements.


Arthur Marsten

J'adresse un sourire rassurant à mon frère et ma soeur, avant d'amener tout le groupe près des dames et de la Septa, afin de mettre tout le monde au courant de la situation.

Bien, voici la situation. Non loin de là, nous avons trouvé un certain nombre de cadavres, dont les bêtes sauvages ont fait bombance.
Vu l'état des corps, il est impossible de déterminer comment sont morts ces hommes, ni quand, ni qui ils sont.
Nous avons juste réussi à déterminer qu'ils se sont battus récemment.


Je soupire.

En tout état de cause, nous ne pouvons laisser ces corps ainsi, nous allons donc les ensevelir sous des rochers et si Septa Héloïse le veut bien, elle dira quelques mots pour ces guerriers.

Niveau logistique reprends-je après une courte pause, cela va nous prendre au moins deux heures. Elias, si tu le veux bien, je te confie la responsabilité de trouver un endroit ou ces dames pourront mettre pied à terre et patienter le plus confortablement pendant que nous nous occupons des corps. Ne te mets pas sous le vent...
Je te laisse également deux de nos soldats. Les autres viennent nous aider.




Melgan

Je regarde les hommes répondre aux ordres de ser Arthur, prêts à les guider dans l'entreprise d’ensevelissement des malheureux.


Elias Marsten

J'acquiesce à la demande de mon frère et futur suzerain.

Je tâcherai de faire au mieux. C'est une tâche bien ingrate qui vous attend et si je peux apporter ma modeste contribution en termes de logistique, je le fais bien volontiers. Après tout, je suis venu entre autre pour cela.

J'ai une expression encourageante au visage quand je m'adresse à Arthur. J'imagine qu'il se serait bien passé d'une telle corvée. Puis, me tournant vers les soldats qui ont été désignés pour m'assister, je leur fais signe de rester auprès des Dames. A ces dernières, j'explique mon idée:

Vous l'aurez compris, nous allons tâcher de trouver un endroit plus confortable et plus approprié pour attendre. Je vais laisser auprès de vous ces deux soldats aguerris et je vais m'enquérir de ce lieu.

De mon côté, je cherche du regard le point le plus élevé possible à proximité de notre campement. J'aimerais avoir une vision dégagée. Me vient alors l'idée de faire appel au service d'Owen. Je lui fais donc signe de me rejoindre.


Baras Marsten

J'entends les propos d'Elias.

Elias, ne t'éloigne pas seul. Il peut encore y avoir du danger dans les environs.

Puis avec un soupir qui en dit long sur ma motivation devant la tâche qui nous attend, je m'en retourne vers les autres.

Alors on installe ça où?


Samladh

Le convoi s'organise donc pour une pause forcée qui n'était pas prévue au programme, mais nécessité fait loi et ce n'est pas Héloïse votre septa qui vous le reprochera, bien au contraire. Elle abandonne d'ailleurs le groupe des femmes et de la logistique pour venir apporter sa supervision aux opérations dès lors qu'elle en a terminé avec le cas d'Owen, ce qui est l'affaire d'une quinzaine minutes supplémentaires.

La majorité des soldats ainsi que la plupart des hommes valides, selon les instructions d'Arthur, se mettent rapidement au travail. Vous trouvez non loin de la route un espace relativement plat et herbeux, sans arbres, qui se prête plutôt bien à l'entreprise qui est la vôtre. Le transport des corps n'est pas des plus agréables. Tout comme d'ailleurs la recherche et le transport des pierres en volume suffisant pour en recouvrir les cadavres et les protéger de l'avidité des animaux nécrophages sévissant dans le coin.
Et ce qui ajoute à la difficulté de la tâche, c'est le soleil maintenant haut dans le ciel et la chaleur harassante dépourvue de toute humidité qui vous frappe sans pitié. Le thermomètre doit jouxter la quarantaine de degrés et devait encore continuer à monter aux heures les plus chaudes de l'après-midi.
Dans ce contexte, tous les travailleurs sont en sueur. Les chemises sont enlevées ou sont trempées de sueur, les armures laissées de côté sous peine de littéralement mourir de chaud.

Pendant ce temps, l'autre partie du convoi a été menée par Elias et Owen sous le couvert d'ombrages salvateurs. Certes, cela n'enlève rien de la chaleur étouffante qui règne mais la situation est tout de même moins inconfortable, d'autant plus en restant tranquille.
Pour l'heure, les dames affrontent la situation de manière relativement stoïque, conscientes sans doute que d'autres, en ce moment-même, s'échinent à accomplir un pénible ouvrage.

Presque deux heures et demie sont nécessaires pour que les tombes de pierre soient réalisées, et les dernières prières lancées vers les Sept par Héloïse. Fatigués mais forts du sentiment du devoir accompli, les hommes se remettent en ordre de marche pour reprendre la route, couverts de poussière et trempés de sueur. Nombreux sont ceux qui hésitent à repasser les armures...

Je vous laisse chacun faire un petit post pour décrire ce que vous avez fait, et vos actions éventuelles avant que le convoi ne reparte. 2 - La traversée du Val Smiley



Elias Marsten

Avec l'aide d'Owen, nous trouvons sans problème un endroit plus approprié que le bord de la route pour attendre. Je me sens vraiment inutile en pensant à ce que les hommes valides doivent accomplir pendant que je reste là, comme l'invalide que je suis. Pour autant, je ne laisse rien paraître de mes sombres pensées et je tâche autant que possible de distraire les Dames. Pour garder leurs esprits tournés vers les réjouissances du tournoi à venir, je déclame quelque lai en l'honneur des héros des Andals. J'en ai choisi un volontairement court pour ne pas être ennuyeux. Il me sert de préambule pour lancer une discussion positive. J'essaie ensuite de questionner ses dames sur leurs projets, une fois sur place.

Malgré tout, je reste vigilant à notre entourage, même si une attaque est peu probable.


Owen

La chaleur est étouffante, même sous arbres, et Flèche ne semble pas pressée de reprendre son envol. Comme il semblerait que nous en ayons pour un moment, je donne à boire à Frétille avant de l'envoyer fureter dans les environs. De bonnes chances qu'elle aboie si elle sent quelque chose approcher. Ou qu'elle vienne se réfugier près de moi s'il devrait rester quelques loups en maraude. Quelque soit la manière, il y a de bonnes chances qu'elle nous prévienne à l'avance si un danger devait approcher.

Je vais ensuite desseller les chevaux et m'en occuper du mieux que les conditions le permettent. Si nous devons stationner ici, autant les préserver. Et me contenter d'écouter si nul ne me questionne.


Baras Marsten

Sans me faire prier je me suis mis à l'ouvrage. Et avec cette chaleur j'ai été l'un des premiers à me dévêtir jusqu'à me retrouver torse nu. Du coup chacun a pu se rendre compte que malgré un début d'embonpoint, je tenais encore bien la forme. Visiblement ce n'est pas la première fois que j'ai à faire cette besogne, et même si j'ai l'air triste pour ces gars, je ne me laisse pas abattre par la situation.
Malgré tout à un moment je lâche un

Par les sept enfers, on se croirait dans les forges du Ferrant!

et un peu plus tard un

Pensez à boire, sinon il se pourrait que la récolte de l'Etranger s'agrandisse.

A la fin de notre besogne je ne remets que ma chemise, qui s'auréole vite, laissant le soin à Melgan de ranger proprement mon armure dans un de nos chariots et me présente au train des femmes pour récupérer me poser quelques instants à l'ombre afin de reprendre des forces avant de remonter.


Melgan

Dès que ser Baras fait mine d’enlever ses pièces d’armure et de se dévêtir t je me suis empressé de venir l’assister.
Une fois la tâche finie je me mets aussitôt à l’aise pour me retrouver moi aussi torse nu.

Je viens du petit peuple, et je suis habitué aux corvées ingrates. Ainsi je ne rechigne pas aux efforts et m’applique à œuvrer de mon mieux à cette sépulture de fortune.

Je prends même un certain plaisir à cuire, à transpirer dans cette chaleur insupportable. Je suis encore jeune et je sais que je récupérerai bien vite.

Pour m’occuper l’esprit je prends soin de compter les cadavres et leur type. J’espère qu’un lettré dans notre équipage aura pris soin de procéder un recensement plus formel.
Il est certain qu’arrivé à Goëville les informations que nous pourrons donner seront appréciées à leur juste valeur par les intéressés.



