Concours Scénario de Noël

par Sean Doyle Dim 3 Déc - 14:21

Les films de Noël, ils sont revenus !

Et si on se faisait un petit scénario de Noël ?
Je lance les hostilités :

La ville de Arkham, Massachusetts, est frappée par une tempête de neige.
Venue superviser les travaux de rénovation d'un hôtel abandonné, April McDonagall est bloquée plusieurs jours et s'attend à passer le pire Noël de sa vie.
Heureusement, Rory Gallagher, le jeune fermier bourru, est là pour l'aider.
Mais après une suite d'évènements étranges, April et Rory se demandent si cette tempête est bien naturelle....

ou bien

Dans 4 jours, Asenath Waite doit épouser un riche héritier, Edward Derby. Mais sa rencontre avec Andrew Mann, le traiteur de la cérémonie, va tout remettre en question.
Est-ce vraiment l'esprit de Noël qui habite Crowninshiel Manor ?

A vos claviers !

par David Ellen Lun 4 Déc - 20:35

Ca pourrait aussi etre :

Apolline n'aurait jamais dû prendre la route ce jour là....
Et n'aurais jamais dû laisser son téléphone se décharger....
Et n'aurais jamais du prendre cette petite route qui devait être un racourci...
Et elle s'est perdue dans la montagne vosgienne, sur des routes qu'assombrissaient beaucoup les grands sapin, d'autant plus que le ciel se couvrait de plus en plus.
Et il commençait à neiger quand, alors qu'elle etait totalement perdue, sa voiture s'est soudain arrêtée.
La nuit tombais sur un sous-bois obscur et se levait un vent glacial qui gémissait, lugubre, dans les sapins. Pas un bruit, aucune trace humaine

Finalement elle aperçut une petite lueur plus bas, clignotant entre les arbres. Prenant le risque de chuter dans la pente elle s'avance avec precaution entre les arbres.
Un bon moment plus tard, écorchée et couverte d'aiguilles apres plusieurs chutes, elle frappe à la porte.
Un barbu hirsute, l'allure d'un SDF et le gabarit d'un bucheron, le visage déformé par une longue cicatrice et le regard de travers entrebâille la porte :
Oui ?

par Sean Doyle Mer 6 Déc - 21:25

Pas mal David. Merci d'avoir rebondi !

par Yela Shanga Jeu 7 Déc - 22:51

La départementale etair coupée pour travaux. Le dépliant touristique dans sa boîte à gants indiquait une petite route qui ramenait du bon côté. Sous la patite carte, il y avait un bout de notice :

CHATEL ROMARIC (XIVe s.) - Ruines - Ici, un seigneur appelé Romaric invitait des femmes dans son château et, au moyen de philtres...

Elle n'etait pas très sûre d'avoir envie de lire la suite, assez previsible. Alors qu'elle essayait de calculer la distance à la lumière de son téléphone, la lampe s'était mise à faiblir avant de s'éteindre complètement. En même temps, l'éclairage de la voiture en avait fait autant , suivi par les phares et les essuie-glaces. C'était bien sa chance ! Une panne genèrale au milieu de nulle part. Et la neige qui s'épaississait...

Serrant la capuche de son manteau, elle marcha en espérant trouver une maison ou au moins un véhicule qui lui permettrrait d'appeler une dépanneuse. Même si, par ce temps, les services de secours devaient être saturés.

Elle entrevoit une lumière entre les arbres, en contrebas de la route. La panne n'est donc pas générale ! Traversant à grand peine les fourrés, elle arrive à un amas de pierres de taille, peut- être une ancienne scierie. La maison est encastrée dans les restes du mur.

L'habitant n'est pas des plus raffinés mais il est présent, avec de la lumière et du chauffage !

Apolline s'apercoit qu'elle tremble et claque des dents. Elle bredouille :

- S'il vous plaît, laissez-moi entrer...

L'homme ouvre le battant et tire Apolline à l'intérieur. Elle ne pense même pas à résister à sa poigne robuste.

L'intérieur est rudimentaire : des murs de pierre mal taillée, une lampe à pétrole sur une table boîteuse, un vieux poele à bois. Une seule banquette aux coussins graisseux, à peine assez large pour deux personnes.

