Sibérie orientale, février 1926

Février 1926, Sibérie orientale

Cela fait seulement deux jours que vous avez quitté l'horrible ville de Tchita à bord de vos troikas pour glisser sur la rivière Kirenga gelée.



Et en plein après-midi, voilà que le conducteur de tête et les chevaux s'affolent. Une bonne dizaine de loups enragés quittent la forêt de conifères devant vous pour vous attaquer. Leurs silhouettes sombres filent sur la neige.



- VOLK ! VOLK !





Accolé à Edna devant, Chance marque sa surprise



- Hein ?! Mais nous sommes encore beaucoup trop au sud pour être inquiétés par des loups !! L'hiver doit être sacrément rigoureux pour que ces bestiaux prennent des risques pareils !

Oh oui qu'il est rigoureux, cet hiver. Le vent est glacial et le vent vous tenaille en permanence. Si en journée les températures oscillent autour de -20°C, la nuit vous atteignez les -30. Le feu dans la hutte du relais hier soir était plus que bienvenu, y compris l'accueil chaleureux de cette famille de bouriates. Ils sont si loin derrière désormais.



Comment en êtes-vous arrivés là ? Après les préparatifs à New-York, vous avez fait comme Chance avait dit ou presque. Le trajet en train fut long et ennuyeux, celui en cargo également. Vous avez toutefois regretté cet ennui une fois à bord du second cargo, froid et inconfortable, qui vous a emmené jusqu'à Vladivostok. Enfin, Vladivostok... son port était gelé. Des traineaux furent réquisitionnés pour amener tous les passagers à bon port. S'ensuivirent de longues discussion avec des douaniers aux ternes uniformes vert olive. Après de longues tergiversations, passeport tamponné, visa et laissez-passer enfin en poche vous avez pu emprunter le Transsibérien. Ces huit jours-là furent agréables, surtout grâce au charmant Grigori Borisovich Ablamov, un impresario de théâtre se rendant pour affaires à Irkoutsk. Le 18ème amendement ne sévissant pas en URSS, votre séjour au wagon restaurant fut régulièrement arrosé. Puis Tchita et sa désillusion. Ville grise et laide où domine un Département Administratif ô combien déplaisant.





La ville de Tchita - ex-Chetah sur la carte ciblant le fleuve amour, datée du milieu du XIXème siècle - était très surveillée, surtout vous, au gré de vos déplacements, par des membres du GPU. Ces faux civils en pardessus étaient aisément reconnaissable, salués en pleine rue par des soldats de l'armée rouge aux tuniques aux parements rouges et aux bandes tout autant rouges de leurs casquettes. Les habitants vous paraissaient terrorisés.

Dans cette atmosphère sinistre, vous avez acheté vos rations, réserves et autres articles destinés aux échanges. Vous avez entreposé tout cela dans des caisses, puis les avez harnachées derrière vos troïkas (ou povskas). Vous avez acheté ces traîneaux sibériens sur place, des attelages dont les chevaux sibériens, lorsqu'ils sont lancés, ont différentes allures : le cheval central marche au trot, tandis que les chevaux de côté vont au galop. A l'intérieur, c'est comme un cabriolet. Vous êtes assis dans une cabine de toile, les jambes étendues sur vos propre bagages, et le conducteur, un bouriate emmitouflé dans plusieurs épaisseurs de fourrures, perché sur un banc devant vous. Une diligence qui trace dans la neige.



Vous n'avez pas pu acheter d'armes à Tchita ni évidemment emmener vos jouets depuis les États-Unis. Tout au plus disposez-vous de couteaux, de bâtons, de pelles, de haches et de quelques pioches, ces dernières étant rangées derrière ou sur le côté du chariot. Les conducteurs ont leur fouet.

Les loups paraissent cibler le traîneau de tête, où se trouve Edna et Chance. Derrière à gauche : William et Davis. A droite : Seamus et Bob.

Tentez-vous quelque chose ?