Leilani Marsten

Restée auprès des femmes, la déclamation d'Elias est un bon divertissement, et je joins mes efforts aux siens pour rendre la conversation agréable et amusante avec mes comparses, évoquant nos projets d'activités et de rencontres une fois sur place.

Je reste plutôt attentive à l'état de ma belle sœur, rapporte un peu d'eau si c'est nécessaire et si personne d'autre ne s'en occupe, une bonne partie des gens étant occupée au transport de cadavres - que j'évite soigneusement de regarder.


Arthur Marsten

Bien que pas spécialement enthousiasmant, je me mets à l'ouvrage sans rechigner et fais ma part de ce pénible travail comme j'entends que chacun le fasse.

Je fait également tomber l'armure très vite mais reste en chemise.

Sérieux, je suis recueilli lorsque la Septa prononce quelques mots pour les défunts que nous venons ainsi d'enterrer.
Une fois que nous en avons fini, je laisse les hommes se reposer quelques instants et approuve de la tête le conseil de notre oncle de boire, ce que je fais d'ailleurs moi-même avant d'aller changer de chemise.

Une fois tout le monde un peu remis, je relance la caravane, ne remettant que le plastron de mon armure.


Samladh

Chacun a fait de son mieux ce qu'il avait à faire, que ce soit participer à donner aux cadavres une sépulture décente, alléger l'atmosphère durant la longue attente, ou prendre son mal en patience sous cette chaleur de plomb.

Votre convoi finit par repartir en début d'après-midi, dans des conditions dantesques. L'air chaud et sec mêlé de poussière vous brûle littéralement à chaque respiration, aucune brise ne venant tempérer la canicule le moins du monde. Vous êtes obligés de boire régulièrement, car vous transpirez énormément. Le voyage est réellement harassant et dire qu'il est inconfortable est un euphémisme, même pour les plus endurcis et entraînés d'entre vous.

Sur la route qui est pourtant un axe de circulation important et normalement très emprunté, les voyageurs se font plus que rares car peu osent comme vous braver les éléments. Vous croisez malgré tout de temps en temps un chariot ou un petit groupe, et à chaque fois prenez sans doute le temps d'échanger quelques mots et quelques nouvelles, mais rien de majeur si ce n'est que l'on vous confirme la présence d'une auberge au bord de la route, que vous devriez pouvoir atteindre en toute fin de journée, sans doute pas avant la nuit tombée.

Cela vous incite néanmoins à persévérer un peu plus longtemps que vous ne l'auriez fait sans cette information, et effectivement, alors que le jour a disparu depuis un peu moins d'une heure et que la température commence doucement à redevenir respirable, vous arrivez, éreintés, en vue des lumières de l'auberge indiquée. C'est manifestement une assez grande bâtisse avec un étage et une annexe assez vaste qui ressemble à un corps de ferme. A première vue, il ne semble pas qu'il y ait une affluence folle.


Melgan

Tout au long de cette journée caniculaire j'ai essayé de conserver une mise correcte. Mais comme tout un chacun je n'ai pas pu échapper à l'épouvantable chaleur, et j'ai évoqué bien des fois la cime blanche des montagnes pour trouver dans l'image un peu de fraîcheur salutaire.

Dès que nous parvenons à l'auberge méthodique j'examine les capacités d'accueil pour les montures. Dans ces conditions de voyage extrêmes on ne peut pas se permettre d'ignorer l'état de nos chevaux. Tout en m’intéressant aux étables et aux abreuvoirs je reste attentif aux éventuels besoins de ser Baras.


Baras Marsten

La chaleur qui règne n'améliore pas mon état. Aucune brise pour venir alléger notre peine et une chaleur accablante qui refuse de nous laisser un peu de répit. Pourtant j'essaie de garder le moral des troupes et me mets à chantonner à un moment. Bien sûr ces chants ne sont pas spécialement harmonieux et d'autant plus sont des champs de soldats, donc parfois grivois.

Les quelques rencontres que nous faisons ponctuent le trajet et surtout nous offre une petite lueur d'espoir en la confirmation de l'emplacement de l'auberge. Tout au long de la chevauchée j'imagine les plats et boissons que nous pourrons consommer, le baquet d'eau pour me décrasser de cette poussière qui colle à la peau, et avec de la chance un lit confortable.

Du coup lorsque nous arrivons je suis assez content. Mais le manque d'affluence, associé à notre découverte macabre du début de journée, me font rester sur mes gardes. C'est donc d'un pas volontaire, mais la main prête à sortir mon épée que je me dirige vers l'entrée de l'auberge pour voir si nous pourrons nous reposer ici.


Arthur Marsten

C'est le plus stoïquement possible que je tache de supporter la chaleur qui nous accable et rend cette dernière partie du trajet de la journée si pénible, mais, même si j'ai une certaine habitude de ce genre d'exercice, force m'est d'avouer que la vision de l'auberge me réjouit.

Une fois arrivés, je confie le soin à mon écuyer d'aller annoncer notre arrivée et descend de cheval pour accompagner notre oncle.


Elias Marsten

C'est épuisé que j'arrive à l'auberge. J'ai tenté de garder une attitude digne tout au long du trajet. La chemise de soie qui colle à ma peau, les ampoules naissantes au niveau de l'entrejambe dues à la longue chevauchée et surtout ma jambe affaiblie qui m'élance tendent toutefois à érafler le masque impassible que j'essaie de maintenir sur mon visage. Ma descente de cheval ressemble presque à une chute. Conscient de ma faiblesse, j'ai toutefois demandé de l'aide à un des soldats pour m'appuyer sur lui en échange d'un supplément de solde payé sur mes deniers. Je claudique bravement derrière mon oncle et mon frère aîné, l'air aussi digne que possible.

"Mon Royaume pour un bon bain et une coupe de vin!" murmure-je à l'attention de personne en particulier.


Samladh

Le convoi s'arrête et attire l'attention d'un garçon d'à peine plus de dix ans, qui sort d'une dépendance en courant pour vous accueillir. Il semble sur la réserve, peut-être fatigué de sa journée, et indique rapidement aux écuyers l'endroit où se trouvent les écuries de l'Auberge de Dag, puisque tel est le nom de l'établissement devant lequel vous êtes.

En entrant dans l'auberge elle-même, vous découvrez un environnement assez commun pour ce genre d'établissement, composé d'un bar organisé autour d'un foyer, avec une cuisine au fond et des chambres pour les invités à l'étage. Il est évident que la plupart des clients de l'auberge sont des voyageurs qui y passent la nuit avant de reprendre la route. Les clients réguliers sont des habitants du coin qui viennent parfois prendre un repas au bar, ou, plus souvent, y boire quelques chopes de bière à la fin de la journée.

L'endroit est relativement propre au premier coup d'oeil. Vous repérez quelques employés immédiatement, notamment un homme d'un certain âge, gras et rougeaud mais puissamment bâti qui sort des cuisines, une femme toute aussi ronde qui vous observe d'un regard froid en avançant vers vous, et une adolescente qui fait un peu de ménage dans la salle. Plusieurs clients sont également installés au bar, des locaux de l'étape à n'en point douter, qui vous regardent d'un œil vide et alcoolisé. Une seule table est occupée par un groupe d'hommes, probablement des voyageurs.

La grosse femme plutôt sévère vient se planter devant vous à peine la porte est-elle franchie :
- Alors qu'est-ce qu'il vous faut mes seigneurs ? On a à boire, à manger, et des chambres disponibles. Son ton est assez glacial en dépit de son offre de services.

Précisez-moi ce que vous faites svp. Qui rentre / qui reste dehors / etc.


Arthur Marsten

Rentré dans l'auberge sans hésiter, je prends le temps de détailler la pièce est ses occupants du regard avant de répondre à l'aimable hôtesse.

Il nous faudra tout cela, en effet, ainsi du fourrage et un abri pour les chevaux.
Un bain sera également plus que bienvenu, on ne peut pas dire que ce soit le temps idéal pour voyager...



Melgan

Je hèle le garçon :

-"Guide nous ! Ne vois tu pas toutes nos montures ? Il nous faut de la place, de l'eau et du foin garçon !"

J'attends du gamin qu'il comprenne les besoins de base de notre convoi, espérant que ce soit un palefrenier potable.


