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Il y a en tout 9 utilisateurs en ligne :: 4 Enregistrés, 0 Invisible et 5 Invités :: 1 Moteur de rechercheAthanasia, Charles Myers, Kroston, Seamus O'Neil
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Yéti, yéti pas
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Edna Myers
Gansükh
6 participants
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Yéti, yéti pas
Votre ami Piotr Bootin est resté à NY, dans le quartier de Little Odessa, au sud de Brooklyn. Il habite un studio étriqué dans un immeuble mal fichu, mais ça lui convient.
Le drame survient à la mi-juin 1926, aux beaux jours.
Vous vaquez à vos occupations, quand un article du New York Pillar Riposte vous explose à la tronche.
Bob : c'est un type qui te lit ça dans un bouge du port.
Edna : tu le découvres, assise sur un banc dans le parc paisible de ta maison de repos. Les oiseaux chantent dans les arbres.
Davis : l'info te parvient à Boston.
Seamus : on te montre l'article alors que tu potasses à la bibliothèque.
Votre yéti s'est échappé la nuit dernière. Il est parvenu à défoncer sa cellule réfrigérée au sous-sol du zoo de Central Park, à briser un mur puis s'est évaporé dans la grosse-pomme.
La police est à sa recherche. Contacté, le Dr Chance se borne à cette heure à un "pas de commentaire" qui, selon le journaliste Stephen Woodward, laisse planer le doute quant à sa possible responsabilité dans cette affaire. Sa cellule avait-elle été construite de façon adaptée ? La police va-t-elle réussir à capturer l'animal sans le blesser ? Quelques commentaires d'habitants vont dans un sens - il faut aider cette pauvre bête - ou dans un autre - il faut la retrouver et l'abattre séance tenante. Que risquent les New-Yorkais ? Cela signe-t-il le glas de cette folie des grandes découvertes de par le monde ?
William : tu apprends l'info au téléphone de la bouche même de Chance, fou de colère. Il t'accuse d'emblée d'être à la manœuvre sans que tu puisses en placer une.
- C'est minable, vous m'entendez Carter, MINABLE ! Me faire ça à moi avec tout ce que je vous ai apporté à vous et aux autres ! Rendez-le moi tout de suite ou sinon il vous en cuira ! C'est que j'ai des relations maintenant, je peux salir votre nom, vous pourrir la vie et (...)
Le drame survient à la mi-juin 1926, aux beaux jours.
Vous vaquez à vos occupations, quand un article du New York Pillar Riposte vous explose à la tronche.
Bob : c'est un type qui te lit ça dans un bouge du port.
Edna : tu le découvres, assise sur un banc dans le parc paisible de ta maison de repos. Les oiseaux chantent dans les arbres.
Davis : l'info te parvient à Boston.
Seamus : on te montre l'article alors que tu potasses à la bibliothèque.
Votre yéti s'est échappé la nuit dernière. Il est parvenu à défoncer sa cellule réfrigérée au sous-sol du zoo de Central Park, à briser un mur puis s'est évaporé dans la grosse-pomme.
La police est à sa recherche. Contacté, le Dr Chance se borne à cette heure à un "pas de commentaire" qui, selon le journaliste Stephen Woodward, laisse planer le doute quant à sa possible responsabilité dans cette affaire. Sa cellule avait-elle été construite de façon adaptée ? La police va-t-elle réussir à capturer l'animal sans le blesser ? Quelques commentaires d'habitants vont dans un sens - il faut aider cette pauvre bête - ou dans un autre - il faut la retrouver et l'abattre séance tenante. Que risquent les New-Yorkais ? Cela signe-t-il le glas de cette folie des grandes découvertes de par le monde ?
William : tu apprends l'info au téléphone de la bouche même de Chance, fou de colère. Il t'accuse d'emblée d'être à la manœuvre sans que tu puisses en placer une.
- C'est minable, vous m'entendez Carter, MINABLE ! Me faire ça à moi avec tout ce que je vous ai apporté à vous et aux autres ! Rendez-le moi tout de suite ou sinon il vous en cuira ! C'est que j'ai des relations maintenant, je peux salir votre nom, vous pourrir la vie et (...)