Cette ellipse est radicale, mais n'empêche pas du RP en flashback si vous l'estimez nécessaire, à NY ou sur le trajet.  

Bon Dieu qu'il fait froid !
Meme au pire de l'hiver à New York je n'ai jamais connu un froid pareil. heureusement que les fourrures et les couvertures nous protègent à peu près, sinon même la vodka récupérée dans le train serait gelée...
Et ce paysage blanc qui ne change jamais...

Pour m'occuper je récapitule l'argent que je gagne. C'est juteux, depuis le debut je me suis déjà fait un an de salaire.
Il ne faudrait pas qu'il arrive quelque chose à Chance, c'est lui qui a le portefeuille.
Et penser à le récupérer s'il lui arrive quelque chose. C'est si vite arrivé ici....

Soudain c'est l'alerte : des loups !
Je fais signe au conducteur de se rapprocher de la troïka de Chance, on ne peut pas le laisser exposé comme cela, c'est trop tôt .
Dommage qu'on n'ait pas un shotgun comme celui de papa....

Puis je me penche pour essayer de récupérer la hache qui est à l'arrière du traineau

Lors de ce voyage, j'ai essayé de me rapprocher d'Edna. J'ai discuté pas mal avec elle, lui racontant ma vie de fils de propriétaire terrien d'origine irlandaise. Je me suis bien entendu avec Grigori, nous avons tous les deux la même joie de vivre. Je n'ai rien à cacher. Je suis ici pour prouver à mon père que ses enseignements étaient les meilleurs. Je ne suis pas trop gêné per le froid et par l'aventure. Je suis bien à l'aise dans tous les éléments.
J'ai bien rigolé quand j'ai vu les agents du GRU tellement discret!

J'étais entrain de me reposer dans le traineau mais quand j'entend les grognements des loups et les cris du Doc, j'ouvre les yeux et analyse la situation. Les loups ont l'air de s'en prendre au traineau de tête.

J'acquiesce de la tête à la bonne idée de Bob.
- Il faut faire un bloc face à ces bêtes, ils hésiteront à attaquer si ils voient que l'on est prêts à se défendre.

Je vérifie que mon couteau Bowie glisse bien dans sa gaine. Je prend une corde et m'attache au traineau.
"Il ne faudrait pas tomber pendant la lutte".
Je récupère ensuite une pelle pour avoir plus d'allonge.

La longueur de notre voyage m'aura au moins permis de retrouver avec bonheur le plaisir de consommer librement de l'alcool et d'étudier autant que possible les divers livres sur la Sibérie que j'ai pu trouver à New-york ainsi que l'original du carnet de voyage de Stadling que je n'ai pas manqué de réclamer à Chance quitte à paraître trop insistant.
J'ai aussi appris quelques bases de Yakoute que je m'empresse de mettre à profit lorsque la meute nous assaille en hurlant a notre cocher d'aller plus vite, mon doigt pointé sur le povska de tête. Je me saisi ensuite d'un baton et me tiens prêt à agir si j'ai l'occasion de frapper un des loups.

La pique que me lance Anderson a pour effet positif de me sortir de cette situation d'urgence, ce moment ou tout nos sens son aux aguets et nos muscles bandés, où le corps et l'esprit sont tout entièrement dévoués à la survie instinctive qui relie tout homme à son plus pur instinct  animal.
J'arrive a lui decrocher un sourire.

-Toute ma fortune pour mon Enfield! Mais j'aime votre idée!

Disant cela j'imite mon compagnon et, délaissant mon bâton, je me mets à mon tour à la recherche d'un morceau de viande pour appâter les bêtes sauvages.