Contrastant avec cet attirail d'un autre âge, un grand boîtier blanc prolongé par une antenne est posé sur un coffre : un teléphone satellitaire !

par Hugo Sam 9 Déc - 13:28

- CLAC !

Le claquement de la porte qui se referme est suivi d'un silence épais.

Dehors les flocons qui saturent l'air étouffent tout bruit. Et l'épaisseur de la neige qui s'accumule sur la bicoque filtre davantage encore les sons ténus.
Pendant ce moment, l'homme et la femme se dévisagent.

Il faut très peu de temps pour se faire une idée sur quelqu'un qu'on rencontre pour la première fois. Mais là, dans l'éclairage jaunâtre et désuet de la lampe à pétrole, c'est différent.
Malgré l'odeur rance qui sature la cabane et l'accoutrement dépenaillé de l'homme qui a ouvert la porte, Apolline sent tout d'abord un poids tomber de ses épaules : Elle a vraiment eu peur de mourir de froid, toute seule dehors.
Son Burberry et ses cheveux sont constellés d'aiguilles de pin et de flocons de neige, elle a écorché son jean's et le genou qui est en dessous dans sa descente vers l'abri.
A présent la chaleur lui monte au visage.

L'homme devant elle la dévisage avec des yeux étonnés.
Difficile de dire si c'est lui qui pue ou si c'est sa tanière, ou les deux ensemble mais son accoutrement ne plaide pas en sa faveur : Veste à carreaux déchirée, gilet doublé en fausse peau de mouton qui a perdu l'essentiel de son simili cuir, pantalon de travail crasseux mais robuste, ses chaussures de marche ont l'air d'avoir été volées dans un musée régional.

C'est lui qui rompt le silence :
- Vous avez l'air d'un ange.. Vous venez pour la cérémonie ?

Un crachotement le coupe avant que ça devienne gênant, c'est le téléphone satellitaire :

- Krrrrtttt - Hugo ? - Krrrrtttt - Hugo ?

Nouveau silence.

par Yela Shanga Ven 15 Déc - 22:10

"Vous avez l'air d'un ange... Vous venez pour la cérémonie ?

Annabelle se laisse tomber sur la banquette, les jambes comme sciées. Quel ange ? Quelle cerémonie ? Elle était arrivée ici tout à fait par hasard, et bien contre son gré, et cet homme des bois fait comme s'il l'attendait... Et pour quel but ?

Sous cet angle, elle voit mieux le visage de l'homme. Pas méchant, non, mais comme égaré. Et une longue cicatrice oblique barre le côté de son front. Un violent coup sur la tête ? Cicatrisé depuis longtemps mais qui sait ce qu'il peut y avoir sous ce crâne ?

Elle s'efforce de paraître calme et se demande ce qu'elle peut répondre sans risquer de l'irriter. Elle a l'air d'un ange ? Autant jouer le jeu : on ne brutalise pas les anges.

- Tant mieux si j'ai l'air d'un ange mais...

A ce moment, le teléphone se met à parler d'une voix crachotante :

- Hugo ?

par Sean Doyle Dim 24 Déc - 0:54

- Hugo, c'est maman....
Une buche roule dans le poêle.

- ll faut que tu ailles au château, Hugo. Viens retrouver maman.

Le grand échalas attrape le téléphone.

- Maman ?
Cette fois le silence cotonneux absorbe tout les bruits. C'est comme si une boule de silence se refermait, se réduisait autour de la cabane. Le crachotement du téléphone disparait lentement, comme s'il absorbait même les craquements du feu mourant dans le poêle.
- Il y a quelqu'un ? Qui êtes vous ?
le téléphone expire dans un dernier clignotement paniqué.

Le barbu lance alors :

- Vous avez une voiture ?

par Laska Ven 29 Déc - 20:23

Le crachotement de l'appareil s'affaiblit et s'éteint, laissant Annabelle livide.

- Ma voiture est en panne là- haut, tous les circuits électriques sont tombés en panne en même temps.