Dernière édition par Gansükh le Mer 24 Avr - 19:42, édité 1 fois
Gansükh- Messages : 485
Date d'inscription : 22/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Assise sur un banc, je laisse mon esprit vagabonder.
Depuis mon retour à New-York, je ne dors plus, j'ai des insomnies, je fais de terribles cauchemars. Ayant été à deux doigts de passer à l'acte, j'ai décidé de chercher de l'aide. Après plusieurs visites chez le psychologue, il m'a été recommandé de me ressourcer dans une maison de repos. Depuis j'essaye d'oublier l'aventure qui m'est arrivée. Je tente de reprendre le dessus sur la vie.
Le calme me fait du bien. Je commence peu à peu à voir le bout du tunnel. Mes nuits se font moins agitées et mes cauchemars moins présents.
Jusqu'au jour où je tombe sur un article. En le lisant, je sens les battements de mon coeur accélérer. Des images affluent dans mon esprit. Des gouttes de sueur perlent de mon front, j'ai la tête qui tourne et je commence à ressentir des bouffées de chaleur. Lorsque je comprends que le yéti s'est sauvé, je sens mon visage se crisper sur un sourire peu naturel. Puis tel un uppercut qu'on reçoit en plein visage, je revois des images de notre fuite. Les cris de Alda et de sa famille, la glace qui se rompt, la terrible créature qui nous poursuit.
Je hurle, je panique.
Je perds connaissance.
Depuis mon retour à New-York, je ne dors plus, j'ai des insomnies, je fais de terribles cauchemars. Ayant été à deux doigts de passer à l'acte, j'ai décidé de chercher de l'aide. Après plusieurs visites chez le psychologue, il m'a été recommandé de me ressourcer dans une maison de repos. Depuis j'essaye d'oublier l'aventure qui m'est arrivée. Je tente de reprendre le dessus sur la vie.
Le calme me fait du bien. Je commence peu à peu à voir le bout du tunnel. Mes nuits se font moins agitées et mes cauchemars moins présents.
Jusqu'au jour où je tombe sur un article. En le lisant, je sens les battements de mon coeur accélérer. Des images affluent dans mon esprit. Des gouttes de sueur perlent de mon front, j'ai la tête qui tourne et je commence à ressentir des bouffées de chaleur. Lorsque je comprends que le yéti s'est sauvé, je sens mon visage se crisper sur un sourire peu naturel. Puis tel un uppercut qu'on reçoit en plein visage, je revois des images de notre fuite. Les cris de Alda et de sa famille, la glace qui se rompt, la terrible créature qui nous poursuit.
Je hurle, je panique.
Je perds connaissance.
Edna Myers- Messages : 148
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
J'ai essayé en vain de me défendre des accusations de Chance mais rien n'y a fait, je l'ai laissé déverser son fiel avec stoïcisme en attendant qu'il me raccroche au nez. Je pensais trouver l'opportunité de racheter mes fautes avec cette expédition, mon erreur me semble maintenant évidente, je me suis clairement fourvoyé.
Ma décision est prise, je dois retrouver le grand singe en premier et je reprends aussitôt le combiné téléphonique pour tenter d'entrer en contact avec le maire et défendre l'idée qu'il doit me confier la capture de la créature.
[S'il est compliqué de rentrer directement en contact avec le maire j'ai bien rencontré quelqu'un de sont entourage, quelque journaliste ou notable qui pourrait my' aider non?!]
Ma décision est prise, je dois retrouver le grand singe en premier et je reprends aussitôt le combiné téléphonique pour tenter d'entrer en contact avec le maire et défendre l'idée qu'il doit me confier la capture de la créature.
[S'il est compliqué de rentrer directement en contact avec le maire j'ai bien rencontré quelqu'un de sont entourage, quelque journaliste ou notable qui pourrait my' aider non?!]
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Tranquillement à la bibliothèque, toujours intéressé par la mythologie celtique, je bouquine.
Un de mes camarades arrive d'un air énervé. Il me dit que le yéti a disparu et me tend un journal.
Je lis l'article et pose la feuille de chou sur la table.
- C'est incroyable! Que vont-ils faire de lui?
J'oublie que je suis dans une bibliothèque. Je prend mon paleto et sort pour voir la réaction de la population au dehors.
Un de mes camarades arrive d'un air énervé. Il me dit que le yéti a disparu et me tend un journal.