Leilani Marsten

Même si j'ai tenu tout le long de la route sans broncher ni montrer signe de fatigue, je suis bien heureuse que nous atteignions enfin l'auberge.

Je rentre à la suite d'Arthur, après avoir proposé aux autres femmes que nous y allions ensemble. J'irais m'installer à la table que l'on nous proposera, il me tarde de bénéficier d'un repas et d'une nuit de sommeil !


Elias Marsten

J'accompagne Arthur et le reste de notre petite troupe à l'intérieur. Je détaille les lieux d'un oeil observateur guettant le moindre élément insolite et observant chacune des personnes présentes dans la grande salle, à commencer par l'aubergiste que je salue aimablement à la suite d'Arthur.


Baras Marsten

Il y a quelque chose dans l'attitude du palefrenier qui m'alerte. Pourtant je rentre quand même dans cette auberge précédant Arthur et les autres.
Une fois l'environnement détaillé, je fronce les sourcils perdant la bonhommie qui est normalement la mienne en ce genre de lieux. Je laisse cependant Arthur parler, m'intéressant plus aux autres personnes présentes et entre autre à l'autre groupe de voyageur.


Samladh

A l'intérieur de l'établissement, la réponse de l'Héritier conduit la femme à héler la jeune femme qui fait le ménage d'un ton rude et sans appel :
- GIANA ! Fais chauffer de l'eau pour nos clients ! Remue-toi ! avant de poursuivre, la voix perdant du volume mais sans s'adoucir sensiblement Fort bien, vous aurez vot' baquet dans vot' chambre, monseigneur. Par contre notre auberge n'est pas assez grande pour contenir toute vot' clique, je crains qu'une partie de vos gens doivent dormir dehors. Par chance les nuits sont plus que douces en ce moment, et au besoin les écuries sont grandes et quasi vides.
Elle fait le tour des présents d'un regard circulaire avant d'ajouter On paye d'avance dans c'te maison. Quatre sous de cuivre par personne pour la nourriture et la nuit dans une chambre. Vous pouvez vous installer dans la salle où vous le souhaitez.

Tandis qu'Arthur et ceux qui l'entourent peuvent entendre tout cet échange, Leilani et les autres dames n'attendent pas pour aller s'installer, sous l'oeil surpris - et quelque peu grivois - des habitués, qui s'abstiennent néanmoins de tout commentaire. Sorti des cuisines et maintenant positionné devant le bar, le tenancier renifle et repart vers les cuisines en maugréant, conscient d'avoir du pain sur la planche, alors que dans le même temps la jeune femme y disparaît également pour obéir aux ordres qu'elle vient de recevoir, laissant la salle vide de tout personnel en dehors de la tenancière.

Dehors, le reste du convoi est en pause et se prépare pour la pause nocturne. Le jeune homme à qui Melgan s'est adressé bégaie un peu et conduit l'écuyer vers les écuries, une grande bâtisse de bois de solide construction, dans laquelle de rares chevaux se reposent, au milieu de quelques poules qui courent librement dans l'endroit.

Arthur[/color]
Baras[/color]
Elias[/color]
Leilani[/color]
Melgan[/color]
Owen[/color]




Elias Marsten

M'approchant d'Arthur, je pose ma main sur son épaule faisant mine de me reposer dessus en raison de ma jambe fatiguée. Je lui murmure alors à l'oreille:

Nos couleurs ne semblent guère convenir au tenancier. Au regard de notre découverte macabre précédemment, je suggère d'être prudent.

Puis, je m'adresse aimablement à la tenancière restée avec nous :

Un grand merci pour votre hospitalité. Nous avons fait longue route et votre demeure est une bénédiction des 7 sur notre chemin. Puis-je vous demander quelques cruchons de vin ? Pour vous soulager dans votre ouvrage, conscient que notre équipée accroit votre labeur, je puis aller m'en enquérir moi-même en cuisine.

Sans trop attendre la réponse, je me dirige à mon tour vers les cuisines dans l'espoir de pouvoir y jeter un oeil.


Baras Marsten

Je reste un pas sur le côté d'Arthur. Laisse les choses se dérouler mais garde un oeil sur la table que j'ai repéré.
La décision de ces dames me forcent à partager mon attention entre les deux pôles, mais je suis prêt. Je n'aime pas l'ambiance qui règne ici et n'ai aucune confiance. Pourtant les auberges sont généralement un lieu que j'affectionne.


Arthur Marsten

Une partie de ma troupe dormira donc dans les écuries, avec nos chevaux, ce n'est pas un problème. Réponds-je à la tenancière avant de rejoindre ces dames, non sans avoir auparavant hoché la tête aux propos de mon frère.

A vous l'honneur pour le bain, mes dames, leur fais-je d'ailleurs en arrivant, avant de rajouter avec un petit sourire à ma femme. Je vous laisse le soin de régler son écôt à notre charmante hôtesse.

Je vais ensuite sur le pas de la porte afin de vérifier que l'installation de la petite troupe se passe bien et si c'est le cas, retourne m'installer avec les femmes pour m'encquérir de leut état.
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Message par Gravillon Mar 18 Mai - 22:20



Samladh

La patronne semble peu encline au sourire ou même à la patience. La démarche entreprise par Elias lui arrache immédiatement une exclamation d'abord rude, qui se tempère rapidement compte tenu de l'écart de statut avec son interlocuteur :
- Hey ! Monseigneur, enfin, que faites-vous ! L'arrière-salle n'est point un endroit pour la clientèle, restez donc dans la grande salle, vous y serez mieux !

Les allers-retours d'Arthur alors qu'elle n'a pas encore encaissé le prix des chambres et des repas ne lui échappent pas non plus, et sont suivis d'un regard sombre. Jusqu'à temps que lady Joenne tende une bourse à miss Stone qui s'empresse de venir régler la dette avec une expression plutôt froide sur le visage pour la sémillante tenancière qui le lui rend bien et compte chaque sou.

Dehors, tout semble indiquer que le convoi se prépare de lui-même et dans un ordre relatif pour la nuit. Aucun incident ne semble venir l'interrompre, la fatigue est manifestement bien présente à tel point qu'il y a très peu de conversations.

Certainement satisfait de son examen, Arthur peut regagner la table des dames, tandis que de son côté, Baras, silencieux, garde un œil sur les habitués agglutinés près du bar.
- Qu'a-t-elle ? est la question que pose immédiatement Joenne à l'arrivée de son époux.


Baras Marsten

Une fois que tout le monde est installé, je m'en vais me mettre à notre table, mais en son bout pour être entre les miens et le reste des personnes présentes. Je suis mal installé pour manger, mais de bonne manière pour réagir si jamais quelque chose venait à mal tourner.



Elias Marsten

Loin de moi l'idée de vouloir vous importuner ! Si mon aide est malvenue, laissez-moi au moins proposer les services d'un de nos hommes pour nous servir. J'ai bien conscience que notre arrivée vous octroie une charge de travail non négligeable. Qu'en dites-vous ? Cela va sans dire ne diminuera en rien le prix de notre séjour que nous paierons rubis sur l'ongle. Acceptez, je vous en prie, cette main tendue, qui ne vise qu'à vous offrir un peu d'aide. En ces temps austères, l'entraide est une vertu que les 7 nous enseignent de promouvoir, ne pensez-vous pas ?

Je ponctue ma tirade en direction de la tenancière d'un large sourire engageant, la regardant droit dans les yeux, avec une main tendue, presque comme si je l'invitais à la saisir. Bien entendu, je me suis arrêté quand elle m'a hélé, et j'ai fait quelques pas dans sa direction tout en parlant mais je reste assez prêt de la porte, tendant l'oreille à d'éventuels bruits anodins.

je ne sais pas si je peux engager une "bataille sociale" avec elle mais si oui, j'essaie. L'objectif est de me permettre d'accéder aux cuisines ou au moins à l'un de nos hommes.


Arthur Marsten

Mon examen ayant en effet été concluant, je retourne m'installer près des femmes, de biais face à Bars, de façon à pouvoir surveiller à la fois la salle, et ses arrières.

J'ai un sourire pour ma tendre épouse, à laquelle je réponds sans hausser la voix, mais sans la baisser non plus.

Pour je ne sais quelle raison, il semblerait que nous soyons moins bienvenus que ce que le nombre réduit de voyageurs par ces fortes chaleurs pouvait nous laisser espérer.


Baras Marsten

Es tu joueur mon neveu?