"Je croyais que le château était en ruines ?

par Hugo Dim 31 Déc - 22:34

- Oh certainement. Il l'était lorsque j'étais enfant tout du moins et je doute qu'on l'ait reconstruit depuis.
La voix du barbu est empreinte d'une détermination solide et d'un accent indéfinissable, Sa cicatrice n'enlève finalement rien à son charme et son regard bleu trouble la jeune femme. Apolline, était-ce le nom de son aïeule ?
- Venez avec moi ou donnez moi les clefs et profitez de la chaleur de cet abri, mademoiselle...?
Paume ouverte il lui tend une main puissante, éminemment virile et pourtant soignée, des doigts longs oux ongles comme du nacre.

- J'ai passé un Bac Pro électrotechnique en prison...
Ajoute t'il avec un sourire rassurant.

par Yela Shanga Lun 1 Jan - 14:40

Anna belle, sans savoir pourquoi, commence à se rassurer. L'homme est un peu étrange mais courtois. Il faut être un original pour habiter ce genre de cabane en plein hiver.

Elle se redresse et cherche ses clés dans son sac à main. Elle a dû la mettre dans le fouillis sans y penser quand elle a quitté la voiture. Ses doigts engourdis lui obéissent mal :

- Si vous voulez mais je ne sais pas si la panne vient de la voiture. Plutôt une interférence magnétique.

"Ma voiture est sur la route, j'ai coupé à travers bois, il doit y avoir un sentier plus commode pour y revenir.

Tout en parlant, elle se demande s'il vaut mieux accompagner l'homme ou rester ici près du poële. Il a parlé de " prison" ?

par David Ellen Lun 1 Jan - 20:21

Apolline farfouille longuement dans son sac à main. Il a été fortement secoué au fil de ses chutes et l'angoisse commence à l'éteindre. Aurait-elle perdu sa clé de voiture ? Impossible de la trouver...

Elle fini par poser son sac sur un coin de la table bancale et commence à en sortir son contenu, en commençant par le téléphone : pas de réseau...
Puis sortent deux paquets de cigarettes dont un entamé, un agenda d'ou dépassent de nombreux papiers, un briquet, une petite trousse de maquillage et un tube de rouge à lèvres, un paquet de mouchoir, une lime à ongles, un petit bloc et un crayon mâchouillé, une série d'accessoires typiquement féminins ...

Et finalement elle retrouve sous une boite de chewing-gum la clé de sa voiture. Elle la lui tend et remet en vrac dans son sac le contenu étalé sur la table, tout en lui demandant :
En prison? Vous avez fait de la prison ?

Hors de question de rester seule ici, il serait capable de partir avec sa voiture en l'abandonnant sur place !

par Hugo Lun 1 Jan - 21:54

Il peut être fascinant pour un homme de prendre conscience de tout ce que cet objet énigmatique -le sac des femmes- peut contenir. Un esprit aussi affûté que celui de Sherlock Holmes pourrait même en tirer de précieuses informations.
Cependant c'est la jeune femme qu'Hugo fixe avec une expression de curiosité amusée : Sourcils froncés au dessus de ses yeux bleus aux longs cils, un fin sourire révélant ses incisives.
Les longs doigts de la main du bucheron effleurent puis saisissent délicatement la clé qui lui est tendue par la jeune femme -toujours assise sur les coussins crasseux de la banquette- sans qu'il lâche son regard.
- J'ai eu une adolescence compliquée.
Etrangement toute précipitation semble l'avoir quitté à présent. L'appel du téléphone cellulaire qui l'avait tant mis en émoi semble oublié, l'objet est d'ailleurs resté sur la table.
- J'ai aussi fait un séjour en hôpital psychiatrique, pour ne rien vous cacher. C'est ce qui arrive quand un enfant discute avec des gens qui sont morts...
Le regard étincelant plongé dans celui de la jeune femme est presque hypnotisant.
- Quel est votre nom ?

par Yela Shanga Lun 1 Jan - 23:05

Annabelle est déroutée par les confidences de l'homme. La prison, l'asile psychiatrique... et ce château où "Maman" lui envoie des coups de téléphone.