Installée à bord du traineau russe et emmitouflée sous plusieurs couches de couvertures et de vêtements, Edna admire le paysage blanc qui l’entoure. Elle pense aux dernières semaines qui viennent de s’écouler.
Le voyage, même s’il fut long, lui a permis de faire connaissance avec ses nouveaux compagnons et plus particulièrement avec Seamus O’Neil, avec qui elle a partagé la majeure partie du temps. Elle a également profité de tout ce temps libre pour apprendre quelques mots en russe et en yaoute, en compagnie de Davis, le journaliste. Elle a partagé ses connaissances sur la Sibérie, sur le demi-dieu Tabba et sur le fameux Dryopithecus giganteus avec William, qu’elle apprécie particulièrement malgré leur première rencontre marquée par une légère altercation. Connaissances qu’elle a acquises dans les bibliothèques qu’elle a longuement arpenté pendant le mois qui a précédé l’expédition.
Elle est soudainement sortie de sa rêverie par le conducteur de son traineau et par le Dr Chance qui s’étonne de voir des loups à cette période de l’année. Sans retenue, elle lui crie :

- Vous pensez que c’est le moment de vous étonner de leur présence ? Faut trouver quelque chose pour les éloigner de nous.

Elle regarde autour d’elle, mais emmitouflée comme elle est, elle a dû mal à se mouvoir. Elle parvient néanmoins à se redresser en se tenant à la cabine. Elle attrape de la neige qui s’est accumulée sur le toit en toile et commence à former des boules.

Puis elle tente de les jeter sur les loups qui s’approchent trop près.

Spoiler:

Bob : tu te penches vers l'arrière pour récupérer une hache alors que votre chariot accélère. Tu y parviens, mais, secoué, non sans mal.

Seamus : très vite et de façon fluide, tu t'encordes et récupères une pelle sur le côté (empale).

Voyant la troïka le rejoindre sur sa droite, Chance s'exclame, galvanisé, en sortant un couteau :



- Ils ont raison ! A la dégonfle ! CHARGEZ !!

Davis : attaché, tu vas pour récupérer de la viande séchée, mais glisses de ta position et cognes la toile de la cabine, qui t'empêche de basculer au-dehors (58 + malus).

William : à peine commences tu à te lever qu'un mouvement du chariot te fait te rassoir illico (81).

Les loups sont quasiment à portée des chevaux.

Edna : tu lances une boule de neige en plein la gueule d'un qui allait bondir sur un cheval. Ca le déstabilise (1pt en plus octroyé à ta compétence lancer, pour la beauté du geste).

Edna : si les conducteurs latéraux réussissent chacun leur manœuvre, celui de tête a plus de difficultés avec ses chevaux apeurés. Votre chariot vire à droite et se rapproche dangereusement de la troïka de Bob et Seamus.

Cela vous surprend, mais aucun des canidés ne recule devant la charge. Ils se ruent sur les équidés du chariot de tête et ceux de Bob et Seamus.

Je retrouve un geste qu'on faisait étant môme: sauter sur l'arrière d'un cheval
(ok, c'était juste un mulet mais le principe est le même).

Tenant la hache d'une main je saute sur le dos du cheval de droite, pour assurer sa protection, tout en poussant un grand cri d'excitation.
Yahooooo

Enfin de l'action ! Je commençait à m'enkyloser dans ce traineau glacial.

Je m'agrippe fermement de la main gauche  à l'armature du traîneau et, avec ma main libre, je me mets moi aussi a fouiller nos affaires à la recherche de nourriture ou d'une arme providentielle.

Ravie d'avoir touché un loup en pleine face, Edna pourrait presque exulter, mais la situation périlleuse dans laquelle elle se trouve, avec le traineau fonçant à folle allure, freine son envie. Elle remarque soudain que sa troïka se rapproche dangereusement de celle de ses compagnons. Elle crie à l'intention du conducteur :

- A gauche !!

Se rappelant qu'il ne comprend pas leur langue, elle s'efforce de se souvenir du mot "gauche" en russe. Puis elle se rue sur le conducteur, tentant de lui prendre les rennes des mains pour faire bifurquer l'engin sur la gauche. Rougissant à l'idée de mettre sa poitrine contre l'épaule du conducteur, elle essaye de faire abstraction. Sa vie est en danger, ce n'est pas le moment de s'attarder sur ce genre de détail.