Mon ton et le clin d'oeil que je fais avec cette question laisse supposer que j'ai une idée, mais que cette idée ne plairait surement pas à tout le monde et donc potentiellement pas à celui à qui je m'adresse.


Samladh

Autour de la table où se trouvent désormais Arthur, Baras, Leilani, Joenne et ses deux dames de compagnie, et la septa, un début de conversation se noue à l'initiative de l'épouse de l'héritier. La réponse de ce dernier la laisse un instant songeuse, durant lequel Baras pose sa question, qui lui attire des regards interrogateurs de la part de l'assistance, qui ne dit mot laissant ce soin à Arthur.

Pendant ce temps, Elias discute avec la tenancière, qui lui réserve une attitude fermée, voire hermétique.
- Il n'y a pas grand monde en ce moment et nous avons tout le personnel qu'il faut pour gérer votre arrivée, même si j'aurais préféré que vous arriviez plus tôt, ou au moins que vous nous auriez prévenus. Mais bon, c't'ainsi, hein ? Un sou est un sou de nos jours.

La réplique d'Elias la fait tout de même réfléchir un peu.
- Qu'est-ce que vous voulez donc faire à la cuisine ? Mon époux n'aime pas trop qu'on le dérange à la tambouille. Et puis c'est pas vraiment un endroit pour quelqu'un comme vous.




Elias Marsten

Je hausse les épaules, avec une mine interdite. Insister serait vain et j'ai déjà beaucoup forcé le trait. Mon ton demeure aimable mais plus sec quand je réponds.

Rien de spécial. Si vous n'avez pas besoin de notre aide, je n'insiste pas.

Sans en ajouter davantage, je reviens auprès du groupe des Marsten et je m'attable, non loin de Leilani.


Arthur Marsten

C'est avec un demi-sourire que je réponds à Baras.

Pas quand je ne connais pas un minimum du jeu de l'adversaire, mon oncle.
Qu'as-tu en tête ?


Du coin de l'oeil, je surveille le dialogue de mon frère avec la tenancière, fronçant les sourcils de le voir ainsi se faire rabrouer, ce qui n'est guère dans ses habitudes.



Leilani Marsten

J’accueille l'arrivée de mon frère avec un sourire, et me penche un peu vers lui pour lui adresser quelques mots:

" Lady Shett et Joenne étaient en train de nous expliquer qu'elles étaient déjà venues ici, enfin au moins Joenne... qui nous parlait de la mer, à l'instant ! "


Elias Marsten

Je rends son sourire à ma soeur et hoche la tête, attentif à ses propos. Puis, je réponds à mon tour à voix basse pour ne pas interrompre la conversation principale à notre table et aussi pour éviter d'être entendu des autochtones :

Intéressant, ça. Et quelle était l'ambiance à l'époque ? J'ai l'impression désagréable que nous ne sommes pas bienvenus. Notre blason a mauvaise presse. Et la tenancière demeure insensible à mes charmes.

Je fais une petite grimace triste pour accompagner mes derniers propos en mimant pour faire sourire Leilani la douleur de l'amant éconduit. Ceci dit, soyons honnêtes, je digère assez mal d'avoir été ainsi rabroué. Ma fierté de courtisan en prend un coup. Quels ingrats ces roturiers !




Baras Marsten

D'un regard je désigne à mon neveu l'homme que j'ai identifié comme un soldat.

Je suis prêt à parier que cet homme est un soldat ou tout du moins un ancien soldat. Nous pourrions essayer de jouer sur cela. Après tout comme nous il a dû participer à la guerre contre les Fer-nés.
Le risque étant que ça dérive.



Leilani Marsten

- Tes charmes ?

Je jette un œil sur mon frère, sur le charme duquel je n'ai qu'un avis de sœur qui ne le satisfera pas réellement. Alors je m'abstiens de tout commentaire.

- Enfin, peut-être que Joenne ou Lady Shett voudrait nous en dire plus ?

Je me tourne vers les jeunes femmes, les joignant à la conversation.


Samladh

Lady Shett glousse un peu bêtement à la réplique de Leilani envers son frère, mais reprend bien vite pour couper court à tout moment d'embarras :
- Voyons Leilani, Elias est un jeune homme charmant, nous le savons toutes !
La réplique, loin de produire l'effet escompté, lui vaut surtout de piquer un fard qui lui fait monter le rouge aux joues.
Joenne réplique, un léger reproche dans la voix :
- Emma, enfin...
C'est le moment que choisit Ilaïa, restée à l'extérieur, pour faire son apparition et prendre place avec vous, non sans avoir adressé un petit sourire à son père en passant. Cet intermède passé, Joenne repart :
- Nous disions que nous étions passées par cette auberge en venant depuis Goëville, et que nous y avions fait halte pour la nuit. C'était plein si je me rappelle bien. Il pleuvait, dehors. C'était une vraie cohue ici-dedans, les patrons étaient débordés mais nettement plus aimables qu'aujourd'hui, me semble-t-il. Le temps n'a pas arrangé les choses, il faut croire...
Elle s'abstient de répondre à la proposition de Baras et s'en tient là, laissant aux Marsten, et son époux certainement, l'initiative de le faire.


Elias Marsten

Voilà que ma soeur remet elle aussi mon charme en question ! Suis-je maudit ? Fort heureusement, Lady Shett vient dissiper mes doutes. Je lui renvoie donc un sourire amical, amusé et flatté de sa réaction qui me rengorge dans ma fierté de séducteur. Ne souhaitant pas néanmoins m'engager sur ce terrain, particulièrement avec la Dame de Compagnie de l'épouse de mon frère et en présence de ma chère Ilaïa, je m'abstiens de tout commentaire.

En revanche, je hoche vivement la tête aux précisions apportées par Lady Joenne, très intéressé. Constatant que mon oncle fait une proposition d'action à Arthur, je me contente juste de répondre à mon interlocutrice un laconique:

En effet, cela ne s'est pas arrangé.

Je me tourne ensuite vers mon frère pour savoir comment il compte réagir.


Melgan

Je rentre dans l'auberge d'un pas prudent, tout en embrassant du regard son intégralité.

Je passe en revue l'intégralité de la grande salle, m'attardant sur les Marsten et nos gens. j'ai l'air de chercher quelqu'un en particulier.


Arthur Marsten

Je hoche la tête aux propos de mon oncle mais ne réponds pas de suite, ce qui laisse le temps à quelques conversations de se dérouler, me permettant même un petit sourire en coin au détriment de mon jeune frère.

Pour autant, les paroles échangées finissent de me décider et je réponds à Baras.

Pourquoi ne pas plutôt demander aux maîtres des lieux ?

Et je fais un geste pour demander à la tenancière de venir vers nous, la hêlant d'un S'il vous plaît poli mais ferme.


Melgan

Visiblement frustré par ma recherche je jette un regard à la tenancière, quand soudainement ser Marsten l'interpelle.

Je ne tarde pas et me dirige vers ser Baras, une fois près de lui je me penche et murmure quelque chose à son oreille.

[MJ j'attends que tu valides mon action et me donne le feu vert pour le fameux murmure à Baras en aparté.]


Samladh

La tenancière perçoit du coin de l'oeil la demande d'Arthur qu'elle vient de quitter. Elle fronce peut-être légèrement les sourcils mais ne tarde pas à s'avancer d'un pas cadencé :
- Oui ?
Son regard balaie la table suspicieusement avant de s'arrêter sur Arthur.

Baras & Melgan[/color]


Arthur Marsten

Je regarde la femme s'avancer jusqu'à nous, l'air neutre, et lui dis suite à son interrogation.

Bien que par ses chaleurs un accueil plus que frais puisse être bienvenu, ma Dame, qui se rappelle être passée par ici il y a quelque temps m'assure avoir bénéficié d'un peu plus de... sympathie, ou tout de moins de considération.
De même, la vue de notre blason semble avoir provoqué chez votre mari un sentiment désagréable, or, si je me rappelle moi aussi être déjà passé dans le coin, je n'ai pas souvenir qu'il y ait pu y avoir un quelconque problème - ce qui, bien entendu, ne veut pas forcément dire qu'il n'y en a pas eu.

Je souhaiterais donc savoir ce qu'il nous vaut votre... méfiance, voire votre réticence à notre égard.


Je ne suis en aucun cas menaçant et parais prendre à coeur de recevoir une réponse honnête.