Je lis l'article et pose la feuille de chou sur la table.
- C'est incroyable! Que vont-ils faire de lui?
J'oublie que je suis dans une bibliothèque. Je prend mon paleto et sort pour voir la réaction de la population au dehors.
Seamus O'Neil- Messages : 164
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
J'étais au "Jolly Docker", en train de reprendre des forces près uns visite chez madame belle, quand j'ai vu arriver un Nick tres excité.
Nick c'est un pote, on bosse souvent dans la même équipe. mais lui c'est un intellectuel, il est allé a l'école. il est arrivé il y a un vingtaine d'année d'un des ces pays d'Europe ou il y a eu la guerre et il n'a rien trouvé d'autre comme boulot que docker.
Mais il lit beaucoup les journaux.
Et l le voila qui arrive, brandissant le "Manhattan Tribune". Il se precipite vers moi en criant :
Bob, Bob, tu as vu , ya ton grand singe qui s'est sauvé !
On s'est empressé de lire l'article . Futé le bestiau, il a réussi a se sauver sans qu'on le voit ! Peut-être quelqu'un l'a aidé !
En tout cas il va falloir le retrouver, il y aura de l'oseille a se faire. Ca tombe bien, les filles de madame Belle se montre gourmandes
Je vais demander a Bill si on devrait pas reformer l'équipe ?
Nick c'est un pote, on bosse souvent dans la même équipe. mais lui c'est un intellectuel, il est allé a l'école. il est arrivé il y a un vingtaine d'année d'un des ces pays d'Europe ou il y a eu la guerre et il n'a rien trouvé d'autre comme boulot que docker.
Mais il lit beaucoup les journaux.
Et l le voila qui arrive, brandissant le "Manhattan Tribune". Il se precipite vers moi en criant :
Bob, Bob, tu as vu , ya ton grand singe qui s'est sauvé !
On s'est empressé de lire l'article . Futé le bestiau, il a réussi a se sauver sans qu'on le voit ! Peut-être quelqu'un l'a aidé !
En tout cas il va falloir le retrouver, il y aura de l'oseille a se faire. Ca tombe bien, les filles de madame Belle se montre gourmandes
Je vais demander a Bill si on devrait pas reformer l'équipe ?
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Si le distrait fou n'a pas encore frappé c'est que l'analyste fou cherche des munitions pour le pinailleur fou...
Fiche de perso
Bob Huet- Messages : 887
Date d'inscription : 08/07/2021
Re: Yéti, yéti pas
New York, 1926. L'heure est à la prospérité et les hommes d'affaire en font en pagaille. Wall Street est une place financière qui s'est imposée après la guerre. Travail incessant de la fourmilière humaine jouxte les nombreux loisirs qui aident à décompresser. Matchs de boxe, spectacles à Broadway, base-ball etc, avec côté illicite les speakeasy qui ont fleuri avec la prohibition, la prostitution, les paris. Alors qu'il était au sénat, le maire fraîchement élu Jimmy Walker s'était opposé à cette loi ouvrant un open-bar géant aux gangsters.
Davis : en droit de réponse à ton article du Globe, du haut de son gigantesque appartement de luxe situé dans l'un des plus hauts buildings de la ville, dans le Times Chance te fait passer pour un menteur, un lâche et un aigri jaloux de son succès, ajoutant qu'il ne t'en tient pas rigueur. Le Boston Globe ne t'en tient pas rigueur non plus puisque son journal s'est très bien vendu grâce à ton texte. Ton boss t'a même réclamé quelques autres articles de ce genre, avec plus de détails truculents pour profiter un temps de cette mode. Il va dans ton sens, mais pour lui ça reste du storytelling.
- C'est génial ton histoire de singe, Davis, cette morale que tu assènes, on y croirait presque. Ca plait à la ménagère qui nous achète, elle en pleure, on va la contenter encore deux-trois semaine avec ça, on arrêtera quand elle sera lassée. C'est du bon boulot, bravo, termine-t'il d'un clin d'oeil.
Quelques semaines plus tard, après l'évasion du singe il te recontacte pour remettre ça. Ah ! Ah ! C'est parti pour un second round, Davis ! Ca va te réhabiliter bien comme il faut cette affaire !
