Description des personnages joueurs

Shalom

Pour poster ici la description synthétique de vos personnages lors de leur apparition


Elinor Waterfall



D'une taille élégante, affichant un joli visage mis en valeur par un regard clair, franc et direct, encadré de boucles brunes savamment coiffées, Elinor Waterfall s'impose naturellement face à ses interlocuteurs. Elle porte des vêtements de coupes à première vue simples mais qui recèlent tout l'art de composition des excellentes maisons de couture, propres à sa classe sociale.
Elle s'exprime sur un ton élevé, voire parfois légèrement autoritaire dans un anglais châtié, habituée à ce que l'on acquièsce à ses propos. Cette archéologue de renom n'hésite pas à faire part de ses opinions ou de ses connaissances, toujours en se situant au centre de l'attention. Elle sait également parfaitement se servir de ses atouts ou de ses nombreux contacts pour parvenir à ses fins.




Bogdania



Bogdania est un joli petit bout de bonne femme, brune coupée à la garçonne, vêtue avec une élégance un peu osée, jupe montant légèrement au dessus du genou, voir même parfois des pantalons de toile légère pourtant habituellement dévolus à la gente masculine. Quoi qu'il en soit elle demeure bien que provocante, d'une rare élégance. Ses origines noble ne sont pas un secret, mais elle ne semble pas en faire grand cas, sans pour autant les reniées.
Elle boit et fume beaucoup, passant lorsqu'elle sort de sa cabine le plus clair de son temps au bord de la piscine du bateau ou dans le lounge a siroter du champagne ou de l'absynthe voir de la vodka. Elle est aussi souvent vue en compagnie de beaux jeunes hommes célibataires, et rarement les mêmes, en résumé c'est une parfaite représentante du mouvement féminin des flappers malgré ses hautes origines sociales.
Derrière ses airs de femme libérée et joviale, elle se révèle être une personne particulièrement raffinée et cultivée, ce qui n'est pas sans ajouter a son charme.
De belles gambettes avec une tête aussi remplie que bien faite.


Arthur Crossman



Un regard noir souvent perdu au loin, comme à la recherche perpétuelle d'un moyen pour s'évader, mais un regard qui en dit long quand il vous scrute au plus profond des yeux. John Borrows a vu de nombreuses horreurs au cours de sa vie, de la perte de ses parents aux massacres de la guerre en passant par les maltraitances ou les séjours en prison, ces vissicitudes semblent gravées sur ses pupilles.

Issu de la classe défavorisée anglaise et ayant toujours vécu en marge de la société, il n'en sait pas moins s'adapter aux situations et à ses interlocuteurs quand les conditions l'y obligent.

Depuis qu'il a quitté le Royaume-Uni, il erre sans but au gré du vent en faisant le moins de vagues possibles. D'un naturel méfiant et solitaire, il n'est pas homme à se confier facilement. De toute façon, le spleen et la nostalgie qui exhalent de tout son être n'en font pas le compagnon de route ou de beuverie le plus recherché. Toutefois, s'il veut mettre quelqu'un dans sa poche il sait s'y prendre, mais cela n'est jamais désintéressé...


freezix



Horton Cupward se tient toujours bien droit et porte souvent son menton en hauteur. Ainsi, il paraît grand.

Quand il vous parle, son visage se tient généralement trop près de celui de son interlocuteur, ce qui le déstabilise. Si l'on ajoute à cela le fait que durant toutes conversations son regard plonge dans le vôtre sans ciller, on devine aisément que les premiers mots qui lui sont répondus sont souvent hésitants. Horton aime jouer de cette confiance qu'il a en lui.

Sa démarche orgueilleuse est parfois maladroite, mais malheur à celui ou celle qui s'en moque, il n'hésite pas à vous rabaisser devant tout le monde grâce à quelques mots bien placés.

Lorsque par hasard, le vent vient faire flotter ses vêtements, on découvre un corps chétif, nul doute qu'il n'est pas entretenu. D'ailleurs, on remarque qu'il en fait le moins possible, il appelle le personnel du bateau même pour déplacer une chaise de quelques mètres.

En somme, Horton Cupward semble se sentir au dessus des autres.


Lord Edgar Bingham



Toujours impeccable, tiré aux quatre épingles dans des costumes de prix, Sir Bingham symbolise à merveille cette prestance guindée et cette éducation soignée que l'on aime à associer à la noblesse anglaise... si ce n'était son goût pour les frivolités avec la gent féminine.
La quarantaine fringante, châtain légèrement grisé aux tempes, il est de taille moyenne et son maintien solide témoigne d'un exercice régulier.
En bon homme de politique, il paraît d'ordinaire à l'aise en toutes situations, amical, sachant aborder tous sujets, sait faire preuve d'esprit, la pensée vive... Mais si on l'observe bien, l'on verra peut-être au fond de son oeil un calcul, une rigidité et une réflexion de tous les instants.


Lars

Lars est un petit homme vif, volontaire. Ses yeux brillent quand il parle de ses recherches, sa parole est rapide et son corps s'agite incessamment. Son comportement direct, ses manières simples, trahissent une origine populaire. Son esprit semble en éveil constant et sa curiosité perpétuelle. Passionné, il aime par dessus tout les débats et controverses, mais attention, ça curiosité cache parfois une angoisse profonde, qui peut le rendre irritable et imprévisible.