Melgan

Tout en écoutant les paroles de ser Arthur je regarde attentivement la bonne femme. Peut-être peut-elle lire dans mon regard l'expression de quelqu'un qui sait quelque chose et qui attend de voir si on ne va pas baratiner.


Samladh

La tenancière reste un instant interdite, silencieuse, devant la question très directe posée par l'héritier de la maison Marsten. Peut-être soudain se rappelle-t-elle du fossé qui sépare les gens du commun comme elle d'un noble de cette importance. Malgré la chaleur, elle pâlit un peu et quand elle répond, sa voix quelque peu bredouillante a perdu de sa superbe :

- Je... Hmmm... Excusez si... Nous ne voulions pas paraître désobligeants, monseigneur... Je... Oui, il est vrai. Vos exac... Vos démêlés avec vos ennemis ne nous regardent pas.


Melgan

Je me permets de rebondir sur les derniers mots de la tenancière :

-"Nos ennemis ? Quelle est donc cette histoire de blason ressemblant à celui des Marsten, qui aurait été retrouvé lors des pillages de fermes sur des terres au nord. Qui sont ces gens qui ont raconté de telles histoires ? Parlez femme ! Ser Arthur attend des explications claires !"

Mon ton est sec. En prenant directement la parole pour questionner la bonne femme mon intention est de souligner encore plus la différence de statut entre elle et l'héritier des Marsten.


Elias Marsten

La question directe de mon frère m'avait fait hausser un sourcil, habitué que j'étais à prendre davantage de gants. Mais après tout, elle avait le mérite de ne pas prendre de détours. C'était une exigence rendue possible par le statut d'Arthur. Néanmoins, la réponse embrouillée de la tenancière ne me rassura guère et l'intervention de Melgan me fit frissonner. Quelle était cette histoire de pillages dans laquelle le blason familial se retrouvait mêlée ? J'aurais préféré avoir l'information préalablement pour pouvoir explorer différentes approches mais il semblerait qu'Arthur déteignait sur sa Maison ou qu'il en était le pur produit. Quoiqu'il en soit, c'était l'approche frontale qui prévaudrait désormais. Je choisis donc de ne pas intervenir pour l'instant, posant néanmoins un regard attentif sur la tenancière, très désireux d'entendre ses prochaines paroles.


Arthur Marsten

Je fronce les sourcils à la réponse de l'aubergiste, peinant visiblement à comprendre de quoi il s'agit, mais clairement peu satisfait de ce qu'elle laisse entendre.

L'intervention de Melgan permet d'éviter que je ne la cloue sur place pour ses accusations, et éclairent d'un jour nouveau - sans que cela ne devienne toutefois limpide - les paroles de la tenancière.

Préférant me taire pour l'instant, j'attends donc la suite des explications tout en jetant un coup d'oeil à l'assemblée afin de surveiller - et prévenir - toute tentative de dérapage.


Samladh

Le regard d'Arthur permet d'éviter de justesse une réaction de Joenne, qui s'est redressée sur son siège et fusille littéralement des yeux la tenancière.

Cette dernière n'en mène pas large, et elle reprend, pressée par Melgan et un peu embrouillée :
- P... Pardonnez-moi... Un noble et sa troupe sont passés ici il y a deux jours... ce sont eux qui... Ils avaient un blason... sur un bouclier retrouvé près des victimes... Des fermes brûlées, vandalisées.... Des gens tués... Et...

Elle lève un regard très gêné, monte les mains au ciel.
- C'est le même que le vôtre, seigneur... [size=7]Nous n'y sommes pour rien....[/color]


Baras Marsten

Je pose mes mains à plat sur la table dans un claquement qui n'est absolument pas discret. Et c'est lentement que je me lève.
Mon air habituellement jovial s'est mué en un sérieux que peu connaissent. Et c'est d'un ton froid que je m'adresse à la tenancière.

Des gens de votre région ont été tués. Par une troupe dirigée par un noble et arborant le blason de notre famille? J'ai bien compris ce que vous dites? Et combien était ils?


Visiblement ce qu eje viens d'entendre me déplait fortement et même si ma colère n'est pas tournée vers la femme qui nous annonce cela, elle est telle l'orage qui menace d'exploser.


Samladh

- Non non messire ! réagit aussitôt la tenancière, en levant les mains en guise de tentative d'apaisement. Ce seigneur est la victime, je le crains ! Ce sont ses gens qui ont été tués, et ce bouclier a été retrouvé sur les lieux. C'est ce qu'il a dit.

Autant vous dire que la conversation tendue qui s'est engagée a fait taire toutes les autres, et que tout le monde a le regard braqué sur ce qui se passe actuellement autour de votre table.


Baras Marsten

Sommes nous sur les terres de ce noble? Savez vous ou nous pourrions le trouver?

J'ai un regard pour mon neveu. Je n'aime pas du tout ce que j'entends.



Melgan

Dès que ser Arthur et ser Baras ont pris les rênes de l'interrogatoire je me mets en retrait. Je reste à l'écoute des explications de la tenancière tout en observant la salle. Je tente de lire sur les différents visages les émotions et les pensées, attentif à quelque chose de notable.


Elias Marsten

De la même manière que Melgan, je reste en retrait, observant les réactions de la salle, cherchant toute attitude suspecte dans un tel contexte (une réaction hors-norme dans ce contexte, quelle qu'elle soit ou bien une velléité de venir en découdre avec nous). Je me permets toutefois d'ajouter aux propos de mon oncle sur un ton apaisant mais pourtant très grave :

Parlez sans crainte, Tenancière. Nous souhaitons vivement clarifier ce malentendu. Jamais notre maison ne commettrait une telle infamie. Nous vous serions très reconnaissants de nous aider à faire la lumière sur cette affaire.


Arthur Marsten

En effet, lâche-je juste après mon demi-frère, sans qu'il soit possible de déterminer si mon commentaire se rapporte au fait que nous ne ferions jamais cela ou que nous serions reconnaissants à l'aubergiste pour son aide.

Je garde d'ailleurs mon attention fixée sur elle, l'ai savamment neutre, dans l'attente des réponses qu'elle pourrait fournir aux questions de Baras.


Leilani Marsten

Toujours attablée, j'ai suivi la conversation sans intervenir. Bien que je tente de ne pas trop paraitre intéressée, c'est difficile à cacher.


Samladh

- Hum.... elle toussote dans son poing, toujours très gênée par le tour de la conversation.

- Je... ce seigneur et ces gens venaient de plus au nord, on les connaît un peu par ici on les voit de temps en temps et ils n'ont jamais causé de problème. Ils faisaient route vers Goëville je crois, pour participer à un tournoi de ce que j'ai compris.


Baras Marsten

J'aime de moins en moins cette histoire et ça se sent.
Mais comprenant qu'elle sera sans doute incapable de me donner le nom du noble, j'essaie d'avoir l'information autrement.

Et quel est le blason de ce noble qui venait de plus au Nord?


Samladh

- Le blason... dit-elle en plissant les yeux. Nul besoin du blason, ce seigneur affligé s'est présenté comme l'héritier de Lord Dannett. Elle renifle, peu sûre d'elle, et ajoute à mi-voix Il semblait tenir une infinie colère envers la famille arborant le blason du bouclier, messire....


Arthur Marsten

Mmmmh, fais-je d'une voix forte

Savez-vous quelles fermes ont censément été attaquées par nos forces, et si le fils de Lord Dannett a prévenu son père de ces méfaits ?
Si c'est le cas, il me faudra également alerter le chateau, pour que la région ne soit pas mise à feu et à sang à cause de ce quiproquo...
car si les Dannett et nous ne sommes pas précisément amis, nous ne sommes pas ennemis. Le Val est en paix et il doit le rester !



Baras Marsten

J'ai un regard pour Arthur.

Je peux me rendre chez Dannet afin de lever le quiproquo qu'il peut y avoir entre nous. Ta présence au tournoi est plus requise que la mienne, et je devrai pas arriver avec tant de retard que ça.


Elias Marsten

Mon oncle, si je puis me permettre, si quelqu'un doit ne pas arriver à temps au tournoi, il me semble que je serai le plus approprié. Je puis me faire le messager de tout ce que vous souhaiteriez dire à nos voisins, et ce avec une escorte minimale.