Spoiler:

Voyant que notre ami Bob essaye de sauter sur le cheval, j'ai une pensée fugace de voir la situation s'il se rate!
J'essaye de m'avancer sur le devant du traineau pour pouvoir toucher les loups ou les empêcher de mordre les chevaux.

- Faites attention à vous Bob!

J'entend Seamus me crier un conseil. Avec les cris j'ai pas trop bien compris, alors je lui répond simplement :
Ouais !

Vos troïkas continuent de tracer sur la surface gelée de la rivière.



William : ta main plonge directement dans vos provisions. Tu sors des tranches de jambon séchées que tu jettes au-dehors sur votre gauche (04, empale)

Deux loups affamés se précipitent dessus.



Davis : tu es un peu plus lent, mais y parviens tout autant (14)
Une bête plonge sur la viande, tandis que deux autres bondissent sur votre attelage. Vos chevaux paniqués, mal guidés, quittent le convoi et filent à gauche. 

Bob : téméraire, tu sautes sur le cheval alors que n'as aucune expérience de la chose (compétence 05% en monter à cheval). Tu cries, oui, mais en même temps que tu t'agrippes aux harnais pour ne pas tomber. Tu surprends le cheval qui peine sous ton poids imposant. Le voilà qui tire la langue et part à droite, emmenant l'attelage avec lui. Le conducteur bouriate te crie dessus en mongole, non en yakoute. A toute chose malheur est bon : ton cheval piétine un loup dans la cavalcade, qui passe ensuite sous un patin de la troïka en couinant. Un autre loup bondit sur le cheval central pour l'égorger. Juste à ta gauche. Tentes tu quelque chose avec ta hache ?

Seamus : un autre canidé saute sur le conducteur devant toi et lui mord le bras gauche, babines retroussées. Tu es trop bringuebalé pour agir d'une façon ou d'une autre (86)

Edna : tu réussis à rejoindre le banc du conducteur (25). Alors que votre chariot vire à droite, un loup plonge sur votre cheval latéral gauche, un autre sur le conducteur à tes côtés, qui en lâche ses rênes. Chance lance sa lame sur la bête et vise juste. Blessée, elle tombe et passe sous la troïka en jappant.
Tu récupères les rênes et t'efforces de redresser votre chariot. Pour l'instant en vain.

D'autres loups ont évité la charge des troïkas et, dépassés, vous courent après.

[HRP] OK. Comme c'est sauter sur une cheval attelé je ne voyais cela comme "monter à cheval" mais comme Force et Dextérité.



Voyant un loup attaquer le cheval je tente, en essayant de garder mon équilibre, un grand mouvement pendulaire de la hache pour frapper de plein fouet le loup.

Il faut protéger les chevaux donc être à leur hauteur

Pas le temps de jubiler après mon lancé de viande je reste focalisé sur l'action, j'analyse la situation, Davis qui vocifère, la troïka d'Edna et Chance assaillie de loups, Bob sur un des chevaux jouant de la hache(?!), et ses loups sur notre attelage.
Je rejoins notre cocher à l'avant et, sans trop lui laisser le choix, je lui prends son fouet pour le faire claquer sur les canidés affamés.

Voyant Bob sauter sur le cheval attelé, Edna remarque que leur traineau part maintenant sur la droite, l'éloignant du sien. Malheureusement elle assiste également à la scène du loup se faisant découper par un des patins de la troïka. Elle hurle d'horreur.
Elle tente ensuite de se concentrer sur leur traineau. Ayant les rênes en main, elle s'efforce de redresser le chariot. Mais ne sachant pas comment s'orienter avec ce genre de véhicule, elle s'empresse de rendre les rênes au conducteur. Puis elle crie :

- Le loup ! Attention au cheval !

N'ayant toujours rien sous la main, elle jette rapidement un oeil sur ce qui l'entoure. Ne trouvant rien de mieux à faire pour protéger le cheval, elle confectionne une boule de neige et la balance sur le loup.