Seamus : dehors, si beaucoup semblent se moquer ou ne pas croire à l'évasion du singe, un gamin fier de son rôle vend un journal en criant cette information hors norme : Le grand singe de Sibérie s'est échappé en plein New-York cette nuit ! La police recherche des témoins !
En effet, jusqu'à présent personne ne se manifeste pour signaler l'avoir vu. Étant donné le calibre de la bête, ça surprend son homme. Tellement que certains se demandent si tout ça n'était pas qu'une gigantesque blague, relayant ainsi les thèses des sceptiques, ceux qui l'étaient déjà avant même votre départ pour la Yakoutie.
William : compte tenu du contexte, tes contacts sont hésitants quant à la marche à suivre. Ils ne savent pas sur quel pied danser, jouent la montre. Tu finis toutefois par trouver un appui en la personne de l'inspecteur en charge du secteur de Central Park, John O'Neal, qui te répond au téléphone depuis là-bas. Il accepte que tu viennes au Zoo, à la fois pour que tu l'aides et pour te montrer à la presse. Il te vend la gloire, tu devines le bouc émissaire.
- Merci pour cette proposition, Mr Carter, je l'accepte et vais la signifier à mes supérieurs. Il est bon que les glorieux responsables de la venue de la bête le soient aussi sur le service après vente. Venez dès que possible pendant que je suis assigné à cette affaire, ça ne durera peut-être pas.
Tu reçois ensuite un appel de Bob, également au courant de la nouvelle.
Edna : un cri d'effroi te réveille. Tu es allongée dans l'herbe de ta maison de santé de rupins. Elle est située à Scarsdale, au nord de la ville, à l'orée du Connecticut, à une trentaine de kilomètres seulement de Central Park. La rosée du matin a imprégné ta longue tunique blanche après ton évanouissement. Une légère brise fait se lever les pages du Pillar Riposte encore posé sur le banc.
La vieille Mildred, une patiente beaucoup trop maniaque et respectueuse des règles, passe devant toi avec un air de remontrance. Elle te montre le gazon et te signale qu'elle va le dire au directeur que tu t'es roulée dessus !
Un cri de panique s'élève encore depuis l'aile ouest du bâtiment.
Gansükh- Messages : 485
Date d'inscription : 22/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Je ne suis pas surpris du scepticisme des mes concitoyens. Je me demande comment il a pu s'enfuir et surtout, personne ne l'a repéré depuis son évasion.
Tout en regardant et en écoutant les gens, je me dirige vers le zoo.
Tout en regardant et en écoutant les gens, je me dirige vers le zoo.
Seamus O'Neil- Messages : 164
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Lorsque le téléphone sonne de nouveau je suis encore en train de ruminer cette dernière conversation avec John O'Neil et c'est avec soulagement que je découvre la voix de Bob à l'autre bout du combiné.
-Salut mon vieux! J'allais t'appeler, prêt à partir de nouveau à la chasse? C'est imminant!
-Salut mon vieux! J'allais t'appeler, prêt à partir de nouveau à la chasse? C'est imminant!
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Près a partir en chasse ? Je ne demande que cela, la vie devient monotone.
Et Chance payait sacrément bien.
J'espere que la paye sera la même !
Et Chance payait sacrément bien.
J'espere que la paye sera la même !
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Si le distrait fou n'a pas encore frappé c'est que l'analyste fou cherche des munitions pour le pinailleur fou...
Fiche de perso
Bob Huet- Messages : 887
Date d'inscription : 08/07/2021
Re: Yéti, yéti pas
J'ai bien peur de ne pas être Chance, j'ai négligé le côté récompense, j'ai même bien peur de m'exposer à payer un certain prix dans l'histoire. Si besoin je te paierai de ma poche.
Si tu es toujours partant j'ai deux questions. Penses-tu que nous pourrions profiter du flair de Do? Et j'ai l'adresse de Vladimir, heu Piotr je veux dire, tu crois que je dois lui proposer de se joindre à nous?
Si tu es toujours partant j'ai deux questions. Penses-tu que nous pourrions profiter du flair de Do? Et j'ai l'adresse de Vladimir, heu Piotr je veux dire, tu crois que je dois lui proposer de se joindre à nous?
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Do ?
Bien sur qu'il vient avec nous ! on est devenu inséparables tous les deux...