Après un temps, j'ajoute :

Tout au moins, j'aimerais vous accompagner si nous en venions à cette nécessité. Maintenant, reste à savoir s'il nous faut vraiment partir sur le champ. Nous pourrions envoyer un message à notre château pour que cette affaire soit réglée comme il se doit. Nous pourrions aussi lever toute ambiguïté durant le tournoi où un grand nombre de membres du Val sont invités.


Samladh

La tenancière n'ose pas trop intervenir dans vos propos, mais l'attente d'une réponse à la question qui lui a été posée ne lui a pas échappé non plus. C'est donc de la voix mal assurée de quelqu'un qui se retrouve mêlé à des histoires qui la dépassent qu'elle glisse pour Arthur, à la suite des derniers mots d'Elias :
- Je n'en sais rien Messire, en tous les cas on ne nous a rien demandé de tel.

En parallèle dans la salle, comme votre discussion dure un peu, les quelques habitués semblent être revenus à leurs occupations précédentes.


Melgan

N'y tenant plus une fois encore j'ai outrecuidance de m'adresser directement à la tenancière. Je connais ma place, mais cette femme n'est qu'une manante, et moi l'écuyer d'un respectable chevalier :

-"Le bouclier en question, vous nous dites bien qu'ils l'avaient en leur possession ? Le fils de lord Dannet a-t-il dit qu'il comptait le montrer à quelqu'un en particulier à Goëville ?"


Samladh

La tenancière hoche la tête et répond à Melgan :
- Oui, il l'avait avec lui, je vous le confirme. En revanche je ne sais pas ce qu'il en comptait en faire là où il se rendait, ce seigneur n'en a rien dit devant nous.
Après un bref silence, elle ajoute :
- Si ça ne vous gêne pas il faut que je retourne en cuisine et m'occuper de mes clients, maintenant. Vos commandes vont vous être apportées dès que possible.
Elle marque un instant d'hésitation vous permettant éventuellement de l'arrêter, suite à quoi elle va s'en retourner à ses tâches.


Elias Marsten

Je ne fais aucun signe particulier pour l'arrêter. Il est clair que quelqu'un cherche à entacher l'honneur de notre famille. Est-ce seigneur ou une personne qui lui a fait croire à cette infamie ? Il était impossible de le dire encore et cette pauvre femme ne semblait pas être de connivence. Elle se contentait de colporter cette terrible rumeur en la pensant vraie. Il faudrait témoigner de notre bonne foi, mais comment ?

Toutes à mes pensées, j'attends de savoir ce que comptent faire les autres membres de notre petit groupe.


Arthur Marsten

Je hoche la tête à la réponse de l'aubergiste, puis suis les échanges sans intervenir, ne hochant une nouvelle fois la tête que pour lui confirmer qu'elle peut aller vaquer à ses occupations.

Une fois qu'elle s'en est allé, je me réeinstalle à table et fais le tour de ceux qui y sont attablés, l'air sérieux.

Bien, il semble évident que nous avons un problème. Merci pour ta proposition mon oncle, mais je ne suis pas certain que ce soit judicieux.
La première chose à faire est de faire prévenir père. Impossible de le laisser dans l'ignorance d'un potentiel problème de cet ordre.
Ensuite, et bien je vois au moins deux possibilités :
- soit nous investiguons du côté des fermes attaquées, au risque de tomber sur des troupes Dannet et sachant que cela va nous retarder - peut-être même grandement - pour le tournoi
- soit nous essayons de rattraper Dannet pour tenter de tirer ça au clair avant d'arriver à destination...



Baras Marsten

C'est comme tu voudras.

Je tourne les yeux vers Melgan avec un regard lourd. Il sait que nous aurons une explication plus tard.
Puis je reporte mon attention sur mon neveu en m'asseyant.

Nous n'avons aucune autorité sur ces terres. De plus faire quelque chose sur les terres de Dannet pourrait être vue comme une affirmation de son incapacité à faire la lumière sur cette affaire. Et donc tendre encore plus nos relations avec lui.
Autant nous dépêcher et essayer de rattraper la troupe qui se dirige au tournoi.
Mais tu as raison, il faut prévenir ton père.



Melgan

Suite au regard de mon maître je blêmit et je baisse piteusement la tête. Je n'ose rien dire pour ne pas aggraver mon cas et attend patiemment que ser bars me donne un ordre, ou qu'il quitte les lieux pour le suivre.


Elias Marsten

La proposition de se hâter pour rattraper la troupe Dannet me semble bonne. Investiguer sur les terres me semble en effet périlleux à bien des égards. Quant à prévenir Père, c'est une obligation autant qu'une évidence. Mais qui s'en chargera ?


Arthur Marsten

Il y a souvent un service de coursier dans les auberges réponds-je à mon frère avant de me tourner vers les dames en affichant un sourire rassurant.

Alors mes dames, pas trop fourbues par cette première journée de chevauchée ? demande-je sans aucune ironie.


Baras Marsten

Mouais, à part que vu la chaleur qu'il y a en ce moment, on va tuer nos bêtes si on se presse. Ca sera dangereux pour elles et pour nous. Avec une journée d'avance, il sont trop loin pour qu'on espère les rattraper sans risque.

Mon visage montre que je suis quand même désolé de ne pas laisser le temps aux femmes de se plaindre avant de revenir à nos préoccupations premières.


Samladh

Les dames - ou du moins une partie d'entre elles - semblent apprécier la question et s'apprêtent à répondre à l'attention qui leur est faite, mais il est vrai que l'intervention de Baras coupe court à la chose. Joenne lève un peu les sourcils, lady Shett baisse les yeux en affichant un léger sourire très habituel chez elle quand elle ne parle pas. Seule Ilaïa, qui ne se formalise pas de l'intervention de son père, reprend la parole à sa suite :
- Tout va bien, merci cher cousin, même si comme tout le monde je crois pouvoir dire que nous sommes bien fatiguées après cette longue journée.
Avec un petit sourire taquin elle ajoute immédiatement :
- Et merci de t'en soucier à un tel point, Père ! avant de partir d'un petit rire.


Owen

Je finis par entrer dans l'auberge, ma chemise de la journée encore collée par la sueur mais les bêtes doivent elles être surement bien préparées pour la nuit. Sans un mot, je m'approche des tablées Marsten pour me coller au mur le plus proche, debout, dans l'attente qu'on ait besoin de moi ou que l'on me demande de prendre place.
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Message par Gravillon Mar 18 Mai - 22:21



Melgan

Je jette un regard intrigué à Owen, puis revient à mes préoccupations immédiates.

J'essaie de capter le regard de ser Baras afin de savoir s'il a besoin de moi, ou s'il va me libérer.


Elias Marsten

Comme son rire est mélodieux ! Absorbé par la contemplation de ma cousine, j'en manque presque l'arrivée d'Owen. Je souris à la petite pique humoristique que seule sa fille a l'audace de lancer à mon oncle imposant. Je ne rebondis pas dessus, c'est inutile, nous ne sommes pas à la Cour. J'espère toutefois que ces Dames s'exprimeront si elles en éprouvent le besoin. Je lance un regard en direction de ma soeur et lui glisse en aparté :

Tout va bien ?


Leilani Marsten

Je soupire en répondant à Elias.

C'était une journée épuisante, il est vrai. Je n'ai qu'une hâte, c'est d'aller me reposer après ce repas.


Baras Marsten

J'ai un regard pour ma fille avec un haussement de sourcil qui en dit long sur la priorisation de mes inquiétudes, mais indique aussi comme je prends bien le trait d'humour.
Puis rapidement, je me reconcentre sur ce qu'il se passe dans l'auberge, perdu dans mes pensées. Et d'un coup je semble réfléchir à quelque chose.

Je baisse le ton en m'adressant à mon neveu.

Arthur. On pourrait leur montrer l'épée que j'ai trouvé pour voir si ils la reconnaissent. Avec le risque que soit ça dérape, soit ils se taisent.


Owen

Les nobles poursuivant leurs propres conversations, je m'approche de Melgan, vérifie que l'attention de Ser Baras ne revient pas vers nous, avant de lui demander à voix basse :
- Alors, que se passe-t-il ? Et qui est cette Giana ?


Melgan

Quand Owen me questionne je blêmis un peu, et après avoir vérifié que ser Baras se désinteresse de moi, je réponds d'un chuchotement :

-"Une servante. Une fille de cuisine. Elle aurait entendu les voyageurs nous calomnier, et peut-être a-t-elle vu le fameux bouclier."