- Laisse le tranquille !

En étant secoué comme un prunier, j'essaye tout de même de porter secours au conducteur en donnant un coup de pelle et en criant sur le loup.

Je me tiens de la main gauche avec la corde.

Troïka de gauche :

Davis: trop secoué pour agir, tu continues de t'agripper à la structure (88)

William : tu parviens à rejoindre le cocher, à lui prendre le fouet - tu ne comprends pas ce qu'il te dit - et le fait claquer sur vos montures. (46, puis 17). Elles accélèrent et reprennent le droit chemin. Vous distancez les loups et les deux autres troïkas.

Troïka centrale :

Edna : tu vises justes, encore une fois (14). La boule de neige frappe la gueule du loup qui, concentré sur sa proie, n'en démord pas et fait jaillir du sang sur l'encolure. Quand le fouet du cocher zèbre le loup, il lâche enfin, tombe et file en évitant l'attelage. Juste avant qu'il ne disparaisse de ton champs de vision, tu crois voir comme des reflets bleus dans sa fourrure. Tandis que votre troïka ralentit à cause du cheval blessé, tu vois votre conducteur bleuir à son tour.



- Börte Cino ! Börte Cino ! Proklinat !

Ca agace Chance qui lui rétorque, alors que l'ensemble part toujours à droite :



- Vodit !
[conduis !]

Troïka de droite :

Bob : de ton côté, tu tentes de taper le loup avec ta hache. Tu rates ton coup (74), mais le fait changer de cible. Il bondit sur toi, se rate, bascule dans la neige, puis s'éclipse sans demander son reste. A ta gauche, tu vois que la troïka de Chance et Edna, qui était jusqu'ici devant vous, ralentit et s'apprête à heurter votre cabine.

Seamus : ton coup de pelle tape juste à côté du loup. (39). Tu réussis toutefois à lui faire lâcher le cocher, puisqu'il te saute lui aussi dessus, te montrant de près sa gueule ouverte pleine de crocs baveux.

Bien que relativement maladroite, Edna réussi coup sur coup à toucher les loups avec ses deux boules de neige. Malheureusement cela n'empêche pas l'animal carnivore de déchiqueter un bout de l'encolure du cheval. Elle peste intérieurement puis parait surprise en voyant les reflets bleus dans sa fourrure.

Cela doit être une race spéciale de loup qui vit dans de la région.

Voyant le conducteur bleuir à son tour, elle demande à Chance en criant :

- Qu'est-ce qu'il dit ?

Néanmoins elle n'attend pas de réponse immédiate, leur traineau virant dangereusement sur la droite prêt à foncer sur le traineau de Bob et de Seamus. Elle crie au conducteur :

- A gauche ! A gauche !

Ne se rappelant plus du mot en russe, elle hurle en direction e Chance :

- Dites-lui d'aller à gauche !

Elle fait de grands mouvements au conducteur afin qu'il la comprenne et essaye même de tirer sur les rênes, quitte à ralentir fortement leur traineau.
Si, malgré tous ses efforts, elle voit que sa troïka va percuter celle de ses compagnons, elle s'accroche fermement pour ne pas tomber.

Saloperie de bestiole, je l'ai raté mais elle m'a raté aussi, et le voila derrière nous. Elle pourra toujours bouffer ses congénères qui sont passés sous les patins...

Mais vla-ty-pas que la troïka du père Chance menace de nous foncer dessous...
Toujours monté sur le cheval de droite, je lui mets les mains sur les yeux pour l'aveugler et le faire ralentir. Cela devrait faire tourner la troïka du bon coté, les autres chevaux continuant a avancer....

je me cramponne en serrant les cuisses au maximum...

Je suis surpris de le rater mais me reprend rapidement alors que le loup se jette sur moi.
J'essaye de l'envoyer en dehors de la troïka en le poussant par dessus bord.

- Dégage! Sale bêtes!