Et comme il a deja senti c'te bestiole son flair nous sera sûrement utile.
Oui, appelle le, on ne sera pas de trop pour commencer à reconstituer l'équipe.
Bien sur qu'il vient avec nous ! on est devenu inséparables tous les deux...
Et comme il a deja senti c'te bestiole son flair nous sera sûrement utile.
Oui, appelle le, on ne sera pas de trop pour commencer à reconstituer l'équipe.
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Bob Huet- Messages : 887
Date d'inscription : 08/07/2021
Re: Yéti, yéti pas
-Ok je te donne son adresse, si tu veux bien passe par chez lui, moi je contacte Seamus et on se retrouve au plus vite au zoo de Central Park.Des nouvelles d'Edna ou de Davis?
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Réveillée par le cri de la vieille bique de Mildred, je m'assois sur l'herbe et m'essuie la bouche avec ma blouse. Voyant des tâches de terre sur mon vêtements, je m'empresse de le nettoyer pendant que la résidente me "menace'.
- Mais va le dire au directeur, moi je dirai que t'as uriné sur les plantes.
Etonnement, je me sens beaucoup mieux que ces derniers jours. Le choc que j'ai reçu en lisant l'article sur le yéti semble m'avoir remis les idées en place. J'ai toujours une boule à la gorge en pensant à la petite Edna mais c'est la première fois que je m'endors sans faire de cauchemar et même si c'était sur l'herbe.
En entendant un cri de panique venant de l'aile ouest du bâtiment. Je me relève instinctivement, prête à foncer.
- Qu'est-ce que c'est que ce cri ? Allons voir !
Sans attendre de réponse de la part de la vieille bique, je fonce vers l'aile du bâtiment.
- Mais va le dire au directeur, moi je dirai que t'as uriné sur les plantes.
Etonnement, je me sens beaucoup mieux que ces derniers jours. Le choc que j'ai reçu en lisant l'article sur le yéti semble m'avoir remis les idées en place. J'ai toujours une boule à la gorge en pensant à la petite Edna mais c'est la première fois que je m'endors sans faire de cauchemar et même si c'était sur l'herbe.
En entendant un cri de panique venant de l'aile ouest du bâtiment. Je me relève instinctivement, prête à foncer.
- Qu'est-ce que c'est que ce cri ? Allons voir !
Sans attendre de réponse de la part de la vieille bique, je fonce vers l'aile du bâtiment.
Edna Myers- Messages : 148
Date d'inscription : 23/01/2023
William S. Carter trouve ce message parfait !
Re: Yéti, yéti pas
Dès que j'ai raccroché avec Bob j'essaie de contacter Seamus.
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Je continue mon chemin vers le zoo tout en étant attentif autour de moi.
Peut-être que je croiserais quelqu'un de notre expédition.
Peut-être que je croiserais quelqu'un de notre expédition.
Seamus O'Neil- Messages : 164
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
En approchant de l'entrée du zoo, on peut apercevoir un homme de 25 ans ou à peu près, cheveux roux sommairement peignés, la peau cuite par un soleil plus chaud que celui du printemps new-yorkais, portant un costume de voyage pas tout neuf mais convenable et des chaussures impeccablement cirées. Il a l'air de chercher quelqu'un...
Et de l'avoir trouvé. Il se dirige vers Seamus, la main tendue, un sourire cordial sur ses lèvres :
- Docteur O'Neill, je présume ?
Il serre la main de Seamus s'il veut bien la lui remettre et sort de sa poche de gilet une carte de visite avec un écusson et une ligne tracée à la plume :
Et de l'avoir trouvé. Il se dirige vers Seamus, la main tendue, un sourire cordial sur ses lèvres :
- Docteur O'Neill, je présume ?
Il serre la main de Seamus s'il veut bien la lui remettre et sort de sa poche de gilet une carte de visite avec un écusson et une ligne tracée à la plume :
Finan Lynch a écrit:
Museo Argentino de Ciencias Naturales Bernardino Rivadavia
"a mi querido amigo F. Lynch - Professor Eric Boman"
Finan Lynch- Messages : 92
Date d'inscription : 07/05/2024
Re: Yéti, yéti pas
Comme me l'a demandé Bill, le même soir je vais chez Piotr pour lui proposer daller boire un coup et discuter un peu
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Bob Huet- Messages : 887
Date d'inscription : 08/07/2021
Re: Yéti, yéti pas
Je n'insiste pas à tenter de rappeler Seamus et je me mets en chemin pour rejoindre central park en taxi au plus vite.