Je scrute toujours mon maître, attendant qu'il me congédie ou sollicite mon service.


Arthur Marsten

Je hoche la tête aux propos de mon oncle sur le fait que la chaleur ne nous permettra pas de mener un train d'enfer - à vrai dire, j'y avais moi-même songé - et que donc nous ne rattraperons probablement pas nos détracteurs avant notre destination, ce qui ne manque pas de barrer mon front d'un pli de contrariété.

Je réponds ensuite à la proposition de Baras d'un petit Pourquoi pas, suivi d'un petit Je te laisse faire ? accompagné d'un sourire en coin.


Owen

Les nobles semblent être encore dans leur conversation, donc même si Melgan me semble tendu comme un arc, je poursuis ma quête d'information.
- Alors, il y a-t-il quelque chose de décidé ? Lui chuchote-je.


Elias Marsten

HRP : Aux joueurs et au MJ: comme Baras chuchote à Arthur et qu'Owen chuchote à Melgan, est-ce que j'entends quelque chose à l'une de ses convsersations ?


Owen

[J'imagine qu'Owen parle plus doucement que vraiment chuchoter dans l'oreille de Melgas. Quelqu'un d'attentif qui serait proche et ne se focaliserait pas sur une autre conversation pourrait certainement entendre. Surtout qu'Owen se sent un peu plus proche et moins intimidé par Elias que son frère ou son oncle.]


Samladh

Tu as ta réponse Elias, je n'ai rien à redire.


Melgan

Comme Owen insiste et que ser Baras m'ignore je retrouve suffisamment de confiance pour répondre par un murmure à mon ami :

-"Non. Rien n'est décidé. Je pense que le voyage permettra de prendre une décision. Espérons qu'on aura pas de mauvaise surprise en arrivant à Goëville..."

Je reste pourtant raide, le rabrouement par mon maître ayant eu son effet.


Baras Marsten

A la réponse de Arthur je hoche la tête et me lève.

Melgan, amène moi à nos affaires s'il te plait.




Elias Marsten

Les échanges entre Melgan et Owen attire mon attention. Je fronce les sourcils, intrigué. Avant que j'ai pu réagir, Baras interpelle Melgan. Je fais néanmoins signe à Owen et lui demande :

Peux-tu m'en dire davantage sur cette histoire de servante ?


Owen

- Hélas, je ne pourrais pas vous en dire dire bien plus, Messire. Lorsque j'ai vu Melgan quitter aussi vite les écuries, je suis allé en demander la cause au palefrenier de l'auberge. Il m'a parlé d'une Giana qui aurait déjà aperçu votre blason, mais je crains d'être arrivé après la discussion. Explique-je à Elias. Est-ce une affaire d'importance ?


Elias Marsten

Cela se pourrait en effet ! Il faut retrouver cette Giana !

Interpellant Sire Baras sur le départ, j'informe de la situation :

Mon oncle, il semblerait qu'une nouvelle piste soit à suivre pour nous éclairer davantage sur la situation. Une servante du nom de Giana aurait aperçu notre blason. Peut-être en sait-elle davantage.

M'adressant alors à l'écuyer, j'ajoute d'une voix encourageante :

Melgan, c'est toi qui a remonté cette piste si je comprends bien. As-tu eu loisir de t'entretenir avec elle déjà ? Si oui, peux-tu nous faire part de ce qu'elle t'a appris ? Sinon, as-tu idée de l'endroit où l'on pourrait la trouver ?




Melgan

Je regarde avec crainte ser Baras, mais me voit mal ne pas répondre à la demande d'Elias :

-"Je ne sais pas grand chose. Un garçon d'écurie m'a assuré qu'une Giana, travaillant à l'auberge, avait entendu la trouppe se plaindre des exactions faites sur leurs terres, en parlant d'un bouclier retrouvé qui serait semblable à notre blason. J'imagine qu'il s'agit d'une fille de cuisine. La tenancière pourrait sans doute la faire mander sur le champ pour être interrogée."


Baras Marsten

Et bien voilà Elias tu sais quoi faire.

Je pose une main virile sur l'épaule de mon neveu avec un sourire et lui dit d'un air un peu grivois

Tu vas bien réussir à la séduire cette petite pour qu'elle explique tout ça.

Puis je me retourne vers la porte

On y va Melgan. De toute façon on sera surement revenu alors qu'ils lui parlent.


Elias Marsten

Je souris à l'allusion de mon oncle et prend note de la consigne en hochant la tête. Je me relève donc en prenant appui sur ma canne, une raideur dans la jambe après cette journée de chevauchée m'élançant quelque peu. Apercevant la tenancière, je lui fais signe de s'approcher.


Melgan

Une fois que ser Baras a clairement énoncé son souhait plus rien ne compte pour moi. Je marche à ses côtés, légèrement devant, afin de pouvoir écarter un éventuel fâcheux.


Arthur Marsten

J'ai suivi les diverses discussions jusqu'à ce que celles-ci arrivent à leur terme, puis finis par me re-tourner vers les femmes.

Et bien, voilà un voyage qui ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices.
et il est fort probable qu'à notre destination, il se trouve nombre de personnes promptes
à croire ce qu'on voudra bien leur raconter sur le compte de notre maison, car, comme l'a dit Baras, il est quasiment certain que nous ne rattraperons pas notre détracteur - qu'il est peut-être en toute bonne foi en plus.


Si j'ai l'air contrarié, je ne le montre pas et si -ce que j'espère - les boissons sont arrivées à table, je fais le service en commençant par la septa, puis Joenne...


Samladh

Baras & Melgan[/color]

Sur ces entrefaites, en effet, la patronne revient et sert les boissons et la collation commandées quelques minutes plus tôt. Assez rapidement d'ailleurs, malgré votre rang, il est bien clair qu'il vous sera difficile de résister bien longtemps à tout cela, tant la journée a été éprouvante et que vos estomacs crient famine.

La tenancière répond ensuite au petit geste d'Elias à son intention et demande, sur la réserve :
- Oui ?




Elias Marsten

Merci pour ce repas qui met déjà l'eau à la bouche rien qu'à le voir ainsi posé sur la table commence-je de ma voix la plus affable. Puis, je lui glisse discrètement :

Pourriez-vous m'indiquer où se trouve Giana ? C'est une de vos employés à ce que j'ai cru comprendre. J'aimerais échanger quelques mots avec elle.

Je souris largement en battant innocemment des paupières dans l'attente de sa réponse, tout en jetant un ou deux regards furtifs sur les plats posés sur la table qui me font de l'oeil.
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Message par Samladh Sam 29 Mai - 14:24

Les dames rassemblées ont écouté les propos de l'Héritier de la maison, mais ce qui retient encore davantage leur attention est l'arrivée des boissons et de la collation. Une fois servi, personne ne résiste au plaisir de boire frais et de se restaurer, ce qui laisse place à un certain silence autour de la table, tout juste rompu par Elias qui interpelle la tenancière.

Celle-ci semble d'ailleurs un peu surprise par la demande qui lui est faite :
- Giana ? Vous la connaissez ? Elle travaille dans l'arrière-salle, elle prépare les bains de ces messieurs-dames ça ne se fait pas tout seul. Je peux la faire venir si vous insistez, mais si vous avez besoin de quelque chose, il suffit de me le dire...
Elle laisse planer un bref instant de silence avant de se raviser d'elle-même :
- Bon j'y vais.

Quelques instants plus tard, la voilà qui revient avec une fille d'environ 14 ans, plutôt jolie bien qu'encore d'un physique assez enfantin, et manifestement très gênée d'être ainsi au centre de l'attention, le regard baissé vers le sol et les joues rouges.
- Monseigneur ? demande-t-elle à Elias d'une petite voix peu assurée, sans lever les yeux.
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Message par Elias Marsten Dim 30 Mai - 20:04

Je lui adresse mon sourire le plus rassurant et me baissant un peu pour me retrouver à sa hauteur, je lui réponds d'une voix avenante :

Bonjour Giana. Je me nomme Elias et c'est ainsi que tu peux m'appeler. Je voudrais te poser une ou deux questions, si tu n'y vois pas d'inconvénients. Il m'a été rapporté que tu avais entendu des hommes se plaindre de crimes commis sur leurs terres il y a quelques jours de cela. Et ces hommes auraient retrouvé un blason semblable au nôtre sur les lieux du crime. Me le confirmes-tu ? Peux-tu me conter de nouveau, ce que tu as entendu exactement?