- En effet, une vie compliquée mais vous en êtes bien sorti. C'est votre mère qui vous attend ?

Elle range tant bien que mal ses affaires dans son sac. Ses doigts la démangent à mesure que le sang recommence à circuler.

"Inutile de se presser, la tempête va se calmer tôt ou tard.

"Cette tempête, ce peut être une aurore boréale, non ? Ce n'est pas ça qui brouille les signaux radio ?

Parmi les papiers en vrac qu'elle essaie de remettre dans son carnet, une feuille pliee en deux : le prospectus touristique. le petit plan avec l'emplacement du château. Sauf qu'en travers du plan, il y a un trait rouge vif qui n'y était pas tout à l'heure.

par Hugo Mar 2 Jan - 17:11

- Une aurore boréale... Ou une éruption solaire. C'est bien possible en effet !

Tout en poursuivant d'une voix plus douce encore, Hugo ne quitte pas du regard la jeune femme, un voile d' inquiétude passe sur son visage. Sa main droite se referme sur la clé tandis que la gauche vient délicatement attraper dans les cheveux de la jeune femme une épine de pin.

- Vous avez du vous cogner la tête en descendant.

Il répète ensuite sa question :

- C'est quoi votre nom ?

par Yela Shanga Mar 2 Jan - 18:43

Une traînée rouge un peu floue... C'est absurde de s'effrayer pour si peu, et c'est contagieux, le jeune homme a l'air de s'inquiéter... Elle se hâte de remettre le papier dans son sac.

- Je me suis cognee aux branches en descendant... Peut-être une écorchure... C,est ca, une écorchure.

"Je... Oui, je m'appelle Anabelle. Et vous, Hugo ? Vous aimez cette forêt ?

Ou c'est un passionné de la forêt, ou il se cache... Un évadé de prison ou de l'asile, charmante compagnie. Il n'a pas l'air agressif, pourtant.

par Hugo Mar 2 Jan - 21:24

Un simple hochement de tête répond à la question de la jeune femme.

- Annabelle, vous allez me prendre pour un fou, mais...

Faisant un pas en arrière le bucheron dépenaillé lève sa main gauche, il a l'air d'un peintre qui évalue les rapports de proportions de son visage entre ses doigts.

- Vous n'êtes pas seule dans votre tête. Je distingue plusieurs auras ! Vous êtes sure de ne pas avoir vu une grande lumière blanche après votre chute ?

par Yela Shanga Jeu 11 Jan - 1:49

Le prendre pour un fou ? Annabelle n'est pas loin de le penser. Tantôt Hugo semble un excentrique inoffensif, tantôt il tient des propos délirants. Et il n'a pas dit qui était cette "maman".

- Une... lumière ? C'est compliqué... J'ai marché dans la neige, je me suis cognée.... A quelle distance est le château ?

Si c'est un fou en cavale, le "château" peut être sa clinique.

par Hugo Sam 13 Jan - 20:40

Ramenant sa tignasse hirsute en arrière Hugo répond à la jeune femme avec un sourire rassurant :

- Trop loin pour y aller à pied.

Il agite la clé que la jeune femme vient de lui donner et fait volte face. L'instant d'après la porte de la cabane s'ouvre sur le paysage hivernal, un souffle glacé envahit l'intérieur avant que la porte claque de nouveau.

La jeune femme se retrouve seule, assise sur le bas flanc crasseux. Près d'elle, sur la petite table, la lampe à pétrole éclaire le guide touristique maculé de rouge et le téléphone cellulaire. Elle est troublée : Annabelle ? Apolline ? Qu'est-ce qu'il a voulu dire par des auras différentes ?

Avec la chaleur du poêle, une douce torpeur l'envahit.
Va t'elle se reposer ? (fin)
ou poursuivre Hugo ?

par David Ellen Dim 14 Jan - 10:40

Un chaos de sentiments et d'émotion envahit l'esprit de la jeune femme.

Elle voudrait à la fois rester ici, à se reposer dans la tiédeur de l'endroit et, simultanément, accompagner cette homme qui l'intrigue, l'inquiète et en même temps l'attire. Par un je-ne-sais-quoi de charme sauvage...
Comme deux personnalités qui voudraient se manifester en même temps dans son esprit.