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
William, Seamus, Bob : vous vous retrouvez en milieu de matinée à l'entrée du zoo, au sud-est de Central Park.
Le temps est au beau fixe. Les rayons du soleil filtrent à travers l'épaisse frondaison. Le zoo est fermé compte tenu du contexte, mais hordes badauds s'agglutinent pour récolter quelques anecdotes croustillantes à raconter au boulot ou à la maison.
Un jeune arrogant tout sourire et bien sapé vous accoste et tend sa carte à Seamus.
L'inspecteur John O'Neal - aucun lien de parenté avec Seamus - vous repère, se fraye un chemin vers vous au milieu des gens, aidés par d'autres flics à poigne, puis pique un fard en découvrant la présence de cet homme.
- Mr Lynch ! Que nous vaut l'honneur de votre présence ici ? Je ne suis pas certain que, euh... vous vous connaissez ? demande-t-il d'un air gêné.
Lynch : une précision ajoutée dans ton background
Bob : ton chien Do se braque, refuse d'avancer. La présence de tous ces animaux qu'il ne connaît pas autour de lui, ça lui fait peur, le monde également.
L'inspecteur hésite un temps, puis :
- Vous devriez peut-être laisser votre chien ici, non ? Ne restez pas là en tout cas, venez, que je vous montre la scène du... la scène.
Il tourne les talons et va pour retourner dans le zoo.
Des journalistes vous ont calculé et vous prennent en photo.
- Mr Carter, par ici ! Mr O'Neal ! Non, pas vous, l'autre ! Mr Huet, par ici s'il vous plait !
Seamus : un journaliste te traite soudain de salopard.
-----
Edna : de ton côté, tu traces vers l'aile du bâtiment où tu as entendu les cris. Tu entres, grimpes les marches jusqu'au 2ème étage et empruntes un des nombreux couloirs étroits .
Une jeune infirmière que tu ne connais pas te voit et devient pâle comme un linge. Enfin, davantage qu'elle l'était déjà, elle vient de vomir sous l'une des grandes fenêtres, à côté d'un radiateur.
- Oh ! Mais non, elle n'est pas morte, elle est juste là regardez ! dit-elle en te montrant.
Une autre infirmière sort d'une chambre un peu plus loin, une ancienne. Celle-là, tu la remet : une gentille, Stella.
- Mais non voyons, elle c'est mademoiselle Myers. J'avais d'ailleurs déjà remarqué qu'elles se ressemblaient et... Ruby, ne vous retardez pas, allez appeler la police tout de suite ! Mademoiselle Myers, il ne faut pas rester ici, croyez-moi. Retournez dehors ou dans votre chambre, voulez-vous, dit-elle d'une voix tremblante.
Tout au bout du couloir là-bas, un gardien fait son apparition et se dirige vers la chambre. Tu estimes avoir juste le temps d'aller y jeter un œil.
Le temps est au beau fixe. Les rayons du soleil filtrent à travers l'épaisse frondaison. Le zoo est fermé compte tenu du contexte, mais hordes badauds s'agglutinent pour récolter quelques anecdotes croustillantes à raconter au boulot ou à la maison.
Un jeune arrogant tout sourire et bien sapé vous accoste et tend sa carte à Seamus.
L'inspecteur John O'Neal - aucun lien de parenté avec Seamus - vous repère, se fraye un chemin vers vous au milieu des gens, aidés par d'autres flics à poigne, puis pique un fard en découvrant la présence de cet homme.
- Mr Lynch ! Que nous vaut l'honneur de votre présence ici ? Je ne suis pas certain que, euh... vous vous connaissez ? demande-t-il d'un air gêné.
Lynch : une précision ajoutée dans ton background
Bob : ton chien Do se braque, refuse d'avancer. La présence de tous ces animaux qu'il ne connaît pas autour de lui, ça lui fait peur, le monde également.
L'inspecteur hésite un temps, puis :
- Vous devriez peut-être laisser votre chien ici, non ? Ne restez pas là en tout cas, venez, que je vous montre la scène du... la scène.