Il se trouve que mon père, le Seigneur de notre maison est très attaché à l'honneur et aux valeurs de la chevalerie. Si une personne de notre maison a commis un tel crime, il doit être puni. Mais avant toute chose, nous avons besoin de faire toute la lumière sur cette affaire. Tu comprends ?



Dernière édition par Elias Marsten le Mer 2 Juin - 9:43, édité 1 fois

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Message par Arthur Marsten Mar 1 Juin - 22:13

A l'écoute, mais mine de rien pour ne point trop effaroucher la fille, je laisse mon frère mener cet "interrogatoire" comme il l'entend.

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Message par Samladh Mer 2 Juin - 19:43

La fille lève à peine les yeux vers Elias quand il lui parle, avant de les baisser à nouveau pour fixer le sol avec une expression pour le moins gênée. Il est clair que sans toute la diplomatie du jeune homme, elle serait probablement terrifiée bien plus encore par cette assemblée qui la scrute.

- Seigneur - répond-elle d'une petite voix à Elias - oui j'ai bien vu et entendu tout ce que vous venez de dire. C'était un autre seigneur qui était là à votre place, et j'ai vu le même blason que le vôtre sur le bouclier qu'il tenait. Il a dit que... c'était la preuve laissée par les coupables des méfaits qui ont eu lieu sur ses terres. Il a parlé d'un horrible massacre de gens du commun... Je peux partir maintenant ?
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Message par Elias Marsten Ven 4 Juin - 12:16

Avec douceur, je réponds à la jeune fille, lui demandant encore un effort pour répondre à quelques autres questions :

Giana, merci beaucoup pour ta confirmation. Cela nous aide énormément. J'aimerais te poser quelques questions supplémentaires si tu acceptes de nous accorder encore un peu de ton temps.

Petite pause pour lever délicatement son menton de ma main gauche afin que la jeune fille puisse voir le sourire encourageant et un brin charmeur que je lui adresse :

C'est une chance pour nous que cette auberge est une serveuse à l'oeil aussi acéré que ses charmes. Pourrais-tu nous confirmer qu'il s'agit bien du fils de Lord Dannet ? A-t-il mentionné le nom des fermes ou villages qui aurait été victimes des exactions ?  


Dernière édition par Elias Marsten le Mer 9 Juin - 15:25, édité 4 fois

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Message par Samladh Lun 7 Juin - 18:23

La fille hausse les épaules avec un petit rictus contracté et inquiet :
- Non Seigneur. dit-elle d'une petite voix hachée par le stress. Il n'a rien dit, je ne connais ni son nom ni celui de l'endroit où tout cela s'est passé. J'ai entendu sans faire exprès vous savez, ce n'est pas à moi que ce Seigneur parlait...

C'est alors que la tenancière, toujours à côté, prend la parole après un reniflement sonore :
- Dannett, j'ai entendu ce nom maintenant que vous en parlez. Je crois bien que c'est de cette famille-là qu'il s'agissait, oui.

La fille comme la tenancière observent maintenant Elias, attendant le signal de la "libération".
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Message par Elias Marsten Mar 15 Juin - 10:24

Après un regard vers mes compagnons de voyage visant à m'assurer que personne ne comptait poser de questions supplémentaires, je me retourne vers la tenancière et la jeune serveuse et hoche aimablement de la tête, leur donnant le signe de la "libération" qu'elles semblaient attendre avec impatience.

Merci énormément pour ces précisions et vos réponses. Je ne vais pas vous retenir davantage, vous avez fort à faire.

Je reste toutefois un peu déçu que mon charme n'opère pas davantage sur elles. Aurais-je perdu mon mojo ? me demande-je intérieurement.

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Message par Leilani Marsten Mar 15 Juin - 22:20

De mon côté, tout en écoutant les échanges, j'ai attaqué le repas. Les récents évènements ne m'ont pas fait perdre mon appétit.
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Message par Samladh Jeu 8 Juil - 0:30

Les deux femmes profitent donc de l'autorisation verbale qui leur est donnée pour s'esquiver sans demander leur reste. Leur départ n'est toutefois pas immédiatement ponctué par la reprise des conversations, que ce soit la faim ou les quelques éléments que vous venez de récupérer, tout cela laisse votre petite assemblée un moment silencieuse.

C'est Joenne qui la première se décide à intervenir, sans élever la voix :
- Je ne connais pas bien ces gens, les Dannett, mais j'ai cru comprendre que ce ne sont pas des amis de la famille, si je puis m'exprimer ainsi.
- On peut le dire, oui. rétorque votre cousine Ilaia, avec une approbation légère de la tête de votre septa dans le même temps.
- Pensez-vous qu'ils aient pu monter de toutes pièces une histoire pareille dans le but de nous nuire ? reprend l'épouse d'Arthur. Qu'allons-nous faire ? J'avoue que je détesterais par avance avoir à subir à chacune de nos étapes ces mêmes soupçons odieux.
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Message par Elias Marsten Jeu 8 Juil - 9:52

Après m'être rassasié de quelques bouchées et avoir vidé plusieurs coupes d'eau fraîche, je hoche la tête à mon tour, signifiant mon approbation par rapport aux propos tenus sur les Dannett, même si je souhaite y apporter une nuance :

Les familles Dannett et Marsten ne sont pas dans les meilleurs termes mais nous restons toutefois unis sous la même bannière. Je suggère à tous de ne pas sauter trop hâtivement aux conclusions. Un adversaire malin chercherait à user de dissensions internes en soufflant sur les braises d'un feu tout juste éteint. Soyons donc vigilants à ne pas tomber dans ce piège et à accorder aux Dannett le bénéfice du doute. Ils pensent peut-être sincèrement que des membres de notre famille ont commis ce crime...

Une fois ce commentaire effectué, je conclus :

Ceci dit, cela reste très probable que ce soit une campagne de diffamation contre nous. Nous saurons lever le voile sur cette affaire mais en attendant, nous devons nous préparer à montrer patte blanche et signifier que nous ne sommes pas les monstres que cette rumeur prétend. Au vue de la charmante compagnie qui nous accompagne, nul doute que ce sera chose aisée.

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Message par Arthur Marsten Jeu 8 Juil - 20:34

Si les Danett avaient un tant soit peu réfléchi, ils sauraient que nous ne sommes pour rien dans leurs actuels problèmes, ce n'est pas du tout dans notre façon de faire. Nous ne sommes pas en guerre contre eux et n'avons donc aucune raison d'attaquer leurs villages.
Pour autant, je ne les vois pas monter quelque chose comme ça, ils ont juste probablement sauté sur l'occasion que leur a fourni... un adversaire inconnu et qui cherche visiblement activement à nous nuire.
Et quoi qu'il se passe il y aura réussi car sans faire d'enquête ici - et encore faut-il qu'elle donne quelque chose - nous ne serons pas en mesure de nous disculper.
Et mener des investigations dans le coin, cela veut dire arriver en retard pour le tournoi... ou pire, le rater. Or cela n'est pas possible...

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Message par Samladh Jeu 15 Juil - 10:50

Le compliment habilement placé par Elias fait son petit effet, arrachant un léger sourire à lady Joenne et un autre, plus large, à lady Shett qui adresse un regard appréciateur au jeune homme en guise de remerciement. L'avis d'Arthur qui enchaîne à la suite ramène tout ce petit monde à des considérations plus immédiates, et un temps de latence s'instaure après ses propos, que seule Héloïse votre septa s'autorise à rompre :
- Bien jeunes gens. Je ne sais pas honnêtement si nous pourrons faire grand chose à ce propos ici, quand bien même si nous le souhaiterions ardemment. Pour ma part, je crois que je vais monter m'allonger et me reposer, car la journée de demain s'annonce au moins aussi longue et difficile que celle que nous venons de connaître aujourd'hui. Et si vous voulez un petit conseil, je ne saurais trop vous recommander d'en faire autant rapidement.
Là-dessus, après quelques "bonne nuit" de circonstance qui s'échangent, elle vous quitte pour traverser la salle jusqu'à l'escalier, où elle disparaît.

Je vous laisse l'opportunité de poursuivre un peu les conversations si vous le souhaitez. En EP vous pouvez m'indiquer si vous avez des actions particulières que vous voudriez entreprendre. Sinon on va passer au lendemain.
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