Soudain une pensée lui traverse l'esprit :
Et s'il redémarrait ma voiture et partait sans moi ? On ne peut pas faire confiance à ce taulard...

Et Apolline se precipite à l'exterieur de la cabane, criant :
Attendez-moi !

par Laska Dim 14 Jan - 14:54

Annabelle passe précipitamment la bandoulière de son sac à main, referme la porte derrière elle, cherche à passer les boutons de son Burberry qui n'est peut-être pas le vêtement le mieux adapté en pareil cas, cherche ses gants dans sa poche, en fait tomber un, le ramasse. Elle prend le sentier à la suite d'Hugo... Elle a très peur de le perdre de vue et se sent soulagée quand elle voit ses empreintes de pas. Son esprit vagabonde de façon étrange, elle devine une lumière blanche entre les arbres. Est-ce la tisane chaude que lui a servi Hugo...? Non, il n'a pas eu le temps de lui offrir une boisson. Pourtant, elle se souvient nettement du bol fumant entre ses doigts et du regard réconfortant du jeune homme... Quel est son nom déjà ?

- Romaric !

Le nom est sorti instinctivement de ses lèvres. A ce moment, elle entend un claquement sec comme un coup de feu.

par Hugo Mar 16 Jan - 20:25

Suivi du claquement plus léger des ailes de plusieurs oiseaux qui prennent leur envol.
De la neige tombe depuis les branches de pins proches.
L'écho du coup de feu se répercute avant d'être absorbé par le silence montagnard ; c'est bien un coup de feu, mais le tireur est invisible.

Le coeur de la jeune femme s'emballe. Devant son visage, le froid matérialise son souffle en un nuage de vapeur gelée.

par Yela Shanga Ven 19 Jan - 3:20

Elle avance difficilement sur le chemin enneigé. Elle arrive devant un pin encore agité par un frisson. Des paquets de neige tombent encore entre les branches. Une sorte de piquet se détache du tronc, à la hauteur de sa tête... ou plutôt une flèche empennée, courte et épaisse.

Un carreau d'arbalète ?

Les traces de pas s'écartent du chemin et partent entre les buissons.

par David Ellen Ven 19 Jan - 7:55

En voyant ce carreau planté dans le pin un frisson saisi tout le corps d'Apolline-l'aventureuse. est-ce la peur ou le froid ? Probablement les deux. Peut-être aurait-elle du rester Anabelle-la-casaniere, blottie auprès du poêle en attendant le retour de l'homme...

Il fait de plus en plus sombre et elle commence a avoir du mal a suivre les traces de l'homme, d'autant plus qu'il recommence à neiger à gros flocons.
Elle éclaire son chemin avec son téléphone, notant que la batterie commence a être dangereusement basse. Le mouvement des gros flocons devient hypnotique.

Elle essaye d'accélérer un peu en criant :
Attendez moi !

Mais ses escarpins ne sont pas du tout adaptés à la marche dans la neige...

par Yela Shanga Sam 20 Jan - 10:07

Apolline et Hugo, Annabelle et Romaric...Les noms s'embrouillent dans sa tête. Ils étaient assis sur le banc, au coin du feu. Parler avec des gens morts... Non, ils étaient vivants tous les deux ! Quand il est parti en la laissant derrière, en entendant l'ennemi approcher....

Les pans de son manteau frottent les branches enneigées, ses pieds s'enfoncent et glissent. Devant elle, elle entend un grincement comme une manivelle... Elle crie encore :

- Hugo !

par Hugo Dim 21 Jan - 16:11

Dans la neige haute la progression est chaotique. Elle l'est encore davantage sans les chaussures adéquates.
Soudain un renaclement bruyant fait s'arrêter la jeune femme qui tourne la tête pour apercevoir la silhouette sombre d'un cavalier.

- Annabelle ! C'est Romaric. Ton seigneur et époux qui te somme de t'arrêter !

La monture avance au pas et chacun d'eux s'enfonce sans un bruit. Lentement mais surement.

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