Il tourne les talons et va pour retourner dans le zoo.
Des journalistes vous ont calculé et vous prennent en photo.
- Mr Carter, par ici ! Mr O'Neal ! Non, pas vous, l'autre ! Mr Huet, par ici s'il vous plait !
Seamus : un journaliste te traite soudain de salopard.
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Edna : de ton côté, tu traces vers l'aile du bâtiment où tu as entendu les cris. Tu entres, grimpes les marches jusqu'au 2ème étage et empruntes un des nombreux couloirs étroits .
Une jeune infirmière que tu ne connais pas te voit et devient pâle comme un linge. Enfin, davantage qu'elle l'était déjà, elle vient de vomir sous l'une des grandes fenêtres, à côté d'un radiateur.
- Oh ! Mais non, elle n'est pas morte, elle est juste là regardez ! dit-elle en te montrant.
Une autre infirmière sort d'une chambre un peu plus loin, une ancienne. Celle-là, tu la remet : une gentille, Stella.
- Mais non voyons, elle c'est mademoiselle Myers. J'avais d'ailleurs déjà remarqué qu'elles se ressemblaient et... Ruby, ne vous retardez pas, allez appeler la police tout de suite ! Mademoiselle Myers, il ne faut pas rester ici, croyez-moi. Retournez dehors ou dans votre chambre, voulez-vous, dit-elle d'une voix tremblante.
Tout au bout du couloir là-bas, un gardien fait son apparition et se dirige vers la chambre. Tu estimes avoir juste le temps d'aller y jeter un œil.
Gansükh- Messages : 485
Date d'inscription : 22/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Tandis que j'entreprends de faire connaissance avec le docteur, une vieille connaissance vient se mêler à la conversation.
- Bonjour, inspecteur. Vous voyez, je viens juste de rentrer à New York. Je disais au docteur que sa découverte fait honneur à la science américaine.
- Bonjour, inspecteur. Vous voyez, je viens juste de rentrer à New York. Je disais au docteur que sa découverte fait honneur à la science américaine.
Finan Lynch- Messages : 92
Date d'inscription : 07/05/2024
Re: Yéti, yéti pas
Je suis arrivé tranquillement avec Do en laisse, il faut qu'il s'y habitue, NY est une ville civilisée...
Ou sensée l'être !
Mais visiblement il est effrayé par cette foule et la présence des animaux du zoo, trop de gens, trop d'odeurs nouvelles...
je me suis accroupi et l'ai pris dans les bras , le caressant pour le rassurer. Et je lui murmure des paroles apaisantes ...
Tout ira bien, Do, tout ira bien. Tu les connais ceux là, Lui c'est bill, il a voyagé avec nous. Et lui c'est Seamus, il etait tout gentil avec toi quand on est revenu...
Mais quand arrive cet inspecteur avec ce groupe de flic a gros bras je regarde, méfiant. Et quand il me dit de laisser Do :
Laisser Do ici ? A des gens que je ne connais pas et qu'il ne connait pas ? Surement pas, je n'ai pas confiance.
Et je continue avec Do dans les bras.
Ou sensée l'être !
Mais visiblement il est effrayé par cette foule et la présence des animaux du zoo, trop de gens, trop d'odeurs nouvelles...
je me suis accroupi et l'ai pris dans les bras , le caressant pour le rassurer. Et je lui murmure des paroles apaisantes ...
Tout ira bien, Do, tout ira bien. Tu les connais ceux là, Lui c'est bill, il a voyagé avec nous. Et lui c'est Seamus, il etait tout gentil avec toi quand on est revenu...
Mais quand arrive cet inspecteur avec ce groupe de flic a gros bras je regarde, méfiant. Et quand il me dit de laisser Do :
Laisser Do ici ? A des gens que je ne connais pas et qu'il ne connait pas ? Surement pas, je n'ai pas confiance.
Et je continue avec Do dans les bras.
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Bob Huet- Messages : 887
Date d'inscription : 08/07/2021
Re: Yéti, yéti pas
Docteur O'Neil! Je suis un peu surpris par ce titre.
Je tend la mains à l'homme pour lui serrer la main et prend la carte.
Puis l'inspecteur se pointe et je reste silencieux.