Kullervo Karjalainen

Kullervo est avant tout quelqu'un d'effacé. On peut passer devant lui pendant des jours avant de s'apercevoir de sa présence. Et pour cause, il faut dire qu'il ne paie pas de mine. Sa mise est négligée : quand ce n'est pas sa chemise qui n'est pas bien rentrée dans le pantalon, c'est sa cravate dont le nœud est trop lâche. Ses vêtements sont froissés et il semble doté du talent de donner instantanément à ses vêtements les plus neufs l'aspect de chiffons de seconde main. Pour compléter le tableau, les poches de ses vestons et pantalons sont déformés par la quantité d'objet qu'il y enfuit. Il n'est pas difficile de deviner qu'il se promène régulièrement avec un ou deux livres.

Chez certaines personnes, cela pourrait donner une note délicieusement impertinente qui fait la fascination des foules. Kullervo n'est pas de ceux-là.

Il est difficile de déterminer ses origines. Le teint buriné de sa peau, alors qu'il semble osciller entre la vingtaine et la trentaine, indique qu'il a dû vivre une partie de sa vie au grand air. L'aspect délicat de ses doigts, par contre, suggère une personne qui a évité tout travaux manuels trop éprouvants. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus font penser à des origines nordiques mais ses traits pousseraient plutôt l'ethnologue à proposer une origine slave.

Relativement petit et chétif, il se tient voûté comme pour faire oublier sa présence. Le regard du spectateur est toutefois vite attiré par le mouvement de ses mains : Kullervo est constamment en train de manipuler distraitement des petits objets ; crayon, monnaie et le plus souvent, une cigarette. Il sera par contre difficile de croiser son regard, tant il semble occupé à regarder ce qui l'environne. Un peu comme un metteur en scène regarderait une répétition de théâtre et chercherait les petits défauts à corriger. Quand par aventure, ses yeux s'arrêtent sur le regard de quelqu'un d'autre, il semble jeter à son interlocuteur un regard de défiance cynique.

Son regard fuyant et le mouvement compulsif de ses mains donnent à Kullervo un air angoissé. Il est d'ailleurs apparemment plutôt timide, c'est du moins ce que son mutisme donne à penser.

Les observateurs les plus attentifs noteront toutefois que cette première impression n'est pas des plus fiables. Le mouvement de ses mains est assuré, posé. Ce n'est pas tant la manie d'un anxieux que la répétition des mouvements d'un professionnel. D'ailleurs on n'est jamais vraiment sûr de ce qu'il tient en main : ça semblait être un crayon, mais c'est maintenant une cigarette... Sans qu'il n'ait jamais enfoui les mains dans les poches. Le plus étonnant étant qu'il semble que Kullervo ne fume pas.

Le regard de défi qu'il semble lancer est surtout la conséquence d'une intense concentration qui a été perturbé par la prise de parole d'un impromptu. Mais en réalité, les interlocuteurs les plus psychologues verront le plus souvent une expression fugace de préoccupation. Comme s'il était soucieux d'aider les gens sans être vraiment sûr d'en être à la hauteur.

Enfin, son rictus de mélancolie un peu désabusé laisse à penser qu'il n'a pas dû vivre des moments faciles ces derniers temps.





Sven



Noel Tremblay, blond aux yeux bleus, est ce qu'on peut appeler un dandy : trentenaire plein de charme, élégant en toute circonstances, a l'allure et l'attitude décontractées, un éternel sourire ironique accrochée aux lèvres.

Ce citoyen canadien, grand fumeur et buveur, apprécie particulièrement la gente féminine dont il recherche la compagnie.

On peut d'ailleurs se demander si il ne s'agit pas d'un masque fabriqué sur mesure tant l'homme peut parfois paraître caricatural. En effet, il vous est arrivé de le croiser sur le pont, un livre épais à la main, en train de compulser une carte avec attention ou simplement le regard dans le vague, à regarder l'horizon, loin de son attitude habituelle en société.



eristern

Duncan O'Neill ,roux aux yeux vert, a l'allure typique de l'aventurier qui parcourt le monde en quête de nouvelles trouvaille. Toujours affublé d'un chapeau à large bord , un bout de cigare coincé au coin de la bouche et une barbe fourni qui tente de cacher les cicatrices qui dévorent son visage .



Lyskald



De taille moyenne et plutôt menue, Mildred Hawthorne passerait presque inaperçue sous son chapeau de paille tressée. Son allure est discrète, sans être effacée pour autant. Ses boucles blond cendré tombant nonchalamment sur ses épaules, s’accordent avec le teint clair de son visage. Visage qui porte encore les traits de la jeunesse : un regard brun rouge mutin, des pommettes hautes constellées de tâches de rousseur presque dissimulés sous du léger rose à joue, une fossette sur le menton… On lui donnerait à peine plus de la vingtaine.

Ses vêtements (un ensemble gilet, chemise, jupe mi-longue ceinturée) sont sobres mais de qualité et dans des tons beige allant du blanc cassé au marron clair. Leur aspect plus pratique qu’esthétique trahit les habitudes de la campagne dont Mildred est originaire. Tout comme cette affreuse et grande gibecière en cuir dont elle ne semble pas vouloir lâcher la bandoulière. Si elle s’exprime dans un anglais riche et élégant, il est difficile de ne pas remarquer son accent caractéristique de la gentry des régions de l’Est de l’Angleterre.

Malgré son jeune âge, elle n’a pas l’air intimidée par la gent masculine. Plutôt que de faire la moue typique des jeunes filles « bien élevées », elle préfère communiquer d’égal à égal tout en respectant, dans une certaine mesure, les conventions sociales. Les années qu’elle a passées à l’université ont non seulement bien rempli sa tête mais aussi ragaillardi son caractère.

Sauf condition extrême, elle affiche la plupart du temps son humeur joviale et un sourire enthousiaste. Enthousiaste au monde qui l’entoure et aux peuples méconnus qui y vivent…