Je donne une caresse à Do avec un grand sourire.
Je me met en route vers le zoo avec mes amis en évitant les journalistes.
Je feins d'ignorer le journaliste qui m'insulte mais je reste sur mes gardes.
Je tend la mains à l'homme pour lui serrer la main et prend la carte.
Puis l'inspecteur se pointe et je reste silencieux.
Je donne une caresse à Do avec un grand sourire.
Je me met en route vers le zoo avec mes amis en évitant les journalistes.
Je feins d'ignorer le journaliste qui m'insulte mais je reste sur mes gardes.
Seamus O'Neil- Messages : 164
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Je fais signe à l'inspecteur :
- Allons, inspecteur, monsieur... Huet a fait le voyage avec son chien depuis la Sibérie, le Dryo le connaît et ils s'entendront bien ensemble.
Je serre la main à Bob s'il a une main libre.
- Moi, c'est Finan Lynch. Le professeur a toujours eu du mal à retenir mon prénom, il m'appelait Facundo ou Federico selon les jours.
Je jette un coup d'œil oblique au journaliste. Est-ce que je le connais ?
J'accompagne le groupe vers l'intérieur du zoo.
- Allons, inspecteur, monsieur... Huet a fait le voyage avec son chien depuis la Sibérie, le Dryo le connaît et ils s'entendront bien ensemble.
Je serre la main à Bob s'il a une main libre.
- Moi, c'est Finan Lynch. Le professeur a toujours eu du mal à retenir mon prénom, il m'appelait Facundo ou Federico selon les jours.
Je jette un coup d'œil oblique au journaliste. Est-ce que je le connais ?
J'accompagne le groupe vers l'intérieur du zoo.
Finan Lynch- Messages : 92
Date d'inscription : 07/05/2024
Re: Yéti, yéti pas
J'ai grand plaisir à retrouver mes camarades et je ne le leur cache pas, j'affiche un grand sourire qui détonne avec mon regard inquiet tandis que je leur sers la main.
-Bob, Seamus, content de vous voir.
J'adresse une carresse reconfortante à Do non sans lui avoir présenté ma main au préalable pour qu'il me reconnaisse.
Lorsque O'neil se manifeste et nous enjoint a le suivre je lui emboîte le pas sans perdre de temps.
-Bob, Seamus, content de vous voir.
J'adresse une carresse reconfortante à Do non sans lui avoir présenté ma main au préalable pour qu'il me reconnaisse.
Lorsque O'neil se manifeste et nous enjoint a le suivre je lui emboîte le pas sans perdre de temps.
William S. Carter- Messages : 199
Date d'inscription : 29/01/2023
Re: Yéti, yéti pas
Gansükh a écrit:Edna : de ton côté, tu traces vers l'aile du bâtiment où tu as entendu les cris. Tu entres, grimpes les marches jusqu'au 2ème étage et empruntes un des nombreux couloirs étroits .
Une jeune infirmière que tu ne connais pas te voit et devient pâle comme un linge. Enfin, davantage qu'elle l'était déjà, elle vient de vomir sous l'une des grandes fenêtres, à côté d'un radiateur.
- Oh ! Mais non, elle n'est pas morte, elle est juste là regardez ! dit-elle en te montrant.
Une autre infirmière sort d'une chambre un peu plus loin, une ancienne. Celle-là, tu la remet : une gentille, Stella.
- Mais non voyons, elle c'est mademoiselle Myers. J'avais d'ailleurs déjà remarqué qu'elles se ressemblaient et... Ruby, ne vous retardez pas, allez appeler la police tout de suite ! Mademoiselle Myers, il ne faut pas rester ici, croyez-moi. Retournez dehors ou dans votre chambre, voulez-vous, dit-elle d'une voix tremblante.
Tout au bout du couloir là-bas, un gardien fait son apparition et se dirige vers la chambre. Tu estimes avoir juste le temps d'aller y jeter un œil.
Levant un sourcil devant mon incompréhension, je demande :
- Quelqu'un qui me ressemble ?
Et cette personne est morte....
- Je veux voir ça.
Sans attendre, je bondis vers la chambre avant que le gardien n'ait le temps de m'attraper.
Edna Myers- Messages : 148
Date d'inscription : 23/01/2023
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